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services financiers / assurances / AGF (Assurances générales de France)

agf magazine n° 05
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septembre 1999
document article1264 mots (7698 caractères | 5,13 feuillets), auteur: Bruno CargnelliBruno Cargnelli
Venezuela
croissance dans un pays en crise
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Fondée initialement, en 1952, par Riunione Adriatica di Sicurta, une compagnie italienne, Adriatica de Seguros est devenue filiale d'Allianz depuis une quinzaine d'année. Aujourd'hui, dans un Venezuela en crise, elle a réussi à s'imposer, notamment auprès de grandes entreprises industrielles. Celles-ci représentent près de 70% de son chiffre d'affaires en 1998. Mais Adriatica, dont le logo représente un hexagone sur fond bleu qui rappelle étrangement celui des AGF, a également d'autres ambitions.

1995: la crise bancaire frappe le Venezuela de plein fouet. Le pays entre dans une récession profonde, dont il n'est, aujourd'hui, pas encore sorti malgré les déclarations volontaristes du très controversé président Chavez. L'inflation atteint des sommets, dans un climat marqué par une grande instabilité politique. C'est pourtant cette même année que Max Thiermann, nouvellement nommé à la tête d'Adriatica de Seguros, choisit de mettre à profit afin de démarcher de grandes sociétés industrielles. Celles-ci sont en effet quelque peu méfiantes vis-à-vis des compagnies locales, très affectées par la crise bancaire.
Il mènera cette action avec l'appui marqué de la filiale brésilienne, et du groupe dans son ensemble. «Jusqu'à cette date, nous nous étions essentiellement concentrés sur le marché de l'assurance-vie et l'IARD individuelle, explique le Directeur de la filiale. À partir de 1995, nous avons cherché à construire un véritable portefeuille de compagnies industrielles, en assurance directe ou réassurance pour des risques tels que les tremblements de terre, l'incendie, ou la conception des sites de production.» Alcatel, des banques locales, Coca-Cola, Elf-Atochem, Olivetti, L'Oréal et autres Rhône-Poulenc vont rapidement comprendre l'intérêt de souscrire leurs contrats auprès d'une compagnie adossée à un groupe solide. La stratégie s'avère payante. Elle permet à la filiale des AGF de se classer, en 1998, au cinquième rang dans le pays, avec 6,6% de parts de marché, sur les talons de la quatrième compagnie Orinoco.

Réorientation stratégique

Cette réorientation s'est avérée stratégique, car après près de 10 ans de débats et de promesses, l'ouverture du marché de l'assurance Santé individuelle aux compagnies privées continue d'être repoussée. Le premier projet de la sorte date déjà de 1989, lors du premier mandat du président Chavez. Face aux dysfonctionnements nombreux de la sécurité sociale, dont pâtissent les 23 millions de Vénézuéliens avec philosophie, celui-ci s'était engagé à libéraliser le marché. Il n'eut cependant pas le temps d'entériner une telle décision avant sa destitution par le parlement.
Attendant de profiter de l'hypothétique entrée en vigueur de cette mesure -un nouveau projet est à l'étude -, Adriatica de Seguros , est d'ores et déjà, bien implantée à travers le pays. Le siège, basé à Caracas, est en lien constant avec les 10 délégations basées dans les principales villes vénézueliennes, par le biais d'un réseau informatique performant. Celui-ci permet la mise à jour des informations en temps réel, et donc un fonctionnement décentralisé.
Sur le terrain, les 380 employés d'Adriatica de Seguros sont relayés par une centaine d'agents exclusifs et près de 700 courtiers et agents non exclusifs qui distribuent ces produits. Disposant d'une bonne notoriété, la filiale réalise 1/3 de son chiffre d'affaires grâce aux assurances auto, et 22% en IARD. Dans les 50% restants, les assurances santé et vie ne représentent que 6% du CA de la compagnie en 1998… contre 29% en moyenne entre 1995 et 1997. «Cette baisse en pourcentage ne correspond pas à un recul de la filiale sur ce marché, précise Max Thiermann. Elle est le fruit de notre action ciblée auprès des entreprises, qui a considérablement augmenté notre CA , réduisant d'autant la part de l'assurance-vie qui, elle, est restée stable ou en légère diminution du fait de la crise».
Dans un pays en crise profonde, Adriatica de Seguros a réussi le double pari de croître en diversifiant ses activités, et de préparer l'avenir. Car avec des richesses minières encore inexploitées, mais aussi des paysages qui séduisent de plus en plus les touristes et voyageurs du monde entier, le Venezuela reste, au delà des problèmes actuels, un pays d'avenir.

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Dans un pays en crise profonde, Adriatica de Seguros a réussi le double pari de croître en diversifiant ses activités, et de préparer l'avenir.

«Cette baisse en pourcentage ne correspond pas à un recul de la filiale sur ce marché, précise Max Thiermann. Elle est le fruit de notre action ciblée auprès des entreprises, qui a considérablement augmenté notre CA , réduisant d'autant la part de l'assurance-vie qui, elle, est restée stable ou en légère diminution du fait de la crise»
image article locuteur 02 name NOM Thiermann, Max - Directeur, Adriatica de Seguros
in agf magazine n° 05 - septembre 1999
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CHIFFRES CLÉS (1999)
Le Venezuela en chiffres
Superficie: 917 000 km2
Capitale: Caracas, qui comme la plupart des grandes villes est située sur la côte
Population: 23 millions d'habitants
PNB 90 Mds US$
PNB/tête: 4 000 $/personne/an. C'est à dire le même niveau qu'au début des années 1970: instabilité politique et crise économique sont passées par là!
Croissance: +0,5% en 1998. 1999 devrait marquer le retour de la récession: on prévoit une croissance négative de l'ordre de -7% à -9%
Inflation: +30% en 1997. Cette année, elle devrait se situer aux alentours de +20 à +25%
Principales ressources du pays: - pétrole: exploité depuis les années 30, il représente la moitié du PNB et 2/3 des exportations du pays. - minerai de fer et bauxite - gaz naturel - hydro-électricité - tourisme


Ouragans… et tremblements de terre
Le Venezuela - y compris l'île de Margarita, située dans les Caraïbes - n'est pas situé dans la zone où les risques de cyclones et ouragans sont les plus élevés. Cette "Ceinture des Cyclones" , centrée sur les Caraïbes et qui s'étend jusqu'en Floride, n'affecte pas le pays, qui a d'ailleurs été épargné par le dernier en date: le Cyclone Mitch. Par contre, le tremblement de terre de 1967, qui fit des dégâts assez importants à Caracas, la capitale, est encore dans les mémoires. De même que celui de 199, de grande magnitude, mais qui eut heureusement lieu dans l'Est du pays, une région non habitée.

Or noir en Orénoque
Il ne s'agit pas du titre d'un épisode inédit des aventures de Tintin, mais bien de ce qui reste une ressource majeure du pays. La découverte de gisements encore inexploités en Orénoque a attisé récemment les convoitises de toutes les compagnies pétrolières de la planète. Mais si le pétrole représente encore + de 40% du PNB national, l'or noir n'est plus ce qu'il était. Après une phase euphorique qui a permis le développement du pays et la construction de grandes infrastructures dans les années 1950-1960, la crise des années 70 a sonné le glas de la rente pétrolière pour le Venezuela. Le gouvernement a alors décidé de nationaliser les sites de production. Résultat: un gouvernement de plus en plus riche face à une population de plus en plus pauvre, ne bénéficiant pas de ces entrées d'argent frais.

