planète idées actualité idées
IDE
IDE
IDE
IDE
nos éditions nos flux rss
Vivement lundi: la décivilisation | Slate.fr (sam., 03 juin 2023)
Temps de lecture : 2 min La décivilisation, c'est quoi? C'est le cul-de-sac de la pensée, le gros intestin de la politique, mais sans sa fonction salvatrice d'évacuation, une constipation de l'esprit en somme. En voilà un concept légèrement bancal sur la forme et franchement rance sur le fond. | Louison En voilà un concept légèrement bancal sur la forme et franchement rance sur le fond. | Louison J'ai longtemps hésité à faire cette chronique sur la décivilisation, car «décivilisation» n'étant pas un vrai mot, je savais qu'il remplirait de vaguelettes rouges les lignes du nouveau document ouvert de mon logiciel de traitement de texte. Et je peux pas le blâmer, car moi aussi, je l'avoue, c'est un concept que je ne comprends pas. En revanche ce que je comprends, c'est que mon logiciel est finalement plus attaché aux valeurs républicaines que le président actuel et j'avoue que ça fait un tout petit peu flipper. «Flipper», par exemple, est un mot que mon correcteur orthographique laisse passer sans le moindre problème alors que le mot «Fillon», par exemple, ça le rend suspicieux. On peut donc en conclure que mon ordinateur a le curseur de la méfiance au bon endroit. À moins, bien sûr, que le correcteur soit un fan de cétacés et qu'il prenne le mot «flipper» pour un patronyme de dauphin. Mais je m'égare, revenons donc à la décivilisation, ce concept légèrement bancal sur la forme et franchement rance sur le fond. La décivilisation, c'est quoi? C'est le cul-de-sac de la pensée, le gros intestin de la politique, mais sans sa fonction salvatrice d'évacuation, une constipation de l'esprit en somme. La décivilisation, c'est une petite graine pas encore germée d'un fruit déjà pourri. À l'heure de la pastèque sans pépins c'est une sacrée performance d'horticulture, c'est sûr. Mais contrairement à la bizarrerie génétique faite pour les flemmards en été, la décivilisation n'est pas le truc qui vous ouvrira le plus l'appétit. La décivilisation, c'est, en une phrase, nous faire croire que le monde est plus violent désormais car nos frontières ne sont pas assez hautes et qu'on manque de ponts-levis. La décivilisation, c'est le fantasme putride de l'étranger qui vient violer ta femme et voler ton pain. Ou l'inverse. En revanche la violence de penser que l'extrême droite et l'extrême gauche c'est la même chose, ou que c'est pas très courtois de taper sur Pétain, ça, ça passe crème. Pour vous donner une idée de la hauteur de caniveau de ce terme de «décivilisation», dites-vous qu'il sort du même cerveau, spongieux comme une grattounette en fin de vie, que celui qui avait mis au goût du jour le «grand remplacement». Tiens, mon correcteur orthographique ne connaît pas non plus le mot «grattounette». Le grand remplacement est un autre scénario bien délirant, et tout aussi pestilentiel que celui de la décivilisation, qui prétend qu'un peuple pourrait disparaître, remplacé par un autre qui n'aurait que cette idée en tête. Le grand remplacement, c'est se prendre pour la barrière de corail et voir des engins aquatiques partout. Plutôt foncés de peau, les engins. Bref, contrairement au marketing des grattounettes qui a connu son heure de gloire dans les publicités des années 1990, reprendre le jargon des idées nauséabondes est visiblement intemporel. Les infréquentables de ces années où on collectionnait les pin's et les cartes téléphoniques sont désormais devenus des gens que l'on peut qualifier «pas de bon mais de très bon vice-président de l'Assemblée». Ça, pour le vice, on est servis. Cette chronique est désormais terminée, mon écran est tellement plein de vaguelettes rouges que j'ai l'impression d'assister à un coucher de soleil à Saint-Malo un jour de conjonctivite. Vivement lundi.
