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CIBOX - Mise en service de l'atelier 3R à Revin - 07/06/2023 - Actusnews Wire (jeu., 08 juin 2023)
Mise en service de l'atelier 3R à Revin Une mise en service parfaitement en ligne avec le plan de marche Un nouveau jalon dans le projet industriel de Revin pour bâtir un industriel européen de la micromobilité électrique Démarrage des activités de production planifié pour la fin du premier semestre 2024 7 juin 2023 Cibox, expert français de la micro-mobilité électrique, annonce l'ouverture et la mise en service de l'atelier 3R (Réparation, Reconditionnement et Recyclage) à Revin. Cibox franchit un premier pas dans le cadre de son projet de site industriel dans le bassin Revinois avec l'ouverture de cet atelier de 1 200 M². Le site débute ses opérations à compter de ce jeudi 8 juin avec des équipes recrutées localement et ayant suivi une formation à Alfortville au cours des dernières semaines. L'atelier 3R assurera pour les produits de CIBOX mais également pour le compte d'autres marques ou enseignes, trois missions principales : La réparation (équipement, software, composants vélos et trottinettes électriques,) et la gestion des envois des pièces détachées auprès des clients particuliers ou professionnels ; Le reconditionnement des produits pour les préparer à une 2nde Vie ; jusqu'à la gestion des livraisons et commandes auprès des clients finaux ; Le recyclage au travers d'un champ d'intervention étendu prenant pleinement en compte les enjeux environnementaux liés à l'activité : démantèlement des produits en fin de vie, seconde vie des pièces détachées, pilotage du recyclage en particulier sur les batteries. La prochaine grande étape sera la mise en service de l'usine de mobilité sur la totalité du site de Revin (17 500 M²). Intégrant l'ensemble des process industriels stratégiques, comme la fabrication de cadres et l'assemblage des batteries, nécessaires à la production de vélos électriques, le site sera dimensionné pour une capacité de plus de 150 000 vélos électriques par an. Sa mise en service reste planifiée pour la fin du premier semestre 2024. Dans cette perspective, les investissements seront poursuivis en 2023 tant sur les outils que les ressources humaines requises. Ce projet technologique et industriel est au cœur de l'ambition fixée par Cibox de s'imposer aux premiers rangs des industriels européens de la micro-mobilité. Une ambition qui permettra à l'Entreprise de profiter pleinement de la forte croissance de ses marchés avec en ligne de mire un objectif réaffirmé : franchir à l'horizon 2027-2028 le cap des 100 M€ de chiffre d'affaires.  Prochaine actualité : Inauguration de l'Atelier 3R le 28 juin en collaboration avec la communauté de Communes Ardenne Rives de Meuse Si vous êtes actionnaire et que vous souhaitez y participer, merci de nous contacter à l'adresse suivante : fcharavay@actifin.fr Prochain rendez-vous : Chiffre d'affaires du 2ème trimestre 2023 le 19 juillet 2023 après Bourse Retrouvez toutes les informations sur : www.ciboxcorp.com À propos de Cibox Créée en 1995, Cibox est une entreprise technologique française spécialisée dans les produits électroniques grand public. Au fil des années, Cibox a acquis une grande expérience dans la conception de produits technologiques répondant aux attentes des consommateurs et des distributeurs. Aujourd'hui, l'offre s'articule principalement autour d'une gamme de produits de micro-mobilité électrique (trottinettes, vélos à assistance électrique, accessoires). Notre métier est de concevoir, fabriquer, entretenir des produits et services de mobilités douces pour les trajets de 3 à 30 km, qu'ils soient personnels ou professionnels. Afin de promouvoir ses solutions innovantes, Cibox a développé ses marques de produits (Scooty et yeep.me). En 2022, CIBOX a réalisé un chiffre d'affaires de 12,1 M€. L'action CIBOX est cotée sur Euronext Growth Paris (ALCBX - FR0000054322). Elle est éligible PEA et au PEA-PME. Contacts
