planète arts, culture actualité arts, culture
ART
ART
ART
ART
nos éditions nos flux rss
Denis Monfleur, sculpteur atypique, expose jusqu'en janvier au musée des Beaux-Arts de Bordeaux (sam., 03 juin 2023)
De Denis Monfleur, on avait déjà eu l’occasion de voir les œuvres monumentales présentées dans le jardin et la cour d’honneur de l’hôtel de ville de Bordeaux, ou sur les parvis de la galerie des Beaux-Arts ou de la gare Saint-Jean, depuis le salon BAD +, début mai. La deuxième étape de cette exposition autour d’une figure atypique de l’art contemporain est à voir à la galerie et au musée des Beaux-Arts jusqu’au 7 janvier. Et c’est l’un des grands rendez-vous artistiques de cet été en Gironde. Sur le même sujet De Denis Monfleur, on avait déjà eu l’occasion de voir les œuvres monumentales présentées dans le jardin et la cour d’honneur de l’hôtel de ville de Bordeaux, ou sur les parvis de la galerie des Beaux-Arts ou de la gare Saint-Jean, depuis le salon BAD +, début mai. La deuxième étape de cette exposition autour d’une figure atypique de l’art contemporain est à voir à la galerie et au musée des Beaux-Arts jusqu’au 7 janvier. Et c’est l’un des grands rendez-vous artistiques de cet été en Gironde. Sur le même sujet Orgues basaltiques Atypique, ce plasticien né en 1962 à Périgueux l’est par le fait de produire autant des œuvres qui pèsent plusieurs tonnes que d’autres de quelques centimètres carrés, en travaillant des matières comme les laves, le basalte, les orgues basaltiques (des formations volcaniques créées par des laves qui se sont refroidies rapidement, et qui ont donné des formes géométriques) en taillant directement dans ces pierres particulièrement dures, sans possibilité de rattraper un éventuel accident. Ou en développant des techniques inédites d’émaillage. Il l’est aussi par la diversité des approches, « du quasi-abstrait jusqu’à l’ultra-figuration », analyse-t-il. Denis Monfleur avec l’une des têtes de Georges Clemenceau qu’il a sculptées, et qui est exposée dans une salle où l’on voit également des tableaux d’Odilon Redon. Les deux hommes avaient des amis communs. Denis Monfleur avec l’une des têtes de Georges Clemenceau qu’il a sculptées, et qui est exposée dans une salle où l’on voit également des tableaux d’Odilon Redon. Les deux hommes avaient des amis communs. Ch. L. Des œuvres inédites Quoique actif depuis le milieu des années 80, c’est donc un artiste encore en plein devenir que le musée bordelais accueille. « Ce n’est pas une rétrospective, souligne la directrice, Sophie Barthélémy. Nous n’exposons que des œuvres produites depuis 2010, dont certaines sont inédites, parfois produites juste avant l’exposition. Elles correspondent à ses partis pris les plus radicaux. » Cette exposition monographique – la première consacrée à Denis Monfleur dans un musée français – est plutôt rare dans le domaine de la sculpture. Elle marque à nouveau le désir du musée des Beaux-Arts de s’ouvrir à l’art contemporain, en jouant sur des correspondances avec sa collection. « Certaines sculptures sont inédites, parfois produites juste avant l’exposition. Elles correspondent aux partis pris les plus radicaux de Denis Monfleur » Dialogue entre les œuvres « Le Martyre de Saint-Georges », peint vers 1615 par Rubens, semble ainsi dialoguer avec une sculpture de Saint-Georges, émaillée « comme si le souffle du dragon avait fait fondre son armure sur sa peau », imagine Denis Monfleur. « L’Exécuté », un buste aux bras coupés et recouvert d’une couleur rouge sang, répond à deux tableaux de Magnasco représentant des galériens dans le port et la prison de Gênes, au XVIIIe siècle. Des « Femmes rocailles », taillées dans la lave et habillées de cailloux, sont exposées dans une salle consacrée à l’art rococo : « style rocaille » en français. Un « Moine bouddhiste » en lave émaillée, exposé à la galerie des Beaux-Arts. Un « Moine bouddhiste » en lave émaillée, exposé à la galerie des Beaux-Arts. Ch. L. Et dans l’aile nord, une installation constituée d’une centaine de petits personnages portant des échelles, des tables ou des poutres fait écho à des tableaux représentant des scènes de foule. Deux sculptures évoquant Sardanapale, empereur d’Assyrie évoqué dans une fameuse peinture d’Eugène Delacroix, sont installées auprès de « La Grèce sur les ruines de