>> Lire la suite

L'IA ne condamne pas le monde à la dystopie - Courrier international (Sat, 03 Jun 2023)
“Et si l’intelligence artificielle sauvait la planète ?” lance The New European, en une de son édition du 1er juin. Sous la plume du philosophe Henry Shevlin, l’hebdomadaire britannique assume de prendre le “contre-pied” des discours “techno-déterministes qui voient la machine prendre le pouvoir sur l’humanité”. La nouvelle vague d’IA, symbolisée par le déploiement de ChatGPT, “constitue sans doute l’avancée la plus radicale du XXIe siècle” et “un événement majeur dans l’évolution de notre espèce”, assure ce spécialiste de l’éthique en technologie. Mais loin des scénarios “à la Black Mirror”, ce bond en avant constitue une chance, à condition de prendre le sujet à bras-le-corps “plutôt que de le subir”. Alimenter l’imaginaire collectif Avec les bons garde-fous, les machines peuvent “contribuer à rendre le monde meilleur”, estime ce professeur rattaché à l’université de Cambridge. Dans la santé, en premier lieu, un domaine miné par les pénuries de personnel et la hausse des coûts, “deux problèmes amenés à se renforcer à mesure que la population des économies développées vieillit”. L’exploitation des données biométriques contenues dans les smartphones et les objets connectés pourrait ainsi permettre de détecter plus vite les cancers et de résoudre plus efficacement les maladies infectieuses. L’éducation, aussi, serait en première ligne : “L’IA aura des conséquences formidables pour rendre l’instruction plus accessible et plus équitable.” Mais pas seulement, insiste le philosophe. “Certains outils, comme Math GPT, permettent de s’approcher des conditions des cours particuliers, qu’on sait bénéfiques pour les élèves.” Certes, concède Shevlin, chaque utilisation de l’IA mérite d’être soumise à un débat éclairé, afin d’évaluer les risques et les bénéfices. “Charge désormais aux artistes, aux écrivains et aux chercheurs d’alimenter l’imagination collective avec une vision positive de l’avenir, conclut-il. Les récits dystopiques ne manquent pas, mais à mon sens la question la plus importante est : ‘Et si on faisait de l’IA quelque chose de bien ?’”
>> Lire la suite

Une première saison très animée pour Joe Mazzulla à Boston | NBA - Basket USA (Sat, 03 Jun 2023)
Face au Heat, en finale de conférence, Joe Mazzulla et les Celtics ne sont pas passés loin d’un exploit historique : renverser un déficit de 3-0 dans une série de playoffs. Mais Jimmy Butler et sa bande ont finalement gagné le Game 7 à Boston, mettant fin à une première saison particulièrement mouvementée pour le coach sur le banc des Celtics. Si l’entraîneur a mené son équipe vers une saison régulière réussie (57 victoires), il a échoué sur l’essentiel, qui était de ramener le titre à Boston après la défaite contre les Warriors en Finals l’année dernière. Mais comme le raconte longuement The Athletic, le contexte de sa nomination et les coulisses de la saison des finalistes 2022 ont été loin particulièrement délicats… Une arrivée surprise et un staff affaibli On se souvient que Joe Mazzulla (34 ans seulement) a été nommé coach des Celtics suite à la mise à l’écart inattendue d’Ime Udoka, qui avait enfreint le règlement intérieur de la franchise, en ayant une relation extraconjugale avec une membre de son staff. Le premier assistant d’Ime Udoka, Will Hardy, parti entraîner Utah, les Celtics ont donc misé sur une promotion interne, d’un assistant qui n’était pourtant qu’au milieu de la hiérarchie du staff. Un choix qui a surpris les autres assistants, surtout que beaucoup étaient venus à Boston pour travailler avec le désormais nouveau coach des Rockets. De plus, certains joueurs s’attendaient davantage à voir