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Un réseau d'approvisionnement quasi « industriel » en cannabis entre Espagne et France démantelé (Wed, 07 Jun 2023)
Après l’ouverture d’une information judiciaire en juin 2022, « nous sommes tombés sur un approvisionnement presque industriel qui alimentait tout le sud de la France avec un poids lourd qui faisait des rotations depuis l’Espagne en transportant plusieurs centaines de kilos de drogue deux à cinq nuits par semaine », a raconté le colonel Christophe Berthelin, commandant de la Section de recherches de la gendarmerie de Marseille. Le camion livrait des « plateformes » dans le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône ou les Pyrénées-Orientales d’où la drogue était ensuite acheminée vers des cités des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse et du Var, a expliqué le parquet de Marseille dans un communiqué mercredi. « Des liens » ont également été démontrés « avec des ressortissants français installés en Espagne, d’où provenait la résine » du cannabis qui était lui-même produit au Maroc, a-t-il ajouté. « Coup d’arrêt » Vendredi, une opération mobilisant 200 gendarmes appuyés par les forces d’intervention spéciales du GIGN a permis l’interception d’un semi-remorque avec 1,4 tonne de cannabis sur l’autoroute près d’Avignon, au niveau de Remoulins (Gard). Une quinzaine de personnes ont également été arrêtées dans les départements concernés. Lors des perquisitions à leurs domiciles ont été découverts 580 kilos supplémentaires de cannabis, 1,5 kg de cocaïne, des armes, des véhicules, des montres de luxe, des sacs de grandes marques et 128 000 euros. L’enquête sur les patrimoines des suspects continue, a précisé le colonel de gendarmerie. 11 mises en examen Mardi, une personne résidant en Espagne a été interpellée par la police de Malaga (sud de l’Espagne). À l’issue des gardes à vue, 11 personnes, « dont certaines connues dans le milieu du narcobanditisme », ont été mises en examen et neuf placées en détention provisoire. Le parquet parle d'« un coup d’arrêt » de ce trafic international « alimentant de nombreux départements du grand sud de la France ». Et « on peut imaginer que compte tenu des quantités colossales, cette opération va sans doute permettre de ralentir l’approvisionnement » des points de deal qui minent certains quartiers de Marseille mais aussi de plus petites villes comme Avignon, Carpentras ou Cavaillon, a ajouté le colonel Christophe Berthelin. Marseille dispose d’une Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) qui a compétence sur tout l’arc méditerranéen pour la grande criminalité, dont le trafic de drogues.
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Former 10.000 ingénieurs de plus par an, un investissement à 1 milliard d'euros (Wed, 07 Jun 2023)
C'est un "oui" franc mais sous conditions. La Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs (Cdefi) "soutient très fortement" les ambitions inscrites dans le projet de loi sur l’industrie verte, dont les mesures ont été présentées en conseil des ministres le 17 mai 2023. Mais elle "rappelle l’importance d’y associer des moyens pérennes pour atteindre ces ambitions, et cela quelle que soit la forme juridique de l’école (école interne, EPSCP, etc.)", écrit-elle dans un communiqué de presse. Pour rappel, ce projet de loi propose, entre autres, de former plus d’ingénieurs et de techniciens en augmentant les effectifs des écoles d’ingénieurs sous la tutelle de Bercy et en créant des places supplémentaires dans les cursus scientifiques. L'objectif affiché: diplômer 50.000 ingénieurs par an d’ici la fin du quinquennat, contre 42.800 en 2019. Le gouvernement veut aussi revaloriser la filière professionnelle et développer la formation continue dans l’industrie. Lire aussiLa course à "l’industrie verte" officiellement lancée en France "Depuis plusieurs années déjà, la conférence, qui représente