Corruption, destitution de présidents, coups d'états avortés, émeutes… la vie politique vénézuelienne a été agitée ces dix dernières années. Dans ce contexte Adriatica de Seguros, a cependant su s'imposer auprès de grandes compagnies en proposant des contrats adaptés. Avec les vénézueliens, elle attend quelque peu résignée, la promulgation d'une nouvelle constitution, qui devrait clarifier la situation. C'est du moins ce que tout le monde espère, tout en se préparant à de nouveaux rebondissements.



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«Jusqu'à cette date, nous nous étions essentiellement concentrés sur le marché de l'assurance-vie et l'IARD individuelle, explique le Directeur de la filiale. À partir de 1995, nous avons cherché à construire un véritable portefeuille de compagnies industrielles, en assurance directe ou réassurance pour des risques tels que les tremblements de terre, l'incendie, ou la conception des sites de production.»
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in agf magazine n° 05 - septembre 1999

«Cette baisse en pourcentage ne correspond pas à un recul de la filiale sur ce marché, précise Max Thiermann. Elle est le fruit de notre action ciblée auprès des entreprises, qui a considérablement augmenté notre CA , réduisant d'autant la part de l'assurance-vie qui, elle, est restée stable ou en légère diminution du fait de la crise»
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in agf magazine n° 05 - septembre 1999

services financiers / assurances / AGF (Assurances générales de France)

> agf magazine n° 06 > rubrique: vie du groupe> page: 10
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novembre 1999
document article582 mots (3975 caractères | 2,65 feuillets), auteur: Bruno CargnelliBruno Cargnelli
AGF Banque
Une nouvelle banque au service du réseau
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En décembre dernier AGF Banque et Athéna banque ont fusionné. Leurs activités respectives sont désormais regroupées au sein d' une même structure baptisée qui a logiquement conservé le nom d'AGF Banque.

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Une offre résolument au service de la croissance
Capter, conserver, conquérir: ces trois mots-clefs symbolisant des temps forts de la relation clientèle structurent toute l'offre de services bancaires d'AGF Banque. Ils résument l'ambition d'une structure destinée à concevoir des produits performants, et à appuyer les réseaux dans leur commercialisation.

Capter
Pour capter l'attention d'un client, AGF Banque met à disposition des réseaux une série de produits court terme, afin de faciliter les transferts de capitaux sur les supports Vie.
Services concernés: comptes rémunérés, comptes titres.

Conserver

Les gammes de produits Crédit Épargne ont pour objectif de permettre aux différents réseaux de contribuer efficacement à la protection du portefeuille client.

Conquérir

Pour permettre aux réseaux de séduire et conquérir de nouveaux clients, AGF Banque a conçu une gamme de produits permettant d'augmenter la collecte sur les supports Vie. Deux grands axes ont été retenus : patrimonial, avec le renforcement des comptes courants d'associés, et offensif, avec des services de financement d'actif à crédit.


Produits clef-en-main
Après avoir conçu les produits en lien avec les directions commerciales de réseau, AGF Banque propose également une gamme complète de services pour accompagner leur lancement. Exemple concret, lors du lancement de Patrimonys, une formation conçue à destination des agents généraux présentait le produit dans le détail. Outre une série de documents expliquant le concept, l'identification des utilités, un planning d'intervention d'experts a été établi. Des formations des chargés de clientèle AGF Banque ont été organisées afin de leur permettre de répondre efficacement aux interrogations des différents réseaux. Un lancement véritablement "clef-en-main



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services financiers / assurances / AGF (Assurances générales de France)

> agf magazine n° 06 > rubrique: vie quotidieenne> page: 28
document index référence REF agfmag06_02
novembre 1999
document article1554 mots (10051 caractères | 6,7 feuillets), auteur: Bruno CargnelliBruno Cargnelli
Formation
Les Centres de formation font leur révolution culturelle
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Destinées à l'ensemble des collaborateurs d'AGF Assurances, les stages de formation ont subi une refonte en profondeur. Objectif recherché: le développement des convergences entre les trois réseaux, et la préparation du lancement, dès le début de l'année prochaine, de produits communs. Le signe le plus tangible de cette "révolution" est sans conteste la création d'un nouveau Centre de Nogent-sur-Marne, qui fonctionnera en synergie avec celui, existant, du Pontet.

«La direction de la formation a été créée lors de la mise en place d'AGF Assurances, avec un triple objectif, explique Marc Burckel, Directeur de la formation. Il s'agit, d'une part de nous adapter à la réalité de la nouvelle organisation , avec le fonctionnement décentralisé des six régions et, dans le même temps, de rentrer rapidement dans une phase opérationnelle autour du lancement, en fin d'année, du premier produit commun: Tellus, contrat d'assurance-vie multisupport. Enfin, toujours dans une logique opérationnelle, il s'agit de préparer et mettre en place les formations pour l'année 2000».

"Creuset de convergence"

Au cours du dernier trimestre 1999, 300 inspecteurs commerciaux assurance dommages et personnes (ICAD et ICAP), ont ainsi suivi un stage dont l'objectif était de préparer la mise en place, dès le premier janvier 2000 des circonscriptions AGF/PFA et Allianz. Des stages qui, outre les aspects opérationnels mettent également l'accent sur l'appropriation des "cultures" prééxistantes au sein des trois réseaux.
Outre la dimension opérationnelle, les nouvelles formations revêtent une dimension culturelle marquée: « il s'agit de contribuer au rapprochement des modes de fonctionnement des trois réseaux, en devenant un véritable creuset de convergence»insiste Marc Burckel.

Concrètement, les formations seront désormais dispensées dans deux centres de formations: Le Pontet et Nogent-sur-Marne.
Le Centre du Pontet, près d'Avignon, qui accueillait précédemment les stagiaires d'Athena Assurances, a été réorganisé afin de répondre aux besoins des trois réseaux. Il couvrira, à partir du premier janvier 2000, les trois régions du Sud de la France. «Jusqu'à cette date, l'accent sera mis sur les formations de convergence à destinations des Inspecteurs et des délégués commerciaux des régions Sud, explique Philippe Guérin, Directeur du Centre du Pontet. Les premières réactions de stagiaires ICAP et ICAD sont, dans l'ensemble, très positives, tant par rapport à la nouvelle configuration du centre, qu'en termes de contenu des formations dispensées». Dès le début d'année prochaine, l'ensemble des inspecteurs seront donc en mesure d'animer des circonscriptions incluant des agents généraux issus des trois compagnies.

"Clones"

Pour les trois régions Nord, le nouveau Centre de Nogent-sur-Marne, dispose de fonctionnalités parfaitement identiques à celles de son "clone" méridional. Situé à proximité de la gare de Nogent-Le Perreux, accessible par l'autoroute A4, mais aussi par la nouvelle ligne de métro Éole, le nouveau bâtiment de 2000 m2 est capable d'accueillir 120 stagiaires, dans un environnement calme et agréable, à proximité de Paris. Une localisation centrale, qui permet de se rapprocher des "clients" des trois DR de Strasbourg, Bercy et de Rennes
«Nous disposons de quatorze salles de formation traditionnelles, de deux salles de "phoning", et de quatre salles informatiques équipées des systèmes Lagon, Archipel et Magellan, détaille Jean Châtel, Directeur du nouveau Centre. San oublier "La Guinguette", une salle de détente particulièrement appréciée pour son côté convivial». Douze formateurs travaillent à temps plein au sein du Centre de Nogent. Chacun d'entre eux est spécialisé par marché, assurant les formations spécifiques pour les marchés des particuliers, des Professionnels et des entreprises , un quatrième pôle, baptisé Environnement Agence, ayant la charge de dispenser les formations spécifiques, mises en place dans le cadre de l'école de vente. Une structure et un fonctionnement que l'on retrouve, bien sûr, au Pontet.