Missolonghi », du même Delacroix. Une « Armée des anges » exposée dans une salle du musée où sont présentées des sculptures sur le thème du sacré. Une « Armée des anges » exposée dans une salle du musée où sont présentées des sculptures sur le thème du sacré. Ch. L. Denis Monfleur apprécie d’inscrire son travail dans un rappel de l’histoire de l’art. Cela va jusqu’à des évocations d’anges ou de figures christiques, dans une salle qui lui est entièrement consacrée. « J’ai appris mon métier dans les églises romanes. Je n’ai pas de croyances religieuses affirmées, mais je suis sensible au fait que l’art roman soit un art pour toutes les strates de la société, réalisé sans connaissance de l’héritage gréco-romain, en s’appuyant sur la seule intuition des artistes. » De 11 heures à 18 heures tous les jours sauf les mardis et certains jours fériés - musba-bordeaux.fr Une expérience tactile est proposée aux visiteurs. Une expérience tactile est proposée aux visiteurs. F. Deval « Prière de toucher ! » : un autre rapport aux œuvres d’art Deux têtes de Jean Dubuffet que Denis Monfleur a réalisées, l’une en bois, l’autre en bronze, sont notamment visibles – et palpables – dans un espace de la galerie des Beaux-Arts, réservé à l’exposition « Prière de toucher ! ». L’intitulé est clair : contrairement à l’usage habituel qui interdit tout contact physique avec les œuvres, là les visiteurs sont invités à les palper et à réagir à des oppositions de type rugueux/lisse, lourd/léger, chaud/froid… Outre ces deux réalisations, neuf reproductions de sculptures en résine ou en bois sont ainsi présentées. Elles couvrent un spectre chronologique large, depuis une statue grecque du VIe siècle avant notre ère jusqu’à une sculpture abstraite réalisée par Marta Pan en 1957, en passant par une bacchante de Jean-Baptiste Carpeaux de la fin du XIXe siècle. L’exposition peut se parcourir seul ou accompagné, les yeux bandés, avec un médiateur. Un audioguide conçu en lien avec des associations qui viennent en aide aux déficients visuels est proposé dans le cadre de cette expérience purement tactile. L’idée est évidemment de faire mieux comprendre la réalité du handicap à un public valide, mais aussi d’appréhender l’art autrement. « Avec le regard, on aborde l’œuvre dans son entièreté, alors qu’avec le toucher la découverte est plus progressive », estime Isabelle Beccia, responsable de la médiation au musée.
>> Lire la suite

Oyonnax - Saison estivale : art, musique et convivialité au rendez-vous (Sat, 03 Jun 2023)
L'été oyonnaxien s'annonce des plus animés, avec le retour des événements habituels. En tête de liste, "L'Art dans la rue" lance les festivités estivales avec une galerie d'art éphémère en plein air, située sur l'esplanade du musée de la Vapeur. Pas moins d'une quarantaine d'artistes et de créateurs seront présents pour exposer leurs créations. Une occasion unique de découvrir des œuvres originales et de rencontrer les talents locaux. Parmi les invités spéciaux, l'écrivain Philippe Debise sera présent pour dédicacer son livre L'Enfant de Solutré. Le rendez-vous est donné le vendredi 16 juin de 18 h à 23 h pour cette soirée artistique inoubliable. Les années 1980 à l'honneur pour la Fête de la musique En poursuivant les festivités, la Fête de la musique investira le parc René-Nicod, le 21 juin de 19 h à minuit, avec pour thème cette année, les années 1980. Les 15 musiciens du groupe de musique live "À vos oreilles", seront sur scène pour reprendre les plus grands tubes français et internationaux. Une soirée rythmée et festive en perspective, où chacun pourra se délecter des mélodies qui ont marqué cette époque. Et pour les amateurs de soirées animées en plein air, ne manquez pas les Terrasses musicales, qui feront vibrer le centre-ville les 23, 30 juin et 7 juillet à partir de 20 h En plus des établissements habituels, l'Atelier du Parc fera partie des participants cette année, ajoutant ainsi une nouvelle ambiance à cette tradition. Un moment idéal pour se détendre en famille ou entre amis, tout en profitant de la musique et de l'atmosphère conviviale du centre-ville. Et si vous partez en vacances, vous ne manquerez rien. Les Terrasses de rentrée seront organisées le vendredi 1er septembre pour prolonger l'été en musique. Terrasses musicales. © Photo : Mairie d'Oyonnax.