Damon Stoudamire prendre la suite d’Ime Udoka. Le départ de l’ancien meneur de jeu de Toronto en cours de saison, en mars précisément, pour rejoindre Georgia Tech et la NCAA n’a pas été sans conséquence au sein du vestiaire. Damon Stoudamire était proche des joueurs, et avec son expérience en NBA, il savait les comprendre et leur parler. Son départ et celui de Will Hardy ont pesé lourd, d’autant qu’ils n’ont pas été remplacés pour cet exercice 2022/23. Un changement de philosophie assumé puis contesté Après sa promotion surprise, Joe Mazzulla a voulu mettre en place une nouvelle philosophie de jeu, davantage portée sur l’attaque. Il s’est passé de Robert Williams III, souvent blessé, pour intégrer Derrick White dans le cinq majeur. Un choix qui a porté ses fruits en début de saison. Les Celtics étaient impressionnants offensivement et marchaient sur la concurrence. Comme les difficultés offensives avaient été exposées pendant les Finals contre Golden State, le coach avait peut-être trouvé la solution. Sauf qu’au fil du temps, cette volonté de marquer beaucoup n’a plus été suffisante. La défense a montré des signes de faiblesse et, dans les moments compliqués, les joueurs ont été livrés à eux-mêmes par leur coach. Ce dernier voulait qu’ils trouvent les solutions au fil de l’eau, sans temps-mort. « Il y a des moments pour que les joueurs apprennent et d’autres où on avait sans doute besoin d’un temps-mort », constate Malcolm Brogdon. « Joe Mazzulla sera le premier à l’admettre. Il l’a fait parfois. » En interne, les joueurs ont alors commencé à contester cette philosophie offensive, qui mettait moins l’accent sur la défense comme en 2021/2022. Des vétérans se demandaient aussi pourquoi Grant Williams était laissé de côté alors qu’il fut précieux pendant les playoffs 2022, quand Marcus Smart devait parfois rappeler les consignes en défense, visiblement un peu confuses, après les temps-morts. Enfin, pendant les playoffs, Jaylen Brown et Jayson Tatum sont carrément allés voir leur coach pour lui demander de remettre Robert Williams dans le cinq majeur. Joe Mazzulla a accepté et le retour du pivot a changé le visage de la fin de série contre les Sixers. Un coach qui apprend mais qui a besoin d’aide Mais le mal était fait, Malcolm Brogdon l’a dit après l’élimination contre le Heat : la défense de Boston n’était pas au niveau cette saison pour espérer remporter le titre. De plus, même si les finalistes 2022 ont arraché un Game 7 dans cette finale de conférence, on ne peut pas oublier les propos du coach après la défaite du Game 3. Ce dernier avait alors parlé de « déconnexion » entre lui et ses joueurs… De quoi remettre en cause la suite de son aventure à Boston, vu la saison qui vient de se dérouler ? « Non », a déjà répondu le président de la franchise, Brad Stevens. « Je pense qu’il est le meilleur coach pour cette équipe. Il a fait un remarquable travail avec ce groupe », estime l’ancien coach de Boston, désormais dans le rôle de dirigeant. « Il ne faut pas surréagir après chaque match. C’est un grand leader, qui va progresser en ayant appris cette saison. On croit en lui. A-t-il été parfait ? Voudrait-il revenir en arrière sur certains points ? Tous les coaches le voudraient. » Joe Mazzulla est donc confirmé pour la saison prochaine mais Brad Stevens a aussi précisé qu’il avait bien besoin de soutien, avec des assistants expérimentés, voire des anciens coaches et des anciens joueurs, à ses côtés. Ce sera nécessaire pour éviter les erreurs de cette saison après les départs de Damon Stoudamire et Will Hardy. Surtout que trois assistants des Celtics (Ben Sullivan, Aaron Miles et Mike Moser) vont prochainement prendre la direction de Houston, pour retrouver Ime Udoka.