Tellus, Pleins Phares: les premiers produits communs

Les premières formations de convergence à destination des ICAD et ICAP ont commencé, à Nogent le 6 septembre dernier, avant même l'inauguration officielle du Centre, le 26 octobre. Une manifestation qui s'est déroulée en présence de la Direction Générale du pôle 1, de représentants des Directions Régionales, des Directeurs commerciaux et de partenaires tels que la mairie de Nogent où la Direction du Pavillon Ballard, une salle de spectacle avec laquelle le Centre a noué des relations particulières afin d'offrir aux stagiaires des soirées culturelles. Tout sera donc en place, en début d'année prochaine pour entrer dans le vif du sujet: le lancement de produits communs.

Dès le début de l'année 2000, à la suite des formations de convergence, les premiers stages produits à destination des agents généraux seront organisés dans les deux Centres. «Dans un premier temps, il s'agira de former les agents, à Tellus, produit d'assurance-vie commun aux trois réseaux, reprend Marc Burckel. Puis, dès le mois d'avril 2000, débuteront les formations concernant "Pleins Phares", produit d'assurance auto commun». Grâce à la mise en place de produits de formation adaptés, la convergence des réseaux entre donc clairement dans une phase opérationnelle. «Notre priorité actuelle est, sans conteste, la convergence, ajoute Marc Burckel. Mais nous recensons par ailleurs les formations dispensées jusqu'alors dans les trois réseaux, avec l'objectif de bâtir un nouveau programme de formations complémentaires, notamment comportementales, en nous appuyant sur les meilleures pratiques identifiées au sein des trois compagnies. Nous modernisons également les outils en misant sur des supports plus conviviaux et interactifs. Un CD-Rom d'auto-formation à Tellus sera d'ailleurs diffusé au moment du lancement du produit».

La commission formation, qui fonctionne dans une configuration groupe, incluant des représentants des 3 compagnies travaille par ailleurs à la refonte du plan de formation initiale. Une formation diplomante commune, à destination des futurs agents généraux, bénéficiant du label ENAS devrait donc prochainement voir le jour.

Le Pontet vu par les stagiaires
"Découverte des produits et enrichissement mutuel"


Gérard Monlahuc, inspecteur commercial assurances de personnes en région Bourgogne a récemment suivi deux stages de formation au centre du Pontet. «Le premier concernait les assurances collectives précise-t-il. Quant au second stage, il était destiné à préparer le lancement de Tellus, premier produit 3A. Dans les deux cas, j'ai été pleinement satisfait des prestations: les présentations produits sont effectuées de manière très professionnelle, le cadre est agréable et les services comme la logistique sont tout à fait à la hauteur» . Un avis partagé par Éric Ducroux, Inspecteur général assurances dommages pour la même région Bourgogne, qui a suivi un stage de convergence de deux jours et demi au Pontet. «Le cadre est sympathique et favorise l'émergence d'une bonne ambiance, déclare-t-il. Les présentations produits nous permettent de faire un tour d'horizon approfondi, et nous donne les clefs pour travailler efficacement lors du retour en agence». Éric Ducroux insiste également sur l'échange d'expérience: «les stages sont l'occasion de confronter nos façons de travailler, et d'appréhender les différences de pratiques entre les réseaux, insiste-t-il. Ce partage d'expérience est, pour moi, fondamental, car il permet un enrichissement mutuel .»



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«La direction de la formation a été créée lors de la mise en place d'AGF Assurances, avec un triple objectif, explique Marc Burckel, Directeur de la formation. Il s'agit, d'une part de nous adapter à la réalité de la nouvelle organisation , avec le fonctionnement décentralisé des six régions et, dans le même temps, de rentrer rapidement dans une phase opérationnelle autour du lancement, en fin d'année, du premier produit commun: Tellus, contrat d'assurance-vie multisupport. Enfin, toujours dans une logique opérationnelle, il s'agit de préparer et mettre en place les formations pour l'année 2000»
image article locuteur 01 name NOM Burckel, Marc - Directeur de la formation, AGF
in agf magazine n° 06 - novembre 1999

« il s'agit de contribuer au rapprochement des modes de fonctionnement des trois réseaux, en devenant un véritable creuset de convergence»
image article locuteur 02 name NOM Burckel, Marc - Directeur de la formation, AGF
in agf magazine n° 06 - novembre 1999

«Jusqu'à cette date, l'accent sera mis sur les formations de convergence à destinations des Inspecteurs et des délégués commerciaux des régions Sud, explique Philippe Guérin, Directeur du Centre du Pontet. Les premières réactions de stagiaires ICAP et ICAD sont, dans l'ensemble, très positives, tant par rapport à la nouvelle configuration du centre, qu'en termes de contenu des formations dispensées»
image article locuteur 03 name NOM Guérin, Philippe - Directeur du Centre de formation du Pontet, AGF
in agf magazine n° 06 - novembre 1999

«Nous disposons de quatorze salles de formation traditionnelles, de deux salles de "phoning", et de quatre salles informatiques équipées des systèmes Lagon, Archipel et Magellan, détaille Jean Châtel, Directeur du nouveau Centre. San oublier "La Guinguette", une salle de détente particulièrement appréciée pour son côté convivial»
image article locuteur 04 name NOM Châtel, Jean - Directeur du Centre de formation de Nogent-sur-Marne, AGF
in agf magazine n° 06 - novembre 1999

services financiers / assurances / AGF (Assurances générales de France)

> agf magazine n° 06 > rubrique: savoir-faire> page: 22
document index référence REF agfmag06_03
novembre 1999
document article796 mots (4932 caractères | 3,29 feuillets), auteur: Bruno CargnelliBruno Cargnelli
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«Dès le début de l'été, chaque commercial Assurfinance (AF) s'est vu désigner un chargé d'affaires du réseau Santé, avec lequel il a travaillé en binôme afin d'identifier, au sein de son portefeuille de clients , ceux susceptibles d'être intéressés par un contrat Santé», explique M. Depaepe, Inspecteur Général Ouest du réseau AF.
Concrètement, les contacts réguliers entre les membres des binômes ont permis au réseau Santé, en s'appuyant sur les revues de portefeuilles et les recommandations pouvant aller jusqu'à l'organisation de rendez-vous communs, d'amplifier considérablement son action commerciale auprès de la cible des travailleurs non-salariés Senior.
«Les résultats de cette campagne ont été très satisfaisants pour le réseau Santé, poursuit M. Depaepe. Quant aux clients, ils ont compris et reçu la démarche de manière très positive.» réciprocité Avec la rentrée, ce fut au tour des commerciaux Santé de mettre à disposition de leurs homologues AF, leurs fichiers clients. «Le réseau Assurfinance mène actuellement une action auprès des travailleurs non-salariés de 20 à 59 ans, explique Bruno Wetz, chargé d'affaires Santé à l'Agence Paris -Étoile. Nous avons donc travaillé ensemble, avec Christophe Van Heuschen, mon homologue au sein du réseau AF, à la qualification des clients par rapport à cet objectif». L'intérêt commercial est évident, mais au delà, Bruno Wetz insiste sur la qualité des relations régulières instaurées avec son correspondant. «Les contacts sont gérés au cas par cas, explique-t-il. Nous nous appelons donc régulièrement afin de bien préparer chaque entrevue, et d'identifier la stratégie la plus pertinente. Nous sommes désormais en contact deux à trois fois par semaine, en plus des revues de portefeuilles hebdomadaires que nous effectuons par téléphone».Au delà des bons résultats, cette action contribue donc fortement à l'émergence d'une vision homogène du groupe AGF , tant du point de vue interne que pour la clientèle. «Dès le début de l'été, chaque commercial Assurfinance (AF) s'est vu désigner un chargé d'affaires du réseau Santé, avec lequel il a travaillé en binôme afin d'identifier, au sein de son portefeuille de clients , ceux susceptibles d'être intéressés par un contrat Santé», explique M. Depaepe, Inspecteur Général Ouest du réseau AF. Concrètement, les contacts réguliers entre les membres des binômes ont permis au réseau Santé, en s'appuyant sur les revues de portefeuilles et les recommandations pouvant aller jusqu'à l'organisation de rendez-vous communs, d'amplifier considérablement son action commerciale auprès de la cible des travailleurs non-salariés Senior. «Les résultats de cette campagne ont été très satisfaisants pour le réseau Santé, poursuit M. Depaepe. Quant aux clients, ils ont compris et reçu la démarche de manière très positive.» réciprocité Avec la rentrée, ce fut au tour des commerciaux Santé de mettre à disposition de leurs homologues AF, leurs fichiers clients. «Le réseau Assurfinance mène actuellement une action auprès des travailleurs non-salariés de 20 à 59 ans, explique Bruno Wetz, chargé d'affaires Santé à l'Agence Paris -Étoile. Nous avons donc travaillé ensemble, avec Christophe Van Heuschen, mon homologue au sein du réseau AF, à la qualification des clients par rapport à cet objectif». L'intérêt commercial est évident, mais au delà, Bruno Wetz insiste sur la qualité des relations régulières instaurées avec son correspondant. «Les contacts sont gérés au cas par cas, explique-t-il. Nous nous appelons donc régulièrement afin de bien préparer chaque entrevue, et d'identifier la stratégie la plus pertinente. Nous sommes désormais en contact deux à trois fois par semaine, en plus des revues de portefeuilles hebdomadaires que nous effectuons par téléphone».Au delà des bons résultats, cette action contribue donc fortement à l'émergence d'une vision homogène du groupe AGF , tant du point de vue interne que pour la clientèle.