>> Lire la suite

Carcassonne : succès confirmé pour la troisième édition du festival Dans ma Cité (Sat, 03 Jun 2023)
Près de 2000 personnes ont participé, le week-end dernier, au Festival dans ma Cité, alliant musique électronique et street art. De quoi donner de la suite dans les idées aux organisateurs. Le Festival dans ma Cité a fait le plein ces vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai. Au Bar à vins, 14 artistes DJ se sont succédé aux platines pour un feu d'artifice de musique électronique. Le street art était aussi de la partie avec la projection d'images sur ces murs chargés d'histoire. "Nous avons comptabilisé environ 2000 personnes", se félicite le DJ Jean-Noël Lloze, l'un des organisateurs. "Soit plus de 500 par rapport à l'année dernière, en sachant que sur ce même week-end, il y avait les Festejades à Gruissan et un festival de musique actuelle à La Palme." Le Festival dans ma Cité s'installe durablement dans le paysage musical et événementiel audois. Avec une programmation de plus en plus nationale et internationale mais qui sait aussi garder de l'espace pour les artistes locaux. Ce succès ouvre l'appétit des organisateurs. Si le Bar à vins est le lieu emblématique du mouvement DJ, et restera le pied à terre du Festival, l'événement, pour grandir et accueillir des artistes renommés, aura besoin d'un lieu plus grand afin de permettre des entrées payantes à destination d'un plus vaste public. "Cette année, c'était le test grandeur nature. Le pari a été gagné. On va désormais lancer des pistes de réflexion avec nos partenaires, la Ville, le Département, l'Agglo et la Région, pour évoluer. Il y a par exemple déjà eu des soirées technos dans les douves du château Comtal en 1996 et 1997." A suivre donc. D'autant plus que l'année prochaine, "on fêtera les 30 ans de la première fête de musique électro dans l'Aude, c'était à la discothèque La Tuilerie". L'occasion serait belle de fêter cet anniversaire en grand et d'inscrire Carcassonne en majuscule sur la carte hexagonale des rendez-vous à ne pas manquer dans le domaine de la musique électronique.  
>> Lire la suite

Aisne : l'artiste peintre Christel Maus expose jusqu'au 11 juin | Le Pays Briard - Actu.fr (Sat, 03 Jun 2023)
Par Rédaction Coulommiers Publié le 3 Juin 23 à 10:06  Voir mon actu Suivre Le Pays Briard Christel Maus expose jusqu'au 11 juin à Montfaucon. Christel Maus expose jusqu’au 11 juin à Montfaucon. ©LPB À 56 ans, Christel Maus s’est toujours évadée dans l’art pour mettre ses émotions et formes en couleurs. En parallèle, elle s’interroge sur la nature humaine, la psychologie de chaque être… Cette jeune femme qui occupe jusqu’à la veille de l’été La galerie Le rendez-vous de Montfaucon veut aider chacun et cherche un moyen qui lui ressemble ! Après des études aux Beaux-arts de Versailles, elle entame des études universitaires en art, philosophie et esthétique. Dès sa licence, elle enseigne les arts appliqués et les arts plastiques tout en continuant ses études dans les collèges et lycées de Château-Thierry et ses environs. Puis elle accepte un poste dans le même domaine à la prison de Château-Thierry : ce sera un atelier de médiation artistique. À lire aussi En milieu carcéral Dans le même temps que les emplois se concrétisent, en parallèle, Christel Maus reprend ses études pendant dix ans pour approfondir ses connaissances en psychologie et psychiatrie à la faculté de médecine de Toulouse.  Elle obtient un DEA (Diplôme d’Études Approfondies) avec un mémoire sur l’art-thérapie en milieu carcéral pour des détenus à de longues peines ayant des troubles psychiatriques avérés.  Art-thérapie Au fil du temps la médiation artistique s’est transformée en art-thérapie dans les ateliers qu’elle a menés en prison. Une expérience de 25 années. Elle a réussi à faire sortir les œuvres de la prison pour les exposer dans les palais de justice de Soissons, Amiens et dans diverses expositions temporaires, dont une galerie d’art éphémère. La peintre a été nommée Chevalier de l’Ordre national du Mérite. À lire aussi La peinture de Christel Maus s’imprègne de cette expérience qu’elle continue de vivre aujourd’hui à l’Établissement Public de Santé mentale de Prémontré dans le nord de l’Aisne où elle anime des ateliers d’art-thérapie. Sujets étranges L’artiste travaille la chromothérapie, elle s’intéresse sur les effets physiologiques et psychologiques de la couleur sur l’être humain, ce qu’elle retranscrit sur ses toiles. Ses sujets assez étranges de formes végétales ou humaines sont des morceaux des affections que lui laissent ses patients. Vidéos : en ce moment sur Actu À lire aussi Christel Maus donne des formes à des émotions les plus profondes avec optimisme tout en poésie… L’exposition de sa peinture est le reflet de la vision d’un thérapeute. Exposition de Christel Maus jusqu’au 11 juin aux Gillotins à Montfaucon. Contact au 06 21 29 56 29. Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu. Chaque vendredi, recevez par mail nos recommandations cinéma/série, livre et musique de la semaine. Inscrivez-vous par ici, c’est gratuit !