>> Lire la suite

Offre d'emploi (CDI) : responsable des projets scientifiques et culturels. Centre Intermondes ... (Sat, 03 Jun 2023)
Centre Intermondes-Ethnopôle Humanités océanes (Association loi 1901) Offre d'emploi (CDI) : responsable des projets scientifiques et culturels Secteur : Patrimoine culturel immatériel Description de l'organisme : Le Centre Intermondes développe son action artistique, depuis 2003, sur l’actualité des patrimoines immatériels, et leurs réemplois constants dans les processus de définition/redéfinition identitaire des cultures du monde. Il accueille en résidence des artistes internationaux, organise des expositions, des festivals, des colloques et des rencontres culturelles, en lien avec un important réseau de partenaires nationaux et internationaux dans le cadre de multiples collaborations. Il a été labellisé ethnopôle (à savoir pôle national de recherche et de ressources sur le patrimoine culturel immatériel) en novembre 2021 par le ministère de la Culture. Sa thématique concerne les Humanités océanes.  Son équipe permanente est implantée dans la Maison Henri II à La Rochelle (11 bis rue des Augustins, 17000). Description du poste : Dans le cadre d’une recomposition de l’architecture des ressources humaines du Centre Intermondes (depuis sa labellisation ethnopôle), création d’un poste de responsable des projets scientifiques et culturels. La personne recrutée, en lien avec la responsable administrative et sous la responsabilité scientifique du président, aura pour mission principale de mettre en place le projet scientifique et culturel : - Être force de proposition sur l’organisation de manifestations et d’événements scientifiques (colloques, journées d’études…) et culturels (expositions, rencontres, débats…), en lien avec la présence d’artistes ; développer des liens (y compris conventions) avec les réseaux universitaires et scientifiques professionnels, afin de contribuer à la réflexion sur le patrimoine culturel immatériel (PCI) des Humanités océanes ; assurer la coordination et le suivi éditorial des publications ; répondre à des appels à projets et rechercher des financements ; participer à l’organisation des travaux du Conseil scientifique de l’ethnopôle ;  - Configurer et mettre en place le centre de ressources Humanités Océanes : collecter, en lien avec les associations et structures culturelles du territoire, des données liées au patrimoine culturel immatériel des Humanités océanes ; produire des fiches d’inventaires PCI ; alimenter une base de données numériques (ressources iconographiques, archivistiques, bibliographiques…) ; structurer l’information scientifique et technique et sa valorisation dans la constitution d’un WebSig. - Participer, conjointement avec la responsable administration et résidences, à la sélection d’artistes autour de la thématique des Humanités océanes. - Contribuer, en lien avec la programmation du Centre Intermondes, à l’activité de médiation et la visibilité des Humanités océanes auprès d’un large public (y compris, aide à la communication…). - Participer à l’établissement de la comptabilité du Centre Intermondes-Ethnopôle Humanités océanes (dans le cadre du contrôle interne).  Profil recherché :  Formation supérieure de niveau doctorat dans le domaine des sciences humaines et sociales (ethnologie, anthropologie culturelle, histoire culturelle, géographie culturelle…). Au moins 3 ans d’expérience professionnelle dans l’un de ces domaines scientifiques.  Savoir-faire :  Connaissance du patrimoine culturel immatériel et de ses acteurs au niveau national/international Connaissance des réseaux de recherche et professionnels dans le secteur culturel/patrimonial Connaissance du champ des Humanités numériques. Excellentes capacités d’expression à l’oral comme à l’écrit Aptitude au montage de projets et à la recherche de financements Bonne maîtrise de l’anglais (espagnol et portugais bienvenus). Savoir-être :  Aptitude au travail en autonomie comme en équipe Dynamisme et sens de l’initiative Grandes qualités relationnelles Lieu : Ce poste est impérativement basé à La Rochelle (17000) et requiert des déplacements. Conditions d'emploi - Rémunération :  – Rémunération : 2000€ net/mois – CDI à temps plein (39h) - à pourvoir le 18 septembre 2023 – Période d’essai (4 mois) Date limite de candidature : 22 juin 2023 Envoyer lettre de motivation et curriculum vitae, à l’attention de Monsieur le Président, par courrier électronique à anouck.laurendeau@ville-larochelle.fr
>> Lire la suite

La direction d'Aésio Mutuelle veut rassurer quant à l'avenir du groupe à Limoges (Sat, 03 Jun 2023)
En pleine réorganisation pour améliorer la situation économique, la direction d’Aésio Mutuelle a lancé un plan de retour à l’équilibre à l’horizon 2025, baptisé Élan 2025. « Je ne nie pas les impacts sociaux engendrés. Nous sommes dans une situation économique et organisationnelle telle que nous avons dû prendre des décisions », assure Éric Gex-Collet, directeur général adjoint en charge des ressources humaines.