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«Dès le début de l'été, chaque commercial Assurfinance (AF) s'est vu désigner un chargé d'affaires du réseau Santé, avec lequel il a travaillé en binôme afin d'identifier, au sein de son portefeuille de clients , ceux susceptibles d'être intéressés par un contrat Santé»

in agf magazine n° 06 - novembre 1999

«Les résultats de cette campagne ont été très satisfaisants pour le réseau Santé, poursuit M. Depaepe. Quant aux clients, ils ont compris et reçu la démarche de manière très positive.»

in agf magazine n° 06 - novembre 1999

«Le réseau Assurfinance mène actuellement une action auprès des travailleurs non-salariés de 20 à 59 ans, explique Bruno Wetz, chargé d'affaires Santé à l'Agence Paris -Étoile. Nous avons donc travaillé ensemble, avec Christophe Van Heuschen, mon homologue au sein du réseau AF, à la qualification des clients par rapport à cet objectif»

in agf magazine n° 06 - novembre 1999

«Les contacts sont gérés au cas par cas, explique-t-il. Nous nous appelons donc régulièrement afin de bien préparer chaque entrevue, et d'identifier la stratégie la plus pertinente. Nous sommes désormais en contact deux à trois fois par semaine, en plus des revues de portefeuilles hebdomadaires que nous effectuons par téléphone»

in agf magazine n° 06 - novembre 1999

services financiers / assurances / AGF (Assurances générales de France)

agf magazine n° 08 > rubrique: vie du groupe> page: 14
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document index référence REF agfmag08_01
mars 2000
document article1706 mots (10865 caractères | 7,24 feuillets), auteur: Bruno CargnelliBruno Cargnelli
Athena Afrique mise sur le continent noir
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Basé à Paris, Athena Afrique est la filiale spécialisée des AGF couvrant huit pays d'Afrique subsaharienne. Cette organisation en holding lui permet à la fois de jouer son rôle de contrôle financier des différentes filiales dans chaque pays, et de mettre à leur disposition les moyens nécessaires pour couvrir efficacement des marchés relativement étroits mais en croissance. Une stratégie gagnante qui lui permet de s'installer durablement dans le paysage africain.

Dans l'organisation d'Athena Afrique, c'est le siège parisien qui pilote le système d'information commun à l'ensemble des filiales de chaque pays, mutualisant ainsi les coûts de développement et d'adaptation d'un système performant. De même, les produits développés pour le marché des particuliers sont communs à toute la zone, et sont ensuite adaptés localement.
L'intérêt de cette centralisation des décisions apparaît clairement lorsqu'il s'agit d'assurer des risques industriels. «Nous disposons d'experts pour chaque catégorie de risques qui, depuis le siège parisien, négocient des contrats avec des sociétés, pour une couverture globale, dans l'ensemble des pays où nous sommes présents, explique Jean-Yves Julien, Directeur d'Athena Afrique. Cette centralisation est une composante majeure de notre stratégie, car elle nous permet de tenir le même langage que celui des "Risk managers" des grands groupes industriels, de les satisfaire, et donc de les fidéliser». Un axiome qu'a négligé AXA, l'un des grands concurrents d'Athena Afrique jusqu'à son désengagement récent du continent: la société avait fait le choix d'une gestion par pays, s'appuyant sur des sociétés totalement indépendantes. Au bout du compte, certains de ses clients industriels ont choisi de résilier leur contrats et de se reporter sur Athena Afrique et ses filiales. «Nous sommes le seul groupe à pratiquer une telle gestion centralisée des contrats dans cette zone, insiste Jean-Yves Julien. Et cela revêt un aspect stratégique pour le groupe AGF dans son ensemble, car nous pouvons ainsi négocier des couvertures réellement mondiales pour nos clients industriels».

Pilotage parisien, forte présence locale



Mais il ne s'agit pas de réduire l'activité d'Athena Afrique aux seuls risques industriels, même si ceux-ci entrent pour une bonne part dans les 41 Mds de Francs CFA de chiffre d'affaires réalisés par la filiale. Implantée dans trois pays d'Afrique de l'Ouest (Burkina Fasso, Côte d'Ivoire et Sénégal) et trois pays d'Afrique Centrale (Cameroun, Gabon et République Centrafricaine), Athena Afrique ouvrira dès le premier janvier 2000 deux nouvelles filiales au Mali et au Bénin. Dans ces pays, le groupe fait réellement partie de la vie quotidienne. Avec une part de marché moyenne de 18%, chacune des filiales nationales se classe parmi les 5 premiers assureurs du pays, et les Directeurs Généraux jouent un rôle important au sein des associations locales regroupant les professionnels du secteur.
«Nous avons tenu à épouser au maximum les réalités géopolitiques des pays que nous couvrons , reprend Jean-Yves Julien. Cela implique de travailler à la fois dans les langues françaises et anglaises - parfois dans un même pays comme au Cameroun - et d'adapter localement nos produits en fonction des législations en vigueur. Partout, nous sommes en contact étroit avec les autorités locales judiciaires ou de police». Bref, les filiales d'Athena Afrique font partie du paysage. Elles contribuent même, parfois, grâce à ce rôle d'animation, à faire évoluer les législations. Et il arrive même qu'elles fournissent le code des assurances aux juges chargés de faire respecter la loi... sans disposer d'ouvrage de référence.

Produits spécifiques


Cette implantation locale passe aussi par la mise en place de produits spécifiques, répondant aux réalités économiques et culturelles africaines. «Nous avons par exemple créé un produit de retraite dont le nom: "Sagesse" , parle aux Africains, détaille Claire Hamonic, en charge des actions commerciales et du développement. De même, nous avons lancé une rente éducation, un produit d'assurance-vie permettant de faire face aux frais de scolarité en cas de décès des parents, dans des pays où la mortalité reste élevée; ou encore des produits de retraite et de couverture maladie qui connaissent un succès grandissant. Ils viennent répondre à des besoins majeurs, car, en Afrique, aucune retraite n'est prévue, à l'exception de celle des fonctionnaires, et les équivalents de notre sécurité sociale sont inexistants ou très peu développés».