>> Lire la suite

Festival photo de La Gacilly: beauté et tourments du monde - La Croix (Sat, 03 Jun 2023)
Rassuré sur son avenir, le festival de La Gacilly (Morbihan) célèbre avec éclat tout l'été ses vingt ans à travers l'oeil d'une vingtaine de photographes qui emportent par leur travail les visiteurs dans les beautés et les tourments de la nature et des hommes. Dès l'arrivée, le regard est accroché par les images sous-marines géantes dont le photographe américain David Doubilet s'est fait une spécialité. "La planète, ce n'est pas la terre, c'est la mer (...) c'est un univers incroyable", assure le photographe de 77 ans qui, dit-il, a publié "81 reportages" dans le célèbre magazine américain National Geographic. Festival photo de La Gacilly: beauté et tourments du monde Une visiteuse passe devant une photo du Sud-Africain Brent Stirton, exposée au Festival photo de La Gacilly, en Bretagne, le 1er juin 2023 / AFP Au fil des murs ou des prairies de cette commune de 4.000 habitants, le visiteur passe ainsi du cauchemar de Paradise, cette ville de Californie ravagée par les incendies où le photographe Maxime Riché rend compte du traumatisme vécu par ses habitants, à la fragilité du Pentanal, cette immense réserve naturelle brésilienne à la faune sans pareil, saisie par le Sud-Africain Brent Stirton. - Femmes photographes - Les femmes photographes occupent une place de choix. Ainsi, Nadia Ferroukhi raconte ces communautés de par le monde "dont les femmes sont le pilier, la colonne vertébrale", sans jamais imposer sur les hommes une domination. Festival photo de La Gacilly: beauté et tourments du monde Des photos du Français Pascal Maitre exposées au Festival photo de La Gacilly, en Bretagne, le 1er juin 2023 / AFP Dans une des deux séries qu'elle présente, l'Ivoirienne Joana Choumali crée ce qui s'apparente à des tableaux, en superposant sur ses photographies des broderies, collages ou photomontages, le tout dans une atmosphère onirique. Exposée en noir et blanc, l'Américaine Beth Moon traque depuis des années des arbres hors du commun par leur taille, leur forme, leur âge ou leur histoire. Quant à la Russe Evgenia Arbugaeva, elle fait découvrir les nuits de l'Arctique, dans une Sibérie aux lumières fantasmatiques où la communauté tchouktche s'efforce de préserver son mode de vie. Partenaire de ce festival gratuit et en plein air, l'AFP présente une sélection d'un de ses photographes, le Japonais Yasuyoshi Chiba, actuellement basé à Nairobi, au Kenya. Parmi ses nombreuses photos exposées, celle qui lui a valu en 2020 l'une des plus prestigieuses récompenses photographiques au monde, le World Press, dont la résonance est encore plus forte aujourd'hui quand les canons tonnent à Khartoum dans une lutte fratricide entre généraux: au milieu de la foule, un étudiant soudanais, dont le visage est éclairé par les lumières des téléphones portables, récite un poème, symbole de l'espoir d'une jeunesse qui pensait enfin être débarrassée des régimes militaires, omniprésents depuis l'indépendance du pays en 1956. Une photo prise après la chute en 2019 d'Omar el-Bechir, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 1989. Festival photo de La Gacilly: beauté et tourments du monde Des visiteurs devant une photo du Brésilien Sebastiao Salgado, exposée au Festival photo de La Gacilly, en Bretagne, le 1er juin 2023 / AFP Le visiteur retrouve également le long du parcours le travail du Brésilien de naissance Sebastiao Salgado avec notamment une série sur les peuples indigènes ou encore le photojournaliste Pascal Maitre qui consacre une série, intitulée Métropolis, à 12 villes dans le monde. Pas les grandes métropoles occidentales, mais ces villes d'un autre monde, en Afrique, en Asie, en Amérique latine. Il y présente entre autres La Rinconada qui culmine au Pérou, avec ses 50.000 habitants, à plus de 5.000 mètres d'altitude dans des conditions extrêmement difficiles. - Proche avenir assuré - Ces derniers mois, suite au Covid et aux difficultés économiques, y compris celle du Groupe Rocher (ex-groupe Yves Rocher, né à La Gacilly) qui a soutenu l'initiative dès ses débuts, le