plus de 200 écoles d’ingénieurs, 247.000 apprenants (bachelors en sciences et technologies, diplômes d’ingénieurs, masters, etc.) et 47.000 ingénieurs diplômés, appelle à des mesures fortes pour endiguer la pénurie de main-d’œuvre et plus particulièrement d’ingénieurs, qui sont la pierre angulaire des transitions industrielle, numérique, écologique", insiste la Cdefi. L'urgence de revaloriser les formations scientifiques Les premières mesures annoncées par le gouvernement sont "un signal très positif pour les écoles d’ingénieurs. La Cdefi estime qu’il faut diplômer entre 5.000 et 10 000 ingénieurs supplémentaires par an et appelle pour ce faire à un soutien important de l’État. Si France 2030 constitue un levier important, l’ensemble des écoles d’ingénieurs, quel que soit leur ministère de tutelle, doivent également bénéficier de moyens financiers et humains pérennes pour atteindre les objectifs fixés", souligne la conférence. "D’ores et déjà, 30 projets d’écoles d’ingénieurs adressant plusieurs thématiques prioritaires de France 2030 ont été identifiés par la Cdefi pour former 3.000 assistants ingénieurs et ingénieurs supplémentaires dès la rentrée 2023, et d’autres projets sont en cours de réflexion. Le besoin de financement correspondant à ces 30 projets et 3.000 cadres et cadres intermédiaires supplémentaires est d’environ 300 millions d’euros sur cinq ans. L’ambition globale affichée représente donc un investissement de la Nation, au travers des pouvoirs publics, des entreprises, des familles de l’ordre de 1 milliard d’euros afin de former 10.000 ingénieurs de plus par an", est-il développé dans le communiqué. Lire aussiLes meilleures écoles d'ingénieurs : la cote 2023 de Challenges La Cdefi rappelle également "qu’augmenter le nombre de jeunes dans les formations technologiques et d’ingénieurs implique d’augmenter significativement le nombre de candidats et de candidates dans ces formations. Positionner la culture scientifique au cœur de l’enseignement, redorer l’image des formations et métiers techniques et scientifiques, lutter contre les stéréotypes de genre dès le plus jeune âge, accroître l’attractivité des formations françaises auprès des étudiants internationaux et leur en faciliter l’accès doivent faire l’objet de mesures fortes." Par Julie Lanique A retrouver sur AEF info
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Ramonchamp. Les collégiens découvrent les métiers de l'industrie - Vosges Matin (Wed, 07 Jun 2023)
Sur plusieurs visites réparties sur trois jours, l’entreprise VT2i de Ramonchamp a accueilli les quatre classes de 4e  du collège Jules-Ferry du Thillot. Le but de ces rencontres était de présenter la société aux élèves et de leur montrer les différents métiers qui y sont exercés. Une proposition, au départ de VT2i en collaboration avec l’union des industries et métiers de la métallurgie), représenté par Thibaut Collin, afin que les élèves se projettent dans des filières d’orientation techniques, scientifiques, administratives et autres. Le programme des visites Les...
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Alpes du Sud. Le ministre de l'industrie répond aux suppressions d'emploi de Sanofi (Wed, 07 Jun 2023)
Les restructurations du géant pharmaceutique français se sont invitées dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Que compte faire le gouvernement face la suppression de 65 postes sur les 650 emplois du site Sanofi de Sisteron ? C’est la question piège posée par le député Insoumis des Alpes-de-Haute-Provence, Léo Walter, au ministre de l’Industrie, Roland Lescure. Ce mardi 6 juin, le parlementaire a fustigé les suppressions de postes des sites de productions de l’industriel français et dénoncé « le démantèlement de sa filière de principes actifs ».   