On retrouve cette spécificité africaine en matière de non-vie. Les assurances auto prévoient ainsi une substitution de débiteur car, si l'assurance est, comme en France, obligatoire, beaucoup de conducteurs passent outre cette réglementation. En cas d'accident avec un tiers dans cette situation, les contrats prévoient donc le versement d'une somme à concurrence d'un plafond.
Une telle situation a d'ailleurs servi de base à un spot de publicité pour "Char Assur", la très populaire assurance cyclo, qui est aujourd'hui devenu célèbre dans tous ces pays. Il mettait en scène un "Malabar", très énervé après qu'un scooter, piloté par un individu plutôt malingre, ait percuté sa voiture en pilotant son scooter. La présentation du contrat d'assurance faisait naître un sourire, désormais célèbre, sur les lèvres du grand costaud...

«Des actions de communication personnalisées sont menées dans toutes les régions insiste Claire Harmonic. Nous avons ainsi récemment lancé une campagne en Foufouldé, langue utilisée dans le Nord du Cameroun, région montagneuse majoritairement musulmane, et qui a une spécificité bien marquée par rapport à la côte, où l'influence française se fait beaucoup plus sentir.»

Cette adaptation aux réalités locales , la volonté marquée d'être présent dans tous les sites stratégiques, maillant ainsi le territoire et affirmant sa présence par une communication de proximité sont, avec le pilotage centralisé, des aspects essentiels de la stratégie d'Athena Afrique. C'est sur ces forces que la filiale base son développement. Avec des résultats plus que satisfaisants.


Les filiales d'Athena Afrique
Bénin: SOBAC
Burkina Faso: Foncias & Foncias vie
Cameroun: SNAC, SNAC Vie & GEACAM
Côte d'Ivoire: Saffarriv & Saffariv Vie
Gabon: Ogar & Ogarvie
Mali: AGM
République Centrafricaine: UCAR
Sénégal: Snas & Snas Vie


Coupe d'Afrique des Nations
Un événement qui compte
Athena Afrique a été sponsor officiel de la Coupe d'Afrique des Nations de football 1998, qui s'est déroulée au Burkina Faso. L'occasion de réaffirmer son implantation locale et de développer encore sa notoriété. Avec succès, car la CAN est un événement très populaire: durant les matches, toute l'Afrique s'arrête.


Le code CIMA: un grand pas en avant.
Depuis 1995, la code de la Conférence Interafricaine des Marchés de l'Assurance (CIMA) réglemente le fonctionnement des compagnies d'assurance dans la zone franc de l'Afrique subsaharienne. Instituée par le traité de Youndé de 1992, la CIMA avait pour mission d'élaborer une législation supranationale unifiée et de mettre en place une structure de contrôle afin d'assainir le marché. Une grande partie des sociétés d'assurance de droit local se trouvait en effet, au début des années 1990 dans une situation financière critique. Aujourd'hui, cinq ans après la mise en place de la conférence, celle-ci a produit ses effets, contrôlant, et structurant durablement le marché de l'assurance. Résultat: l'Afrique subsaharienne est, de ce point de vue législatif, particulièrement homogène, et même en avance, sur ce critère d'unification des législations, par rapport au marché européen! En attendant cependant sa généralisation effective.

CA des 100 sociétés de la zone CIMA (1997): 246 Mds de F CFA
placements réinvestis dans les circuits économiques : 365 Mds de F CFA
répartition par pays du CA 1997 de la zone CIMA:
Côte d'Ivoire: 92 Mds F CFA
Cameroun: 44 Mds F CFA
Gabon: 33 Mds F CFA
Sénégal: 26 Mds F CFA
Athena et Axa-UAP représentent 40% du CA de la zone.



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«Nous disposons d'experts pour chaque catégorie de risques qui, depuis le siège parisien, négocient des contrats avec des sociétés, pour une couverture globale, dans l'ensemble des pays où nous sommes présents, explique Jean-Yves Julien, Directeur d'Athena Afrique. Cette centralisation est une composante majeure de notre stratégie, car elle nous permet de tenir le même langage que celui des "Risk managers" des grands groupes industriels, de les satisfaire, et donc de les fidéliser»
image article locuteur 01 name NOM Julien, Jean-Yves - Directeur d'Athena Afrique, Athena Afrique
in agf magazine n° 08 - mars 2000

«Nous sommes le seul groupe à pratiquer une telle gestion centralisée des contrats dans cette zone, insiste Jean-Yves Julien. Et cela revêt un aspect stratégique pour le groupe AGF dans son ensemble, car nous pouvons ainsi négocier des couvertures réellement mondiales pour nos clients industriels»
image article locuteur 02 name NOM Julien, Jean-Yves - Directeur d'Athena Afrique, Athena Afrique
in agf magazine n° 08 - mars 2000

«Nous avons tenu à épouser au maximum les réalités géopolitiques des pays que nous couvrons , reprend Jean-Yves Julien. Cela implique de travailler à la fois dans les langues françaises et anglaises - parfois dans un même pays comme au Cameroun - et d'adapter localement nos produits en fonction des législations en vigueur. Partout, nous sommes en contact étroit avec les autorités locales judiciaires ou de police»
image article locuteur 03 name NOM Julien, Jean-Yves - Directeur d'Athena Afrique, Athena Afrique
in agf magazine n° 08 - mars 2000

«Nous avons par exemple créé un produit de retraite dont le nom: "Sagesse" , parle aux Africains, détaille Claire Hamonic, en charge des actions commerciales et du développement. De même, nous avons lancé une rente éducation, un produit d'assurance-vie permettant de faire face aux frais de scolarité en cas de décès des parents, dans des pays où la mortalité reste élevée; ou encore des produits de retraite et de couverture maladie qui connaissent un succès grandissant. Ils viennent répondre à des besoins majeurs, car, en Afrique, aucune retraite n'est prévue, à l'exception de celle des fonctionnaires, et les équivalents de notre sécurité sociale sont inexistants ou très peu développés»
image article locuteur 04 name NOM Hamonic, Claire - chargée des actions commerciales et du développement, Athena Afrique
in agf magazine n° 08 - mars 2000


services financiers / assurances / AGF (Assurances générales de France)

> agf magazine n° 08
document index référence REF agfmag08-02
mars 2000
document article1127 mots (7521 caractères | 5,01 feuillets), auteur: Bruno CargnelliBruno Cargnelli
Indemnisations
À la recherche de l'efficacité maximale.
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Dans une optique de maîtrise et de réduction des coûts, une réflexion a été engagée en vue de redéfinir les processus d'indemnisation au niveau 3A. le point avec Philippe Chartier, Directeur Technique Indemnisation AGF Courtage.

Dans quel contexte intervient la redéfinition de la politique d'indemnisation?`



« À la suite de la fusion, une harmonisation des procédures et la définition de règles communes est apparue essentielle en termes d'indemnisation, pour les réseaux salariés comme pour le pôle courtage.
Un groupe de travail a été constitué au niveau 3A, en vue de redéfinir la politique en la matière. Aujourd'hui, plusieurs actions sont déjà lancées, ou en cours d'achèvement. D'autres sont encore à l'étude. »

Pouvez-vous les détailler?