festival a craint pour son avenir, malgré plus de 300.000 visiteurs qui s'y pressent chaque année. Festival photo de La Gacilly: beauté et tourments du monde Des visiteurs allongés près de photos du Sud-Africain Brent Stirton, exposées au Festival photo de La Gacilly, en Bretagne, le 1er juin 2023 / AFP Les organisateurs se demandaient même si l'édition 2024 pourrait se tenir. Il manquait 200.000 euros pour boucler le budget d'un million, parmi lesquels 60% de fonds privés et "entre 16 et 20% de fonds publics", selon le président du festival, Auguste Coudray. Mais, bonne nouvelle, le vent a tourné dans le bon sens et "les trois prochaines années sont assurées", a affirmé à l'AFP M. Coudray. "Nous avons fait connaître nos difficultés et le soutien que nous attendions est venu. Nous sommes désormais sereins", s'est-il réjoui en résumant ce qui, à ses yeux, fait "la mission" du festival: "émouvoir, sensibiliser et partager notre espoir".
>> Lire la suite

Art. Exposition Isamu Noguchi : 3 choses à savoir avant d'aller voir l'exposition consacrée au ... (Sat, 03 Jun 2023)
Le LaM accueille la première grande rétrospective en France de Isamu Noguchi (1904–1988), artiste nippo-américain. Sculpteur, designer, architecte..., l'inventeur des iconiques lampes Akari fut un touche-à-tout génial, voguant entre les cultures et les disciplines. Pour en savoir plus, nous avons posé 3 questions à Sébastien Delot, directeur conservateur du LaM. Connu et pourtant inconnu, nous avons déjà toutes et tous croisé certains de ses objets de design les plus populaires comme ses lampes Akari, réalisées en papier et en bambou, inspirées des lanternes japonaises, que de nombreuses enseignes d’ameublement ont imitées. Né en 1904 à Los Angeles d’un père poète japonais et d’une mère écrivaine américaine, Isamu Noguchi a évolué toute sa vie entre Orient et Occident, après une enfance passée au Japon et une adolescence aux États-Unis. En 1927, il arrive à Paris et rencontre le célèbre sculpteur Constantin Brancusi, dont il devient l’assistant. Noguchi au LAM Noguchi au LAM • © FREDERIC IOVINO Voyageur infatigable, Noguchi a vogué toute sa vie entre les cultures et les disciplines en allant du dessin à la sculpture, du design à l’architecture, ou encore de l’aménagement paysager à la danse. Nourri par ses collaborations avec différentes personnalités comme la chorégraphe Martha Graham ou l’architecte R. Buckminster Füller, c’est une œuvre plurielle et riche que Noguchi a développée à l’échelle de l’objet, du corps, de l’espace domestique et du paysage. En 1927, Noguchi arrive à Paris et rencontre le célèbre sculpteur Constantin Brancusi, dont il devient l’assistant. Pour lui, l’important n’était pas de fabriquer des pièces uniques destinées à des galeries et à des musées, mais de concevoir des objets et des espaces pour la société. L’art pour lui devait investir le quotidien.   Noguchi est généralement associé au design alors qu’il est avant tout un artiste touche-à-tout qui se nourrit de plusieurs domaines. L’exposition du LaM, qui est la première de cette ampleur organisée en France, met en avant l’œuvre d’un créateur qui a cherché toute sa vie à « élargir les possibilités de la sculpture ». Elle permet aussi de mettre l’accent sur la manière dont ses rencontres et collaborations ont influencé son œuvre qui n’a cessé de brouiller les frontières entre sculpture, design, architecture et danse, tradition et innovation, art et artisanat. L’exposition présentée au LaM est la quatrième étape d’une circulation européenne (Barbican Centre de Londres, Museum Ludwig de Cologne et Zentrum Paul Klee de Berne). À chaque étape, le parcours de l’exposition s’enrichit et propose un autre regard sur l’œuvre de Noguchi. Noguchi au Lam Noguchi au Lam • © FREDERIC IOVINO Au LaM, il était notamment important de mettre en avant les liens qu’entretenait l’artiste avec la France, qui constitue un point d’ancrage tout au long de sa vie - il a notamment vécu à Paris de 1927 à 1929 et s’y est par la suite rendu à huit reprises. Le parcours permet de présenter la vie et l’œuvre de l’artiste de manière chronologique