>> Lire la suite

«Racines gréco-latines de l'Europe»: la source et l'héritage - Le Figaro (Sat, 03 Jun 2023)
ANALYSE - Rien n'est-il plus faux que l'idée des racines gréco-latines de l'Europe, comme le proclamaient récemment deux éminents historiens sur France Inter ? Si l'Occident n'a certes pas le monopole de l'héritage antique, sa civilisation est née de sa réappropriation. Cet article est extrait du Figaro Histoire «Aux sources de la civilisation occidentale ». Retrouvez dans ce numéro un dossier spécial sur tout ce que nous devons à l'Antiquité grecque et romaine. «Aux sources de la civilisation occidentale» Le Figaro Histoire Agrégé de philosophie, professeur émérite de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il a dirigé le centre de recherche Tradition de la pensée classique, Rémi Brague est spécialiste de la philosophie antique et de la philosophie médiévale arabe et juive. Il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques. Une expression vient de faire fureur, non sans éveiller celle de plusieurs : « Rien n'est plus faux que d'admettre l'expression des racines gréco-latines de l'Europe. » Elle aurait été prononcée par l'éminente latiniste Florence Dupont au cours d'une émission de France Inter, le dimanche 15 janvier. J'en ai écouté l'enregistrement. Voici le verbatim du passage sensible. Je n'ai fait qu'ajouter entre crochets les mots que le style oral et la hâte qui le caractérise ont fait… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 94% à découvrir. Le Figaro Le Figaro Vous avez envie de lire la suite ? Débloquez tous les articles immédiatement. Déjà abonné ? Connectez-vous
>> Lire la suite

Raison & pop philosophie : Épisode 1, avoir raison c'est détenir la vérité - Alvinet (Sat, 03 Jun 2023)
« L'amour, c'est décevant », « l'amour, ça prend du temps », « l'amour, ça ne dure jamais » , autant de promesses qui semblent vouloir nous détourner ...  -  Actualité générale  - Actualités similaires
>> Lire la suite

Générations Mouvement fête ses 50 ans ! - petitbleu.fr (Sat, 03 Jun 2023)
Mercredi 31 mai à l’espace culturel François-Mitterand de Boé, la fédération du Lot-et-Garonne de Générations Mouvement a dignement fêté ses 50 ans. D’abord, il y a la musique. Une musique de danse qui emplit les abords de l’espace culturel François-Mitterand de Boé. Une musique de fête, de circonstance pour l’anniversaire de la fédération lot-et-garonnaise de Générations Mouvement. "On l’a décalé d’un an", explique Christian Zanini. Le vice-président départemental retrace l’histoire de l’association. Elle commence il y a plus de cinquante ans, à Lougratte, vers 1969. À cette époque, quelques associations d’aînés se rassemblent. C’est en 1972 que l’association voit réellement le jour, lorsque la fédération devient départementale. Aujourd’hui, l’association devenue nationale compte 500 000 membres dans le pays. La fédération, initialement réservée aux retraités, décide de s’ouvrir aux actifs et aux plus jeunes il y a une quinzaine d’années. Dans le Lot-et-Garonne, la fédération rassemble 140 clubs et 11 000 adhérents, soit quasiment la totalité des amicales pour seniors du département. "Il y a certains clubs des aînés qui n’adhèrent pas ou qui partent. Mais après ils reviennent parce qu’ensemble on est plus fort", souligne Christian Zanini. Chargé des loisirs, il prépare depuis plus de neuf mois cette journée d’anniversaire. "C’était compliqué, enfin disons que ça a demandé du travail. On a fait beaucoup de réunions pour être sûr que tout le monde soit satisfait", témoigne-t-il. "L’essentiel, c’est le partage, l’échange et la solidarité" Au final, l’événement a rassemblé de nombreux exposants. Des partenaires comme la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT), l’association Santé Education et Prévention sur les territoires (ASEPT), la Mutuelle sociale agricole (MSA) ou encore le Crédit agricole. Mais aussi des associations et des bénévoles venus partager des idées d’activités comme l’association Outils en main ou la présentation d’un bowling à construire soi-même. "L’idée est partie d’une adhérente qui voulait faire un bowling. Un monsieur a cherché les plans sur internet et maintenant il le partage", raconte Christian Zanini. Le partage, l’échange, "et la solidarité" sont les mots d’ordre de Générations Mouvement. "On a les fédérations du 33, du 32 et du 40 qui sont venues !", se réjouit le vice-président. "La grosse récompense, c’est qu’il y a du monde et qu’en plus le président national soit là". Retrouvaille, musique et danse, il n’en fallait pas plus pour que Christian Zanini révèle que l’idée d’organiser plus régulièrement ce genre d’événement commence à germer. "L’idée vient de la fédération des Landes d’organiser un grand rassemblement tous les ans, avec un grand repas et un grand thé dansant". Vous l’aurez compris, à 50 ans, Générations Mouvement déborde d’envie et d’énergie, comme si en se rapprochant de l’âge de ses membres, elle leur ressemblait davantage.