« Aujourd'hui, nous avons déjà harmonisé les réseaux d'experts IRD au niveau 3A, et nous généralisons progressivement l'utilisation d'applications télématiques pour la transmission des informations entre la Compagnie, les agents et les experts. Ces derniers constituent un nouvelle équipe de 120 personnes, fonctionnant selon des règles communes.
D'autres chantiers sont par ailleurs en cours, pour lesquels des groupes de réflexion ont été constitués, et dont certains ont déjà fourni des conclusions opérationnelles. Ainsi, les transactions de gré à gré ont été généralisées au niveau 3A pour tous les sinistres jusqu'à 5 000 F. Cette mesure permet d'économiser sur les missions d'expert demandées dans 80% des cas où les dommages sont inférieurs à cette somme.
Avec la téléexpertise, c'est- à-dire le chiffrage des dommages par simple appel téléphonique, nous visons le même objectif de diminution des coûts de traitement, tout en augmentant notre réactivité par rapport au client. Nous avons, par ailleurs également lancé une réflexion de fond autour du problème, devenu structurel, des indemnisations de catastrophes naturelles sécheresse. »

Et en matière d'indemnisations en nature...



« Pour 15 à 20% des sinistres, les réparations en nature, grâce aux accords signés avec réseaux spécialisés, du type "Carglass" en assurance auto, apparaissent également comme une solution intéressante. Elle permettent en effet d'éviter le phénomène d'empilement des coûts: les réseaux généralistes sous-traitant souvent leurs travaux à ces fournisseurs spécialisés.
Nous sommes ainsi actuellement en contact avec Elmonda, l'entité issue de la fusion de Mondial Assistance et de Elvia (Allianz), afin de déterminer les modes de traitement les mieux adaptés.

En résumé, nous recherchons l'efficacité maximale et les économies d'échelle. À terme, notre objectif est clairement de généraliser, au niveau 3A un mode d'indemnisation clair en fonction du type de sinistre, et du montant des dommages. »

La mise en place de plates-formes téléphoniques s'inscrit-elle, elle aussi, dans cette stratégie globale?



« Oui. Pour certains types de sinistres, et avec certains agents volontaires, nous avons mis en place des plates-formes téléphoniques, qui ont prouvé leur efficacité lors de la tempête du 26 décembre 1999. Cet outil nous permet d'accélérer la gestion des sinistres, tout en instaurant une qualité de service normée. Outre le gain de temps pour les agents généraux, ce qui leur permet de se focaliser sur leur rôle commercial, les plates-formes téléphonique jouent donc, aussi, un rôle très important en matière de fidélisation de la clientèle. Elles permettent d'informer nos assurés en temps réel sur la gestion des sinistres, tout en laissant à l'agent un rôle essentiel dans l'intermédiation commerciale. »



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« À la suite de la fusion, une harmonisation des procédures et la définition de règles communes est apparue essentielle en termes d'indemnisation, pour les réseaux salariés comme pour le pôle courtage. Un groupe de travail a été constitué au niveau 3A, en vue de redéfinir la politique en la matière. Aujourd'hui, plusieurs actions sont déjà lancées, ou en cours d'achèvement. D'autres sont encore à l'étude. »
image article locuteur 01 name NOM Chartier, Philippe - Directeur Technique Indemnisation AGF Courtage, AGF courtage
in agf magazine n° 08 - mars 2000

« Aujourd'hui, nous avons déjà harmonisé les réseaux d'experts IRD au niveau 3A, et nous généralisons progressivement l'utilisation d'applications télématiques pour la transmission des informations entre la Compagnie, les agents et les experts. Ces derniers constituent un nouvelle équipe de 120 personnes, fonctionnant selon des règles communes. D'autres chantiers sont par ailleurs en cours, pour lesquels des groupes de réflexion ont été constitués, et dont certains ont déjà fourni des conclusions opérationnelles. Ainsi, les transactions de gré à gré ont été généralisées au niveau 3A pour tous les sinistres jusqu'à 5 000 F. Cette mesure permet d'économiser sur les missions d'expert demandées dans 80% des cas où les dommages sont inférieurs à cette somme. Avec la téléexpertise, c'est- à-dire le chiffrage des dommages par simple appel téléphonique, nous visons le même objectif de diminution des coûts de traitement, tout en augmentant notre réactivité par rapport au client. Nous avons, par ailleurs également lancé une réflexion de fond autour du problème, devenu structurel, des indemnisations de catastrophes naturelles sécheresse. »
image article locuteur 02 name NOM Chartier, Philippe - Directeur Technique Indemnisation AGF Courtage, AGF courtage
in agf magazine n° 08 - mars 2000

« Pour 15 à 20% des sinistres, les réparations en nature, grâce aux accords signés avec réseaux spécialisés, du type "Carglass" en assurance auto, apparaissent également comme une solution intéressante. Elle permettent en effet d'éviter le phénomène d'empilement des coûts: les réseaux généralistes sous-traitant souvent leurs travaux à ces fournisseurs spécialisés. Nous sommes ainsi actuellement en contact avec Elmonda, l'entité issue de la fusion de Mondial Assistance et de Elvia (Allianz), afin de déterminer les modes de traitement les mieux adaptés. En résumé, nous recherchons l'efficacité maximale et les économies d'échelle. À terme, notre objectif est clairement de généraliser, au niveau 3A un mode d'indemnisation clair en fonction du type de sinistre, et du montant des dommages. »
image article locuteur 03 name NOM Chartier, Philippe - Directeur Technique Indemnisation AGF Courtage, AGF courtage
in agf magazine n° 08 - mars 2000

« Oui. Pour certains types de sinistres, et avec certains agents volontaires, nous avons mis en place des plates-formes téléphoniques, qui ont prouvé leur efficacité lors de la tempête du 26 décembre 1999. Cet outil nous permet d'accélérer la gestion des sinistres, tout en instaurant une qualité de service normée. Outre le gain de temps pour les agents généraux, ce qui leur permet de se focaliser sur leur rôle commercial, les plates-formes téléphonique jouent donc, aussi, un rôle très important en matière de fidélisation de la clientèle. Elles permettent d'informer nos assurés en temps réel sur la gestion des sinistres, tout en laissant à l'agent un rôle essentiel dans l'intermédiation commerciale. »
image article locuteur 04 name NOM Chartier, Philippe - Directeur Technique Indemnisation AGF Courtage, AGF courtage
in agf magazine n° 08 - mars 2000

services financiers / assurances / AGF (Assurances générales de France)

agf magazine n° 07 > rubrique: vie du groupe> page: 6
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document index référence REF agfmag07_01
janvier 2000
document article1824 mots (11269 caractères | 7,51 feuillets), auteur: Bruno CargnelliBruno Cargnelli
Tempêtes:
l'état de choc
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Tout le monde attendit le bogue… mais ce sont les tempêtes qui auront marqué le passage à l'an 2000. Toute la France a été touchée, et plus de 80 personnes ont perdu la vie au cours de ces "tempêtes du siècle".

Pour les agents, avec un nombre record de déclarations de sinistres, il n'y a pas eu de trêve des confiseurs cette année. Mais, s'appuyant sur les consignes de souplesse fournies par le groupe, ils ont su faire face, accompagnant leurs clients dans ces moments difficiles.

Une semaine après les tempêtes des 26 et 27 décembre 1999, l'Eure, où s'est rendu AGF Magazine, était toujours en état de choc. Des villages entiers, avec leurs habitations endommagées, restaient coupés du monde. Pour beaucoup d'habitants, privés d'électricité, d'eau et de téléphone, devant faire face aux inondations, le réveillon de l'an 2000 aura en fait ressemblé à un retour au XIXème siècle.