tout en proposant des salles plus historiques qui rejouent certaines des expositions iconiques de l’artiste. C’est une réelle traversée et découverte d’Isamu Noguchi qui est proposée au public ! Ce qui rend l’exposition exceptionnelle, c’est avant tout de pouvoir découvrir un artiste formidable ! Et de voir un ensemble important de ses œuvres en un seul et même lieu. Vous pouvez y découvrir des sculptures en laiton, en bronze, en pierre et, dans la salle suivante, des objets de design aux lignes futuristes, puis revenir à des productions figuratives, abstraites et au fil du parcours, vous émerveiller devant un nuage de lampes Akari, vous arrêter sur ses engagements politiques et sa conscience sociale… Sauf à ce que vous ayez prévu un voyage prochainement aux États-Unis, vous ne reverrez pas autant d’œuvres de l’artiste en Europe de sitôt ! Sébastien Delot, directeur-conservateur du LaM Découvrir ou redécouvrir l’œuvre d’un artiste qui incarne l’évolution de l’art moderne, l’internationalisation des productions artistiques, la mondialisation des sociétés occidentales et les croisements incessants entre les disciplines est une véritable chance ! Noguchi au LaM Noguchi au LaM • © LaM Une grande majorité des œuvres de Noguchi sont aujourd’hui conservées à la Isamu Foundation and Museum Garden de New York. Sauf à ce que vous ayez prévu un voyage prochainement aux États-Unis, vous ne reverrez pas autant d’œuvres de l’artiste en Europe de sitôt ! Exposition "Isamu Noguchi. Sculpter le monde" au LaM à Villeneuve d'Ascq du 15 mars au 2 juillet 2023.
>> Lire la suite

Choé Joo-Young révèle la végétation et les coquelicots dans son atelier à Nevers (Sat, 03 Jun 2023)
Choé est une artiste-peintre "Niverno-Coréenne", originaire de Corée du Sud et qui vient dans la Nièvre, au moins une fois par mois, depuis 1997, d’où la famille de son mari est originaire. C’est aussi dans ce département que la peintre découvre son monde artistique. Auparavant, le début de son parcours s’écrit en Asie : "Quand j’étais petite, je ne parlais pas. Je communiquais par dessin. J’ai d’abord appris à peindre, avant d’écrire et de parler". La peinture Sagunja Puis Choé Joo-Young découvre l’essence de sa pratique artistique. "Je suis autodidacte à la base. J’ai appris ensuite la calligraphie coréenne avec un maître. Je suis venu en France pour intégrer les Beaux-Arts de Versailles". La suite va l’amener à sa technique préférentielle : "Je suis repartie en Corée pour être affiliée à la peinture Sagunja". Choé Joo-Young, peintre et calligraphe reconnue, ouvre son atelier galerie à Nevers Cette technique, basée sur quatre végétations représentant le cycle de la vie, et dont les traits sont issus de l’alphabet Coréen, la subjugue. Le coquelicot sera alors la pièce manquante à son univers d’artiste. "C’est en me promenant en 1997 que je découvre cette fleur, à Béard. Elle semblait être un papillon. C’est en m’approchant que je la découvrais pour la première fois". Accueillir son public Choé est impressionnée par la légèreté de cette plante. Et veut prendre son temps pour la peindre. "Ma première publication date de 2007, soit dix ans après", sourit-elle. L’artiste-peintre peint avec plaisir devant son public. Ouvert depuis 2018, l’atelier de Choé, situé 15, rue du Puits du Bourg, est prêt à enchanter ses visiteurs. Cette escapade, couplée à la gentillesse de Choé, garantit un moment suspendu où les coquelicots, fleurs sauvages et cerisiers se côtoient. Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idées de sorties et d'activités dans votre région. Jusqu'au 5 juin, puis du vendredi au dimanche en juillet. Site : choe.e.monsite.com ; Mail : jadealleaume@yahoo.co.kr
>> Lire la suite

Maison à Saint-Tropez, instruments anciens, art africain : nos bons plans de la semaine ... (Sat, 03 Jun 2023)