Un « triangle de l’impossible » « Cette stratégie de long terme prévoit d’ici 2025 la vente, et donc l’abandon de la production de 400 molécules jugées trop peu rentables. La rentabilité, pour Sanofi, ce n’est pas l’intérêt des patients : c’est la garantie de faire plus de 30 % de marge. Sinon, on vend ! Or, ces 15 dernières années, Sanofi a touché plus d’un milliard et demi d’argents public, sous forme de CICE ou de Crédit d’Impôt Recherche. Dans le même temps, l’entreprise supprimait pourtant 7700 postes - dont près de 50 % des postes de chercheurs ; fermait 16 sites en France et versait plus de 30 milliards de dividendes à ses actionnaires » s’est insurgé l’élu. Le ministre de l’Industrie, Roland Lescure, après avoir ironisé en le remerciant de sa volonté, « comme toujours, de tout nationaliser », a évoqué les investissements liés au plan France 2030 , annoncé par Emmanuel Macron deux ans plus tôt. Des finances qui viseraient notamment « à régler le vrai triangle de l’impossible auquel fait face la politique industrielle de la santé française ». À savoir soigner à un coût raisonnable et en produisant davantage en France. « Nous rapatrions, au Nord de votre circonscription, un des principes actifs du paracétamol, de manière à ce qu’il soit reproduit en France » a lancé le ministre, en référence au projet, très politique, porté par Seqens en Isère. Quant à la fermeture d’unités à Sisteron, qui elles aussi fabriquaient des principes actifs de médicaments, le ministre a pointé la vétusté des outils industriels. « Fermer des installations obsolètes » « Vous le savez, innover, investir, suppose aussi parfois, malheureusement, de fermer des installations qui, elles, sont obsolètes. […] Les deux ateliers qui sont en cours de fermeture datent de plus de 50 ans. Vous le savez aussi, Monsieur le député, les 135 emplois qui, malheureusement, doivent être supprimés [65 sur le site de Sisteron et 70 sur celui d’Aramon, dans le Gard Ndlr], le seront sur la base de départs volontaires et de reclassement » a-t-il répondu, s’engageant à faire en sorte que Sanofi respecte ses engagements. L’un d’eux étant que près de la moitié des suppressions de postes du site de Sisteron concerne des départs en retraite qui ne seront pas remplacés.
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L'Allemand Mutares remporte la privatisation du groupe industriel portugais Efacec (Wed, 07 Jun 2023)
Le fonds allemand Mutares va acquérir auprès de l'État portugais la société industrielle Efacec, qui a appartenu à la femme d'affaires angolaise Isabel dos Santos avant sa nationalisation en 2020, a annoncé mercredi le gouvernement portugais. Le choix de Mutares a «été approuvé» mercredi lors d'un conseil des ministres, précise un communiqué du gouvernement. Le montant de cette opération, qui devrait se concrétiser au cours des deux prochains mois, n'a pas été précisé. «C'est une offre très confortable» pour l'État portugais qui garantit le maintien d'Efacec en tant que «grand projet industriel technologique», a assuré le ministre portugais de l'Économie Antonio Costa Silva lors d'une conférence de presse. L'offre de Mutares permettra notamment à «l'État de récupérer une grande partie, si ce n'est la totalité des investissements» dans le groupe depuis sa nationalisation il y a près de trois ans, qui «s'élèvent à 132 millions d'euros, plus 85 millions d'euros de garanties», a-t-il précisé. La société Efacec est présente dans les secteurs de l'énergie, de la mobilité électrique, de l'ingénierie et des transports. Le groupe, qui emploie plus de 2000 salariés, a subi une perte de 52 millions d'euros l'année dernière, contre un résultat négatif de près de 184 millions d'euros en 2021. Le gouvernement portugais avait annoncé en juillet 2020 la nationalisation de 71,7% du capital du groupe, qui avait connu des difficultés après le gel au Portugal des actifs d' Isabel dos Santos, son principal actionnaire, accusée de corruption par la justice de son pays. Le gouvernement portugais avait souhaité reprivatiser le groupe dans la foulée, mais le processus avait pris du retard pendant la période de pandémie de Covid-19.