Proximité et solidarité
Dans ce contexte, on a vu resurgir des réflexes de solidarité qu'on aurait parfois pu croire oubliés. Mais c'est à une population traumatisée que les agents ont dû répondre. «Être présent à l'agence et recevoir les clients était absolument essentiel explique Michel Moulette, agent AGF à Pacy-sur-Eure, qui dispose de deux autres implantations à Mantes-la-Jolie et à Houdan, dans les Yvelines. Dans chaque village, des sinistres de plus ou moins grande importance ont été enregistrés, et notre tâche a consisté avant tout à rassurer nos clients, à les écouter, et à jouer notre rôle d'interlocuteur de proximité. Une mission essentielle, surtout en milieu rural, que j'ai pu assurer grâce à une gestion des sinistres en direct. »
Le dimanche 26 décembre 1999 au matin, constatant l'étendue des dégâts Michel Moulette décide de passer à l'agence pour brancher un répondeur donnant les premières instructions, et invitant les personnes sinistrées à reprendre contact le lendemain. «Dès lundi 27 décembre 1999, nous avons fonctionné en cellule de crise: j'ai reçu les assurés désirant parler de leurs problèmes, et j'ai visité certains sites particulièrement touchés, notamment des exploitations agricoles où les récoltes, exposées à la pluie, nécessitaient des interventions d'urgence, reprend Michel Moulette. Une collaboratrice, Michèle Descamps, assurait à I'agence la gestion des déclarations et la prise d'appels. Mais, paradoxalement,la journée de lundi fut plutôt calme, chacun tentant de faire des réparations de fortune. Le véritable rush est intervenu mardi matin.»

À Paris, Simon-Charles Benabou, agent PFA, a lui aussi ouvert l'agence de 8h30 à 21h00 le lundi. «Nous avons reçu une centaine d'appels au cours de la journée, déclare-t-il. Et il nous a fallu répondre à toutes sortes de questions, certains clients, désespérés, nous demandant par exemple si nous connaissions des couvreurs. Notre priorité était clairement de montrer que nous étions à leurs côtés et de parer au plus pressé. Cela a été, je crois, très apprécié, même lorsque nous ne pouvions apporter de réponse immédiate. » En tout, plus de 100 déclarations de sinistres ont été enregistrées en trois jours dans cette agence.
Les agents sont unanimes :ils ont tous été frappés par la dignité des personnes touchées. «Tous ou presque ont compris le caractère exceptionnel de la situation, reprend Michel Moulette. Chacun a pensé que d'autres avaient été plus gravement touchés. »

Pas de calme après la tempête

Plus à l'ouest, à Rouen, où la tempête a entraîné la chute d'un des clochetons de 27 tonnes de la cathédrale, Jean-Claude Monin, agent Allianz, a également fait face. Une semaine après le sinistre, il estime avoir reçu 80% des déclarations, mais s'attend à une deuxième vague, liée aux constats dans les résidences secondaires aux retours de vacances. «Les sinistres sont très nombreux, mais relativement limités, même si, compte tenu de la saison, ils sont très gênants pour nos assurés, explique-t-il. Après la phase d'urgence, il nous faut désormais relayer des informations plus techniques. En effet, nos clients ne font pas tous la distinction entre les dégâts liés à la tempête, qui ont un statut spécifique, et ceux liés à l'état de catastrophe naturelle comme les inondations ou les glissements de terrain. Nous avons donc un effort de communication à mener pour expliquer les différences dans les garanties. Mais l'impact financier ne devrait pas être considérable, car le niveau des franchises est sensiblement identique. »
Agent PFA àParis, Michel Matuive a enregistré près de 150 déclarations de sinistres en une semaine. «Ceux-ci entrent à 90% dans le cadre du seuil de 25000 F (voir encadré ci-dessous), explique-t-il, mais nous aurons à gérer quelques dommages beaucoup plus importants. » Seule "bonne" surprise pour la plupart des agents: la relative faiblesse des dégâts subis par les entreprises. « La gestion de l'après-tempête sera assez lourde, mais les dispositions exceptionnelles prises par le groupe, la réactivité dont il a fait preuve dans la diffusion de l'information, les échanges que j'ai pu avoir avec Aline Baudin, de la direction technique Paris-Nord d'AGF Assurfinances, nous ont permis d'être très réactifs », reprend Michel Matuive. Globalement, dans cette situation exceptionnelle, les attentes de la clientèle ont été bien comprises et satisfaites.
À Versailles, Frédéric Tavernier, agent AGF, insiste lui aussi sur cet aspect. «Heureusement, nous sommes plutôt dans une période creuse, ce qui nous permet de nous consacrer à la gestion des sinistres, déclare-t-il. Grâce au dispositif des transactions de gré à gré, 90% d'entre eux devraient pouvoir être rapidement réglés. Surtout, les dispositions prises à titre exceptionnel nous ont permis de jouer pleinement notre rôle d'assureur, d'être véritablement aux côtés de nos clients et d'instaurer des liens durables. »

Personnel AGF : aussi touché
« En trois jours, nous avons ouvert 600 dossiers de sinistres concernant le personnel AGF constate Paul Milliat, responsable des Affaires du personnel. Nous avons reçu 1000 appels le 27 décembre, et 900 le 28 sur le Numéro Azur… alors que nous n'étions que quatre en cette période de fête. » Une activité qui a valu aux plates-formes Affaires du personnel et Courtage les honneurs du journal télévisé, mais qui s'est surtout traduite par un débordement chronique.
« Les déclarations ont été enregistrées dans une base spécifique. Nous avons conseillé à nos interlocuteurs de prendre les mesures de sauvegarde nécessaires, d'effectuer directement les réparations en fonction du montant et d'envoyer les factures. Cela a permis de faire face aux urgences. »


Dispositions exceptionnelles
Dès le lundi 27 décembre, le groupe AGF informait les agents de la mise en place de dispositions exceptionnelles dans le cadre de la gestion des sinistres liés à la tempête. Principales mesures prises: instauration d'un seuil de 25000F en dessous duquel les réparation sont effectuées directement, et remboursées de gré à gré sur présentation de justificatifs (photos et devis) moyennant l'application d'une franchise; délai de déclaration porté au 31 janvier 2000, au lieu des cinq jours légaux. Des dispositions qui ont permis aux agents d'apporter rapidement des solutions concrètes aux assurés, et d'affirmer la présence du groupe aux côtés des sinistrés à l'occasion de cet événement exceptionnel.


Plus de 200 000 déclarations aux AGF
La facture sera lourde pour les assureurs. Les coût des tempêtes des 26 et 27 décembre est estimé à 30 milliards de francs. Et pour les AGF? Les décorations de sinistres dépasseront certainement les 200 000. À partir des chiffres annoncés par la FFSA et compte tenu de la part de marché des AGF (12% en IARD, agents et courtiers confondus), la note approcherait les 4 milliards de francs. Avec une répartition des sinistres de 90% liés aux tempêtes et de 10% aux inondations, le coût net de réassurance approcherait les 800 millions de francs. « Ce ne sont que des estimations, explique Daniel Fortuit, directeur de la réassurance. Les assurés ont jusqu'au 31 janvier pour déclarer leurs sinistres. Mais, deux semaines après la tempête, le 10 janvier, les toits des maisons étaient tout juste bâchés et les réparations bien loin d'être terminées. » Pour l'instant, en montant, les sinistres ont touché deux tiers de particuliers et un tiers de professionnels. Plus de cinquante dossiers dépassent déjà le million de francs… Les coût final ne sera pas connu avant la fin du premier trimestre.



