Service d’information et de diffusion du Premier ministre
(SID)
administrations et services
d'intérêt général/communication gouvernementale
SID
le service gouvernemental
Placé sous l'autorité du Premier ministre, le Service d'information et de diffusion (SID) est installé rue de Constantine à Paris depuis sa création en 1976.
En 1996, il a été remplacé par le service d’information du gouvernement (SIG), dont la mission est
• d'analyser l'évolution de l'opinion publique et le contenu des médias ;
• de diffuser aux élus, à la presse et au public des informations sur l'action gouvernementale ;
• d'entreprendre des actions d'information d'intérêt général à caractère interministériel sur le plan national et, en liaison avec les préfets et les ambassadeurs,
sur le plan des services déconcentrés de l'État ;
• d'apporter une assistance technique aux administrations publiques et de coordonner la politique de communication de celles-ci, en particulier en matière de
campagnes d'information et d'études d'opinion.
Le SIG est prioritairement chargé de coordonner la communication ministérielle. Pour cela et afin d'informer le public des décisions du pouvoir exécutif et recenser
les sondages pour informer les ministres, le SIG dispose d'un budget de fonctionnement auquel il faut ajouter une enveloppe pour les actions strictement interministérielles.
Le SIG a un rôle de technicien plus que de stratège.
Environ 120 fonctionnaires sont attachés à ce service.
Le SIG a signé seul quelques grandes campagnes : référendums sur la Nouvelle-Calédonie (1988), traité de Maastricht (1992), Consultation nationale des jeunes (1994),
campagne sur la réforme de la Sécurité sociale (1995). De fait, le SIG planche surtout sur des opérations d'intérêt public qui sont signées par les ministères de tutelle.
Depuis 1976, le Service d'information et de diffusion (SID) avait déjà lancé des campagnes de communication d’intérêt général dont certains visuels ou slogans – « La
chasse au gaspi », « Un petit clic vaut mieux qu'un grand choc », « Un verre ça va, trois verres bonjour les dégâts », « Bougez avec la Poste » sont devenus des repères dans la mémoire collective
française.
Grâce au label du SIG, les campagnes publiques bénéficient d'un abattement dans tous les médias sur l'achat d'espace (jusqu'à 65 % sur France Télévisions). Chaque
ministère dispose des compétences pour mener une campagne seul, le SIG permettant une cohérence entre les différentes actions gouvernementales. Dans cet esprit, un logo a même été créé à l'initiative
du service, afin de signer toutes les campagnes liées à l'Europe.
Le travail du SIG peut aussi avoir un côté moins public. Ainsi, dans le but de resserrer les liens entre les administrations, des clubs ont été créés. Il y a un club
sur les sondages, un autre consacré aux campagnes, un pour les webmestres ou encore un comité d'histoire. L'objectif est de stimuler, via des rencontres thématiques, le talent des communicateurs des
ministères.
information officielle.
Outre MédiaSig, cet annuaire de la presse et de la communication dont la compilation est désormais dévolue à la Documentation française, le SIG édite Le Mensuel du
Gouvernement, qui succède à La Lettre du Gouvernement (bimensuel de 10 pages diffusé à 80 000 exemplaires, ayant elle-même succédé à La Lettre de Matignon en 1996). Le Mensuel vulgarise les décisions
étatiques auprès des élus locaux, des fonctionnaires et des partenaires sociaux. Sa maquette est plus attractive que celle du Journal officiel et son contenu beaucoup plus subjectif que celui de la
presse indépendante.
Une dizaine de sites ont été créés par le SIG à la fin de l'année 2006. A ces créations, s'ajoutent une quantité grandissante de réalisations de vidéos,
d'infographies et d'animations permettant d'expliquer les mesures gouvernementales au moyen de nouvelles techniques visuelles. Le SIG a, par ailleurs, organisé un certain nombre de chats avec des
représentants de l'État ou de la société civile (le SIG restant une solution très avantageuse, voire incontournable, pour les services de communication qui souhaitent en organiser).
Enfin, le SIG informe Matignon sur l'opinion publique. Ses fonctionnaires enregistrent en moyenne entre 400 et 500 sondages publiés chaque année dans la presse, sans
oublier la vingtaine d'études ad hoc plus ou moins confidentielles. Le tout vient nourrir le travail des cabinets. Le SIG n'est certes pas un bureau de propagande. Il oscille toujours entre
neutralité administrative et engagement politique. Il gère chaque année entre 60 et 80 campagnes.
Le ministère du Travail et des Affaires sociales demeure le premier annonceur gouvernemental, avec 50 % des investissements, devant le ministère de l'Équipement, du
Logement, des Transports et du Tourisme (25 %) et celui de la Défense (20 %).
SID
contexte des interventions
SID prestations réalisées par
Bruno Cargnelli
agence:
cmc [1994 -> 1995]

Pour le compte de la société CMC préparation et rédaction des rapports hebdomadaires sur l’image du premier ministre perçue dans les media. (1994-1995)