Orange - France Télécoms
services/telecom
Orange - France
Telecom l'entreprise
Les origines
Après l'invention du télégraphe et du téléphone l'État Français crée en 1878 un ministère des Postes et Télégraphes. Il englobe bientôt les services du téléphone, qui sont nationalisés en
1889. Mais il faudra attendre 1923, pour que le ministère des P & T devienne officiellement celui des PTT. En 1941, une Direction Générale des Télécommunications est créée au sein du
ministère des PTT et, en 1944, le CNET (Centre National d'Études des Télécommunications) est créé dans l’objectif de développer l'industrie des télécommunications en France. Entre 1950 et
1965, les abonnés au téléphone sont peu nombreux. Ils achètent leur numéros pour la somme de 10 000 Francs. C’est l’époque des numéros dont la poésie rappelle celle des films de Michel
Audiard : les Balzac 322. et autres… Dans les années 1970, la France prend conscience du retard accumulé et met les bouchées doubles avec le programme « delta LP » d’accroissement des lignes
principales. La plus grande partie de la boucle locale date de cette époque. En parallèle en partenariat avec des industriels français, les chercheurs du CNET mettent au point des standards
services et produits promis à des avenirs bien différents : la commutation numérique, le minitel, la norme GSM de téléphonie mobile…
La création de France Télécom
En 1988, la directive européenne de mise en concurrence des services publics impose une évolution du statut : la Direction générale des télécommunications devient alors France Télécom, le 1er
janvier de cette année. La loi du 2 juillet 1990 transforme France Télécom en un exploitant de droit public, dont Marcel Roulet est le premier Président. La société est dotée d'une
personnalité morale distincte de l'État et acquiert une autonomie financière. Auparavant, le budget des Télécommunications était inscrit au sein du budget annexe des PTT voté chaque année par
l'Assemblée nationale.
En septembre 1995, Michel Bon est nommé à la tête du Groupe France Télécom. Pour préparer l'ouverture à la concurrence au 1er janvier 1998, une loi est votée en juillet 1996 transformant
l'exploitant public en société anonyme dont l'État français est le seul actionnaire.
En 1997, le capital de la nouvelle société anonyme a été ouvert avec succès dans le cadre d'une bourse euphorique due au phénomène de la bulle Internet, une seconde ouverture eut lieu en
1998. Partie en retard dans le train de l'internationalisation lancé par des concurrents internationaux tels Vodafone, France Télécom se met à chercher des cibles au plus fort de la
valorisation des années de la bulle Internet. Ceci d'autant plus que son alliance avec Deutsche Telekom a éclaté lorsque cette dernière a annoncé un projet de rapprochement avec Telecom
Italia sans avertir les français. Le groupe a racheté la grande majorité d'Orange plc en 2000 avant de l’absorber en intégralité en 2003 ; ensuite il l'a fusionné avec ses activités mobiles
(Itinéris, OLA, Mobicarte) en une filiale nommée Orange.
France Telecom a également procédé à de nombreuses autres acquisitions de sociétés (revendues pour certaines) dans le monde devenant le quatrième opérateur de la planète par sa taille
(GlobalOne, Equant, Internet Telecom, Freeserve, EresMas, participation dans Wind, NTL, Mobilcom…). À la suite de changement de qualification d'une partie de la dette de « long terme » à «
court terme » en vue d'obtenir un meilleur taux d'intérêt, les actionnaires s'aperçoivent que, de 2002 à 2005, France Télécom doit rembourser chaque année entre cinq et quinze milliards
d'Euros . Le cours de l'action s'effondre à 6,94 Euros le 30 septembre 2002. Il était de 219 Euros le 2 mars 2000. Le 2 octobre 2002, Thierry Breton est a été appelé pour redresser la
deuxième entreprise la plus endettée du monde (en termes de dette à court terme). Nommé président-directeur général il obtient quinze milliards de réaménagement de la dette à prendre en
charge par les banques et les investisseurs, quinze milliards d'augmentation de capital réclamés à l'État alors actionnaire majoritaire, et quinze milliards de trésorerie à dégager grâce à
des économies en interne. Nommé au gouvernement, il démissionne de France Télécom fin février 2005. Les fusions opérées en mars 2004 par France Télécom avec sa filiale de téléphonie mobile
Orange, achetée au prix fort lors de la Bulle Internet de 2000, et avec sa filiale spécialisée dans l’accès à Internet Wanadoo, rebaptisée Orange, ont fait chuter l'action. Une action Wanadoo
valait 19 euros au moment de son introduction en Bourse au printemps 2000, France Télécom en a proposé 8,86 euros, seulement 4 ans plus tard.
La période récente
En septembre 2004, l'État français cède une partie de ses actions pour passer en-dessous de la barre des 50 %. France Télécom devient une entreprise privée. Cent-quinze ans après sa
nationalisation, le téléphone redevient privé en France. Le 27 juillet 2005, France Télécom annonce le rachat de 80 % de l'opérateur de téléphonie mobile Amena, détenteur de 24 % de parts de
marché en Espagne, pour la somme de 6,4 milliards d'euros dont trois par augmentation de capital. France Télécom a aussi annoncé le déploiement du plan NExT dont l'objectif est de fournir à
ses clients, de façon intégrée, l'ensemble des services de télécommunications dont ils ont besoin. Le plan NExT est le plan de redressement de la société France Télécom qui vise entre autre à
réduire les coûts de la société, à mener une politique de produits et services convergents, et à regrouper toutes les enseignes du groupe sous une marque unique, (Orange), sauf pour les
activités téléphonies fixes qui restent sous la dénomination France Télécom. Ceci entraîne donc la disparition de nombreuses marques (Wanadoo, Equant, …)
Selon la société Dataxis, France Télécom serait en 2005 le deuxième opérateur ADSL mondial derrière China Telecom et devant l'américain SBC Communications. Il serait le premier opérateur ADSL
européen. Depuis le 1er juin 2006, France Télécom tend à commercialiser l'ensemble de ses produits dans le monde sous la seule marque commerciale Orange. Le logo (esperluette) de la marque
France Télécom est devenu plus arrondi, la charte (couleur et police) a été modifiée. En juin 2007, l'État français cède à nouveau 5 % de sa participation dans France Télécom. La
participation publique (État Français et ERAP) est portée à 27 %. À cette même date, France Télécom revend Orange Pays Bas et acquiert le fournisseur d'accès espagnol Ya, ainsi que
l'opérateur mobile autrichien One. En mars 2008, les médias prêtent à France Télécom l'intention de racheter la société scandinave TeliaSonera. Le nouvel ensemble deviendrait le premier
opérateur européen.
Orange - France
Telecom contexte des interventions
Communication interne dans un contexte de fort développement international et d'évolution profonde des métiers.
Orange - France Telecom prestations réalisées par
Bruno
Cargnelli
agence:
euro rscg c&o [2007 -> ]

Collaboration régulière à "
Connect", magazine interne des employés du groupe Orange France-Télécom. Principaux sujets traités: intégration et
“rebranding“ à l'enseigne Orange, Profils pays, portraits de collaborateurs, nouvelles technologies.