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Le salon Intersud engage l'industrie biterroise - midilibre.fr (Wed, 07 Jun 2023)
La quatrième édition du salon Intersud s'est tenue ce mardi 7 juin, au parc des expositions de Béziers. L'évènement a été organisé par la CCI Hérault, avec le soutien de la CCI Occitanie.  Rencontres, réseaux et business : voilà les trois mots d'ordre de la 4e édition du salon Intersud, qui s'est tenu au parc des expositions de Béziers, ce mardi 7 juin de 9 h 30 à 16 h 30. Organisé par la CCI Hérault, et comme l'a annoncé son président André Deljarry, "le principal objectif d'Intersud est de renforcer le secteur industriel de la région Occitanie, de l’Hérault et de l’Ouest Hérault". L'une des principales initiatives de cette édition a été l'espace emploi, orientation et formation, destiné spécifiquement aux jeunes en recherche de contrats ou d'inspiration. La vice-présidente de la CCI Hérault, Katy Garcias, explique : "Le développement de notre industrie passe inévitablement par le développement de nos formations et nos compétences en la matière. Ce nouveau hall permettra de présenter les opportunités de carrière dans l’industrie et les offres d’emploi à saisir". "C'est grâce à ce genre d'évènement que j'ai pu trouver ma voie" Charline Carasso, en charge du stand du Purple Campus de Béziers, est très enthousiaste quant aux bienfaits du salon Intersud pour les alternants, les étudiants ou encore les élèves de 3e : "Les exposants sont très enclins à échanger avec les jeunes, ils leur partagent de bon cœur leurs parcours et leurs professions, c'est attrayant pour eux. Intersud aide à une meilleure compréhension, incite à se renseigner et à poser des questions. Cela donne une accessibilité autre, et à plus grande échelle. Tout le monde peut y trouver son compte". Un alternant d'une vingtaine d'années le confirme : "C'est en allant sur ce genre de salon que j'ai trouvé un contrat. C'est bien expliqué, c'est encourageant. Et puis, avec les nouveaux pôles comme "l'espace industrie du futur", on est mieux captivé car qu'on découvre que l'industrie ce n’est pas seulement des conditions pénibles et des travaux manuels. Il y a aussi la recherche, la robotique, les drones etc.". Tous concluent qu'ils ont beaucoup appris, et qu'il faudrait inciter davantage les adolescents à venir, dès la sortie du collège. 
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EVENEMENT. Une cheminée de 250 mètres de haut abattue ce mercredi dans le Gard, un ... (Wed, 07 Jun 2023)
C'est une géante d'un autre temps qui doit être abattue ce mercredi 7 juin, sur le site de l'ancienne centrale thermique d'EDF, à Aramon, dans le Gard. Cette cheminée domine le Rhône depuis ses 250 mètres de haut. Un important dispositif de sécurité va être installé. Cette immense cheminée rouge et blanche constitue l'un des symboles du passé industriel du Gard Rhodanien. Elle doit tomber du haut de ses 250 mètres sur le site de l'ancienne centrale thermique d'EDF d'Aramon, dans le Gard, vers 10 h 30, mercredi 7 juin. Composé de brique et de béton, l'ouvrage mesure 29 mètres de diamètre à sa base et 13 mètres de diamètre au plus haut. Des spécialistes de ce type de chantier vont le faire basculer en le fragilisant avec des charges explosives.  Si vous souhaitez assister au spectacle, il faut vous rendre avant 9h30 mercredi matin devant la salle Eugène-Lacroix, à Aramon, pour ensuite rejoindre le site La Lône. Sur place, une quarantaine de photos de la cheminée, prises par les Aramonais, seront exposées. Mais attention, à partir de 9h30, plusieurs accès routiers seront fermés dans le secteur et ce jusqu'à la fin de la matinée : La RD2 (Beaucaire-Avignon / Avignon-Beaucaire) depuis le barrage de Vallabrègues et jusqu’au rond-point devant l'entreprise Sanofi. RD 126 (Aramon-Montfrin / Montfrin- Aramon) depuis l’entrée de ville au niveau du lotissement des Charmettes (mas du Lapin) et jusqu’à la jonction de la RD126 et RD500.  RD702 (Quartier les agasses – jonction entre la RD126 et la RD2). Leur fermeture est prévue jusqu'à 11h30, sauf la RD702 (quartier des agasses) qui restera fermée toute la journée. La circulation fluviale sera aussi mise à l'arrêt entre 9h30 et 11h30. Un important dispositif de gendarmerie et de policiers municipaux sera déployé sur Aramon. L'usage de drônes est interdit dans un rayon de 500 mètres autour de la centrale. La centrale d’Aramon, située sur la rive droite du Rhône, était dédiée depuis 1977 à la production électrique avec du fioul. Après avoir produit de l'électricité pendant 40 ans, elle a cédé ses 55 hectares à un parc photovoltaïque, capable d’alimenter 3500 foyers. Lorsque elle tournait à pleine puissance, cette centrale comptait deux unités de production capables de produire l’équivalent de la consommation de la ville de Marseille. La centrale d’Aramon produisait lors de pics de consommation électrique, en période de grands froids ou d’indisponibilité d’autres moyens de production. Avec la crise pétrolière de 1973, l’ensemble des moyens humains et financiers se sont tournés vers l’énergie nucléaire pour garantir l’indépendance énergétique de la France. L'avénement du nucléaire a signé l'arrêt de mort du thermique. Devenue trop chère à faire fonctionner, la centrale d’Aramon a été de moins en moins sollicitée, avant d'être mise définitivement à l'arrêt en avril 2016.