>> Lire la suite

Etudes supérieures : un bachelor privé lancé pour « mieux répondre aux besoins des jeunes » (Sat, 03 Jun 2023)
La philosophe Monique Canto-Sperber lors d’un colloque, à Issy-les-Moulineaux, le 20 octobre 2018. La philosophe Monique Canto-Sperber lors d’un colloque, à Issy-les-Moulineaux, le 20 octobre 2018. La philosophe Monique Canto-Sperber lors d’un colloque, à Issy-les-Moulineaux, le 20 octobre 2018. VINCENT ISORE / IP3 PRESS/MAXPPP Depuis plus de deux cents ans, l’enseignement supérieur propose deux voies de poursuite d’études postbac : entrer à l’université ou viser une grande école, la plupart du temps en passant par une classe préparatoire. Ce modèle dual a pris la poussière, jusqu’à faire fuir une part croissante de néo-bacheliers, qui rejoignent, à l’étranger, des cursus d’un genre nouveau, autour du concept d’« arts libéraux », des études qui se caractérisent par des programmes généralistes et de petits effectifs. C’est ce que soutient Monique Canto-Sperber, directrice de recherche émérite au CNRS et ancienne dirigeante de l’Ecole normale supérieure et de l’université PSL, qui recrute actuellement les étudiants d’un bachelor privé pluridisciplinaire et bilingue nommé Atouts +, futur « liberal arts college » (« université d’arts libéraux ») à la française, qui ouvrira à la rentrée 2023 à Paris. Le cursus en trois ans offre trois filières : humanités au XXIe siècle, économie-data et sciences sociales, mathématiques-informatique-sciences. Plus souple qu’une licence universitaire, moins stressante qu’une prépa, pensée pour correspondre aux besoins des jeunes avec davantage d’individualisation et d’interactivité : sur le papier, la proposition se veut une réponse aux « insuffisances » du monde académique. Selon Monique Canto-Sperber, autrice de plusieurs ouvrages analysant les difficultés du système éducatif français, une majorité de néo-bacheliers souhaitent ne pas se spécialiser trop tôt, suivre des enseignements liés à l’environnement et acquérir de bonnes méthodes de travail ainsi qu’une réelle maîtrise de l’écrit et de l’oral tout en s’ouvrant au monde économique et international. « Expérience pilote » « Dans un premier temps, j’ai cherché à adosser cette formation à une université, relate la philosophe. Mais cela n’a pas été possible, l’attention aux étudiants et la personnalisation des parcours ne sont pas tellement praticables à l’université, d’autant que je voulais aussi conserver une autonomie. » C’est donc sous la forme d’une association d’intérêt général qu’Atouts + a été déclaré au rectorat de l’académie de Paris, fin 2022. L’objectif, grâce à des mécènes, est d’exonérer de frais d’inscription 30 % des étudiants, les autres devant s’acquitter de quelque 10 000 euros à l’année. A ce stade, précise Mme Canto-Sperber, deux personnes privées ont versé une somme d’amorçage des bourses, de l’ordre de 50 000 euros. Des fondations d’entreprises, notamment Dassault Systèmes et Thales, ont également été sollicitées. Il vous reste 55.48% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
>> Lire la suite