Acheter de l'art africain, des instruments à cordes anciens, ou une propriété de rêve entre le massif des Maures et le golfe de Saint-Tropez ; investir dans l'immobilier logistique ou dans des PME ou ETI délaissées par la Bourse ; et se constituer une cagnotte en vue de la retraite pour les travailleurs indépendants : voilà nos bons plans de la semaine pour votre argent. Saint-Tropez, côté campagne Mise de départ : Profil de risque : Entre le massif des Maures et le golfe de Saint-Tropez, Gassin est un village de caractère à la fois sélect et paisible. C'est dans ce site vallonné et verdoyant de l'arrière-pays, à quelques minutes du littoral, que se love, au détour d'un petit chemin de terre, cette propriété provençale. D'une surface de 250 m2, cette maison construite en 2006 offre un décor intérieur de style vénitien avec quatre chambres équipées en suites. La sérénité qui se dégage de ce lieu tient aux 6.000 m2 de terrain bordés de bois et de vignes et au panorama dégagé qui balaie la campagne environnante. La maison dispose de plusieurs terrasses aménagées avec des orientations différentes. La propriété est équipée d'une piscine d'eau salée à débordement. L'enseigne Janssens immobilier affiche ce bien à 3.800.000 euros. Instruments du quatuor à cordes Mise de départ : Profil de risque : Véritables oeuvres d'art, les instruments de musique anciens sont depuis longtemps la cible des fondations et des collectionneurs avisés. La maison Aguttes orchestrera le 8 juin une vacation consacrée aux instruments du quatuor à cordes, à savoir le violon, l'alto et le violoncelle. Parmi ces 106 lots présentés, on relève de nombreux spécimens conçus par des luthiers de l'école française. C'est le cas d'un violon d'Auguste Delivet de 1905 ayant appartenu au sculpteur français Armand Martial, premier grand prix de Rome en 1913 (7.000 à 8.000 euros) et d'un violoncelle datant du XVIIIe siècle, fait à Mirecourt, dans l'entourage du maître luthier Antoine Nicolas (10.000 à 12.000 euros). Moins connus mais tout aussi cotés, plusieurs archets français seront également à l'honneur. Une exposition publique avant la vente est prévue les 6 et 7 juin. Jouer la carte de l'immobilier logistique Mise de départ : Profil de risque : Les placements immobiliers entièrement consacrés à la logistique et accessibles aux particuliers sont plutôt rares sur le marché. Voilà pourquoi le groupe Telamon a décidé de combler ce vide en lançant le fonds Nao Logistics. Spécialiste depuis vingt-cinq ans de la promotion et de la gestion de ces actifs de stockage pour le compte d'investisseurs institutionnels, le groupe propose depuis peu au grand public ce véhicule éligible à l'assurance-vie. A compter de ce mois-ci, il est référencé chez Ageas Patrimoine. D'abord axé sur la France puis sur l'Europe, le portefeuille de ce fonds comprendra à terme 70 % d'entrepôts, 20 % de parcs d'activités et 10 % de locaux industriels. « Résilient, cet immobilier affiche une belle visibilité en termes de dynamique de loyers. Au cours des cinq dernières années, ils ont affiché une progression cumulée de 20 %. Et cette tendance devrait encore se poursuivre au rythme de 5 % par an », avance Christophe Bouthors, président du groupe Telamon. Ce boom des valeurs locatives s'expliquerait par un « taux de vacance faible (4 %) et une activité de l'e-commerce toujours dynamique et consommatrice de surfaces. Dans le même temps, il devient plus difficile de créer de nouveaux bâtiments en raison d'une réticence des élus locaux à construire davantage », explique ce dernier. Le rendement « cible » de ce fonds devrait avoisiner 6 %. PER : mode d'emploi pour les indépendants Mise de départ : Profil de risque : Percevant des revenus irréguliers et peu prévisibles à long terme, les travailleurs indépendants (professions libérales, artisans, commerçants, etc.) redoutent la retraite. A l'arrêt de leur activité professionnelle, auront-ils mis assez d'argent de côté pour encaisser la chute de leurs revenus et vivre tranquillement leurs vieux jours ? Pour s'obliger à constituer une cagnotte en vue de cet objectif, le Plan épargne retraite (PER) s'avère un outil de placement idéal. « Une fois ouvert, le PER peut être alimenté à la carte : régulièrement, ponctuellement ou pas du tout s'il y a des moments où l'on ne peut rien épargner », rappelle Jean-Baptiste de Pascal, directeur délégué d'Inter Invest. De plus, le titulaire du PER a le choix de