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La mode créative fait entendre sa voix auprès de l'Union européenne - Fashion Network (Wed, 07 Jun 2023)
Publié le 7 juin 2023 Temps de lecture 4 minutes Télécharger Télécharger l'article Imprimer Cliquer ici pour imprimer Taille du texte aA+ aA- Publié le 7 juin 2023 Pour la première fois, l’European Fashion Alliance (EFA), forte de ses vingt-cinq fédérations professionnelles de la mode, s'est adressée publiquement à l’Union européenne. Les plus hautes instances de l’industrie de la mode créative sont intervenues dans le cadre d’une réunion exceptionnelle, qui s’est tenue au Parlement européen de Bruxelles ce mercredi 7 juin, donnant leur avis sur un certain nombre de thèmes urgents, telles la durabilité et l’écoconception, alors que l’UE doit approuver dans les prochains mois de nouvelles réglementations décisives sur ces questions.  
Les représentants de l'EFA lors de leur rencontre inédite à Bruxelles mercredi - ph DM Plus d’un participant n’a pas hésité à qualifier cet événement "d’historique". "C’est une prise de parole inédite de la part de l’industrie de la mode créative. Jusqu’ici, il n’y avait pas une voix identifiée dans ce type de débat politique et européen. Face aux nombreuses réglementations européennes qui s’annoncent, nous entendons participer au débat et faire valoir nos spécificités", résume Pascal Morand, président exécutif de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode.   "Jusqu’ici, nous avions pris des initiatives individuelles pour approcher les instances européennes, en nous présentant en ordre dispersé. Certes, il y existe déjà des acteurs de l’industrie textile au niveau européen comme Euratex, mais toute la dimension culturelle et créative du secteur de la mode n’était pas représentée par une institution officielle. Avec l’EFA, c’est désormais chose faite", renchérit Carlo Capasa, le patron de la Camera nazionale della moda italiana (CNMI). Fondée en juin 2022, l’EFA est composée de 29 membres, 25 fédérations de la mode, représentant 23 pays, 10.000 PME et 11 Fashion Weeks. Publicités Pas d’hémicycle, mais une discrète salle de réunion autour d’un petit-déjeuner très matinal, ouverte par l’eurodéputé allemand Christian Ehler, coordonnateur pour la Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie et rapporteur sur la stratégie de l’UE pour des textiles durables et circulaires, qui a souligné d’emblée comment jusqu’ici Bruxelles manquait d’interlocuteurs dans ce secteur. "Nous avons besoin de votre expertise. Sans vous, cela ne peut pas marcher. C’est maintenant que se décide le futur face aux défis du développement durable et du changement climatique", a-t-il déclaré.   La question est d’autant plus urgente que, pour la première fois, l’Europe va destiner 2,3 milliards d’euros à un programme de recherche dans l’industrie créative (le secteur créatif général, pas seulement celui de la mode), d’où l’importance pour l'industrie de la mode de faire entendre ses exigences. "En termes pratiques, nous avons besoin d’interlocuteurs pour dialoguer et des projets concrets à financer. C’est maintenant que ça se décide, d’autant qu’1 milliard d’euros supplémentaire doit être alloué à la fin de l’année à un programme sur la recherche textile", indique encore Christian Ehler, qui a créé en 2014 avec la française Pervenche Berès l’Intergroupe Industries culturelles et créatives du Parlement européen.  