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«Être présent à l'agence et recevoir les clients était absolument essentiel explique Michel Moulette, agent AGF à Pacy-sur-Eure, qui dispose de deux autres implantations à Mantes-la-Jolie et à Houdan, dans les Yvelines. Dans chaque village, des sinistres de plus ou moins grande importance ont été enregistrés, et notre tâche a consisté avant tout à rassurer nos clients, à les écouter, et à jouer notre rôle d'interlocuteur de proximité. Une mission essentielle, surtout en milieu rural, que j'ai pu assurer grâce à une gestion des sinistres en direct. »
image article locuteur 01 name NOM Moulette, Michel - agent AGF, AGF
in agf magazine n° 07 - janvier 2000

«Dès lundi 27 décembre 1999, nous avons fonctionné en cellule de crise: j'ai reçu les assurés désirant parler de leurs problèmes, et j'ai visité certains sites particulièrement touchés, notamment des exploitations agricoles où les récoltes, exposées à la pluie, nécessitaient des interventions d'urgence, reprend Michel Moulette. Une collaboratrice, Michèle Descamps, assurait à I'agence la gestion des déclarations et la prise d'appels. Mais, paradoxalement,la journée de lundi fut plutôt calme, chacun tentant de faire des réparations de fortune. Le véritable rush est intervenu mardi matin.»
image article locuteur 02 name NOM Moulette, Michel - agent AGF, AGF
in agf magazine n° 07 - janvier 2000

«Nous avons reçu une centaine d'appels au cours de la journée, déclare-t-il. Et il nous a fallu répondre à toutes sortes de questions, certains clients, désespérés, nous demandant par exemple si nous connaissions des couvreurs. Notre priorité était clairement de montrer que nous étions à leurs côtés et de parer au plus pressé. Cela a été, je crois, très apprécié, même lorsque nous ne pouvions apporter de réponse immédiate. »
image article locuteur 03 name NOM Benabou, Simon-Charles - agent PFA, AGF
in agf magazine n° 07 - janvier 2000

«Tous ou presque ont compris le caractère exceptionnel de la situation, reprend Michel Moulette. Chacun a pensé que d'autres avaient été plus gravement touchés. »
image article locuteur 04 name NOM Moulette, Michel - agent AGF, AGF
in agf magazine n° 07 - janvier 2000


services financiers / assurances / AGF (Assurances générales de France)

agf magazine n° 07
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janvier 2000
document article1052 mots (6621 caractères | 4,41 feuillets), auteur: Bruno CargnelliBruno Cargnelli
Que cache la parité euro-dollar?
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Introduit au début de l'année 1999, l'euro a suscité beaucoup d'espoir. L'un des objectifs recherchés avec sa mise en place était clairement de devenir, face au dollar, une autre "monnaie de référence". L'évolution du cours de l'euro face à la monnaie américaine était donc sous surveillance, et l'atteinte, le 2 décembre dernier, du seuil de la parité (un euro pour un dollar), a été ainsi été largement commentée. Que faut-il en penser? Nous avons demandé son avis à un expert: François Lemoine, stratégiste à AGF Asset Management.

Introduit au début de l'année 1999, l'euro a suscité beaucoup d'espoir. L'un des objectifs recherchés avec sa mise en place était clairement de devenir, face au dollar, une autre "monnaie de référence". L'évolution du cours de l'euro face à la monnaie américaine était donc sous surveillance, et l'atteinte, le 2 décembre dernier, du seuil de la parité (un euro pour un dollar), a été ainsi été largement commentée. Que faut-il en penser? Nous avons demandé son avis à un expert: François Lemoine, stratégiste à AGF Asset Management.

«La valeur accordée à une devise est le reflet de la confiance témoignée au pays qui l'émet, explique François Lemoine. Celle-ci dépend, globalement de deux grands paramètres: d'une part l'état de santé de l'économie, et notamment son rythme de croissance, et d'autre part la confiance témoignée aux institutions économiques et politiques, et à leur fonctionnement». Force est de reconnaître que, suivant ces critères, l'euro n'avait pas, en 1999, de raison particulière de briller face au dollar.

Croissance américaine soutenue

«D'abord parce que, contrairement aux attentes, la croissance est restée, l'année dernière, plus forte aux USA qu'en Europe, précise François Lemoine. » Ce phénomène perdure en fait depuis des années. Ainsi, alors qu'en 1999, le taux de croissance de l'économie américaine évoluait entre +3,5 et +4%, sans générer d'inflation, le Vieux Continent affichait lui, un score de +2%, avec un taux de chômage toujours élevé.

Des institutions qui doivent faire leur preuve

Une autre explication de la confiance témoignée à l'économie américaine est la reconnaissance, par les opérateurs, de la capacité de la Federal Reserve Bank (la banque centrale américaine) à mener une politique efficace pour soutenir la croissance. «Dans le même temps, on assistait à la naissance de la Banque Centrale Européenne (BCE) dans un contexte mouvementé, ajoute François Lemoine. Il y eut d'abord les négociations autour de sa présidence, finalement confiée à M. Duisenberg -qui doit être remplacé par M. Trichet, sans que l'on sache véritablement quand. Et surtout, le gouvernement de la Banque est soumis à l'approbation de tous les pays. La BCE doit encore faire ses preuves.» Il ne faut pas l'oublier non plus, l'Europe a connu, en 1999, une guerre sur son sol: celle du Kosovo, qui n'a pas, loin de là, rassuré les investisseurs. La démission du ministre des finances allemands, le manque de cohésion lors des négociations de l'OMC, à Seattle, n'ont pas, non plus, arrangé les choses.
«De plus, les européens investissent actuellement beaucoup aux États-Unis, ce qui contribue à la sortie de devises, insiste François Lemoine. court terme, la parité euro-dollar est d'ailleurs plutôt bonne pour la croissance européenne, les produits européens bénéficiant, avec la baisse du taux de change, de prix compétitifs. Les entreprises européennes gagnent des parts de marché de manière significatives, qu'elles ne perdront pas facilement. En fait, le véritable risque de cette dévaluation, c'est l'inflation».
On a en effet connu, l'année dernière, une hausse significative du prix des matières premières, et notamment du pétrole, qui est passé de $9 à $25 le baril, au moment même ou l'euro chutait face au billet vert. «Ce risque de dérapage inflationniste n'est cependant pas inquiétant pour le moment, conclut François Lemoine. Mais psychologiquement, il serait dérangeant que l'euro passe durablement sous le seuil de 1$».
À court terme, la tendance est donc en faveur des États-Unis. Mais l'Europe- et l'euro- ont des arguments à faire valoir.



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«La valeur accordée à une devise est le reflet de la confiance témoignée au pays qui l'émet, explique François Lemoine. Celle-ci dépend, globalement de deux grands paramètres: d'une part l'état de santé de l'économie, et notamment son rythme de croissance, et d'autre part la confiance témoignée aux institutions économiques et politiques, et à leur fonctionnement»
image article locuteur 01 name NOM Lemoine, François - stratégiste, AGF Asset Management
in agf magazine n° 07 - janvier 2000

«D'abord parce que, contrairement aux attentes, la croissance est restée, l'année dernière, plus forte aux USA qu'en Europe, précise François Lemoine. »
image article locuteur 02 name NOM Lemoine, François - stratégiste, AGF Asset Management
in agf magazine n° 07 - janvier 2000

«Dans le même temps, on assistait à la naissance de la Banque Centrale Européenne (BCE) dans un contexte mouvementé, ajoute François Lemoine. Il y eut d'abord les négociations autour de sa présidence, finalement confiée à M. Duisenberg -qui doit être remplacé par M. Trichet, sans que l'on sache véritablement quand. Et surtout, le gouvernement de la Banque est soumis à l'approbation de tous les pays. La BCE doit encore faire ses preuves.»
image article locuteur 03 name NOM Lemoine, François - stratégiqte, AGF Asset Management
in agf magazine n° 07 - janvier 2000

«De plus, les européens investissent actuellement beaucoup aux États-Unis, ce qui contribue à la sortie de devises, insiste François Lemoine. court terme, la parité euro-dollar est d'ailleurs plutôt bonne pour la croissance européenne, les produits européens bénéficiant, avec la baisse du taux de change, de prix compétitifs. Les entreprises européennes gagnent des parts de marché de manière significatives, qu'elles ne perdront pas facilement. En fait, le véritable risque de cette dévaluation, c'est l'inflation»
image article locuteur 04 name NOM Lemoine, François - stratégiste, AGF Asset Management
in agf magazine n° 07 - janvier 2000

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