déduire (ou pas) cette somme versée de son impôt sur le revenu . Pour mémoire, le plafond de déduction pour les non-salariés est bien plus généreux que celui des salariés. Il représente jusqu'à 10 % du bénéfice imposable de l'année en cours, dans la limite de huit fois le prélèvement à la source, soit 81.835 euros cette année. L'art contemporain africain en plein essor Mise de départ : Profil de risque : Le marché de l'art contemporain africain a le vent en poupe . Selon le site Artprice, le volume de ses ventes a été multiplié par cinq au cours de la dernière décennie. L'an passé, les oeuvres d'artistes contemporains de ce continent ont fait l'objet de 2.700 transactions générant 63 millions de dollars aux enchères, contre 47 millions en 2021. C'est un filon à creuser par les collectionneurs en quête de créations singulières. « Deux événements internationaux ont contribué à la mise en lumière de cet art : la première foire d'art contemporain africain de Londres en 2013 et l'édition 2014 de la Biennale de Venise. Depuis, sa notoriété ne cesse de grandir avec un engouement des collectionneurs », souligne Christophe Person, de la galerie parisienne du même nom. Ayant quitté le monde de la finance il y a près de dix ans, cet expert s'est formé chez Christie's, puis a travaillé chez Piasa et Artcurial, se passionnant et se spécialisant sur ce segment de l'art en plein essor. En décembre dernier, il a ouvert sa galerie située rue des Blancs-Manteaux et expose jusqu'au 10 juin des oeuvres du Camerounais Samuel Fosso (1962), star de la photographie africaine. Il s'agit d'une série de onze clichés couleurs réalisés en 1997 pour fêter les 50 ans de l'enseigne Tati. Pour cette série « anniversaire » baptisée du nom de ce mythique magasin de Barbès , l'artiste a emprunté les articles vendus dans les rayons et parfois le célèbre code couleur de cette marque, soit le vichy rose et blanc. « Le Chef (celui qui a vendu l'Afrique aux colons) », autoportrait de Samuel Fosso, tiré de la série « Tati » (1997). « Le Chef (celui qui a vendu l'Afrique aux colons) », autoportrait de Samuel Fosso, tiré de la série « Tati » (1997).Samuel Fosso/Galerie Christophe Person Ici, l'artiste se met en scène avec des autoportraits affichant une dose d'humour et un brin de provoc. Il s'est tour à tour déguisé en différents personnages allant du pirate à la femme libérée, en passant par le rockeur, le golfeur et en Chef (celui qui a vendu l'Afrique aux colons). « Cette photo est la plus célèbre de cette série Tati car elle a été beaucoup publiée et exposée. Mais toutes ces images représentent les nombreuses facettes de la diaspora africaine », commente Christophe Person. Les tirages encore disponibles de ces photos (100 cm sur 100 cm) sont proposés entre 20.000 et 40.000 euros. « Small caps » dans le creux de la vague Mise de départ : Profil de risque : En bourse, tout est question de timing. Mieux vaut toujours acheter quand tout va mal (« au son du canon ») et vendre quand tout va bien (« au son du clairon »). Sur la base de cet adage boursier, la société Amiral Gestion est convaincue qu'il est temps de s'intéresser à nouveau aux « small caps », ces valeurs dont les capitalisations boursières unitaires sont inférieures à 1 milliard d'euros. « Leur valorisation est faible depuis un moment. Nous sommes passés d'une prime de 15 à 20 % en 2017 quand les actions étaient au plus haut, à une décote actuelle de 20 à 25 % », signale Raphaël Moreau, gérant coordinateur du fonds Sextant PME. « Souvent familiales ou dirigées par leurs fondateurs, ces PME et ETI affichent pourtant de belles réussites économiques et sont fréquemment leaders dans leur secteur », précise-t-il. Grands oubliés de la fête boursière de ces dernières années, où les investisseurs leur ont préféré les grandes valeurs de la cote réputées plus stables, ces titres pourraient, selon cette société de gestion, se réveiller. « Le point d'entrée actuel du marché est plutôt bas. C'est l'occasion de diversifier un portefeuille boursier et de se positionner sur du long terme », soutient Raphaël Moreau.
>> Lire la suite

 

 

 

sur Twitter