L'intervention de Thierry Breton face aux représentants de l'EFA - ph DM C’est le commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton, qui a lancé la discussion, mettant en avant les thèmes cruciaux de la durabilité, de l’entreprenariat et de la protection de la propriété intellectuelle. "Certains de nos collègues n’ont pas encore réalisé combien vous êtes importants. Nous souhaitons vous soutenir dans ce moment décisif de changements au niveau mondial", a-t-il lancé en s’adressant aux représentants de l’EFA. "Votre industrie est à un tournant. Nous sommes là pour vous aider. Vous êtes leaders dans ce secteur et nous voulons que vous continuiez dans votre rôle de pionnier.".   L’autre sujet phare de la discussion était centré sur la proposition que la Commission européenne a adopté le 30 mars 2022 concernant le nouveau règlement sur l’écoconception pour des produits durables (Ecodesign for Sustainable Products Relugation - ESPR), qui doit être discutée devant le Parlement et adoptée en 2024 avec une potentielle entrée en vigueur en 2025.  Ce texte introduit, entre autres, un passeport numérique pour une vaste gamme de produits dont les vêtements. Surtout, il stipule l’interdiction de détruire des vêtements neufs invendus, mais aussi l’interdiction de recycler les invendus. Cette mesure vise en particulier la fast fashion pour la pousser à produire moins.   Or, comme le fait remarquer Pascal Morand, "pour beaucoup de marques, recycler fait partie d’une démarche de processus circulaire. Il y a le risque que l’on enlève ainsi tout un pan d’économie circulaire, et que l’on freine la motivation des créateurs à s’engager dans cette démarche". "Avec cette réglementation ESPR, dont nous sommes partie prenante, il y a des enjeux à court terme, en parallèle du calendrier de la législation française en matière d’écodesign. C’est très important pour nous de prendre position", poursuit-il.   "Sans compter qu’il y a aussi la concurrence internationale. Il est clair qu’il faut se battre au niveau mondial pour rendre la mode durable. Nous avons une seule planète ! Nous devons donc travailler sur des règles éthiques tous ensembles, mais aussi sur l’innovation technologique. Ce sont les deux éléments qui constitueront la mode du futur", conclut Carlo Capasa.   Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2023 FashionNetwork.com
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Le groupe industriel STIF intègre l'activité d'injection avec la reprise de NSI Plastique (Wed, 07 Jun 2023)
Avec l’acquisition de la PME de Saint-Martin-du-Fouilloux NSI Plastique, le groupe STIF (Société de tôlerie industrielle française) relocalise une activité qu’elle sous-traitait auparavant auprès d’une entreprise portugaise. "Nous avons eu l’opportunité de reprendre NSI Plastique, indique José Burgos, directeur général de STIF, ce qui va nous permettre de fabriquer en interne, à quelques kilomètres de chez nous, les produits en injection plastique que nous sous-traitions, comme certains godets pour la manutention de marchandise en vrac. Nous avons acquis 70 % des parts de l’entreprise et Pascal Aram, qui en était le propriétaire, en conserve 30 % tout en demeurant directeur général." Projets de développement Avant la reprise, qui est la première opération de croissance externe pour le groupe STIF (32 M€ de CA 2022, 150 collaborateurs dont 120 en Maine-et-Loire), NSI Plastique employait 7 collaborateurs pour un chiffre d’affaires d’environ 700 000 euros. L’entreprise a été renommée STIF Plastic, conserve ses marchés et ajoute à sa production ce qui était auparavant réalisé par le sous-traitant portugais. "Elle possède des capacités de production suffisantes pour cela, ajoute José Burgos, et STIF Plastic devrait doubler son chiffre d’affaires l’an prochain pour atteindre environ 1,5 million d’euros." D’autant que le groupe de Saint-Georges-sur-Loire nourrit pour sa filiale d’autres perspectives de développement : il envisage pour 2024 d’y réaliser des investissements, avec la construction d’une salle blanche, qui lui permettrait d’ouvrir de nouveaux marchés, entre autres dans l’industrie pharmaceutique. Parallèlement, le groupe STIF, spécialisé dans la fabrication de godets pour la manutention en vrac et la production des panneaux anti-explosion, poursuit la préparation pour son introduction en Bourse. Prévue en septembre 2023, elle devrait permettre au groupe, qui réalise 70 % de son activité à l’export de se développer fortement à l’international sur un nouveau marché, celui des équipements anti-explosion pour les groupes de stockage d’énergie électrique.
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