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classique

Récital slave, 2° opus de Marie Cantagrill

Récital Salle Dux / Argenteuill

le DIM 26/03/2006 à 17:00

 

 

 

Marie Cantagrill  a commencé d’étudier le violon à l’âge de 5 ans avec Hélène Grangaud, professeur avec qui elle travaille toujours régulièrement. Rencontrant par la suite Zoria Chickmoursaeva, du Conservatoire Tchaïkowski de Moscou, elle travaillera avec elle pendant deux ans. Puis, après des études aux Conservatoires de Grenoble - avec Flora Elphège- et de Boulogne-Billancourt, elle obtiendra les Médailles d’Or de violon et de Musique de Chambre. Ses études l’emmèneront ensuite en Belgique, au Conservatoire Royal Supérieur de Liège dans la classe de Philippe Koch, d’où elle sortira en Juin 2000 avec le “Diplôme Supérieur de Violon avec Grande Distinction”. Elle se perfectionnera ensuite pendant deux ans, à Bruxelles, dans la classe d’Igor Oïstrakh. Lauréate de Concours Nationaux et Internationaux (Concours International Pierre Lantier-Paris; Prix Spécial Claude langevin; Concours Vieuxtemps), Marie Cantagrill se produit régulièrement en Récitals violon-piano, en France et à l’étranger, ainsi qu’en soliste avec orchestre.

 

Fin 2003, elle enregistrait un CD au programme virtuose et romantique comprenant des œuvres de Sarasate, Berlioz, Weber, Paganini, Vieuxtemps, Ravel et Massenet, qui fut remarqué et très bien accueilli. Son deuxième album, intitulé “Récital slave”, vient de paraître, en janvier dernier. Cette fois, Marie Cantagrill a mis à contribution son violon Pique de 1820, mis à sa disposition par le Fonds Instrumental Français, pour interpréter les danses hongroises de Brahms, la Méditation de Tchaïkowski et des œuvres de Rachmaninoff, Rimski-Korsakov, Suk, Smetana, ainsi qu’une tarentelle de Wieniawski-Scherzo.

Les CDs de Marie Cantagrill sont en vente à la FNAC, et sur mezzo-forte.com sur le net.

Une seule date est annoncée en région parisienne, le dimanche 26 Mars 2006 à 17h, pour un Récital violon-piano, avec Véronique Bracco à la “Salle Dux” d’Argenteuil.

Toutes les dates, le contenu des CDs et des extraits musicaux à l’adresse suivante : www.mariecantagrill.fr

 

Enfants et grands enfants

Vincent Malone

CD à nouveau disponible

 

Le roi des papas n’en fait qu’à sa tête

Vincent Malone s’est formé sur toutes les scènes: trompettiste dans les églises, pianiste de bar au « Port du Salut», guitariste de Mouloudji, chef d’orchestre  Big band, compositeur et chanteur pour le groupe Odeurs, artiste Carrère puis Polydor, compositeur de musiques de films... Il passe depuis toujours ses journées en studio, s’amuse à inonder les radios de publicités absurdes, et tente depuis un moment de faire partager son plaisir aux plus jeunes.

 

Résultat : une kyrielle de disques pour enfants aux titres évocateurs et un brin monomaniaques.  Le « Roi des papas», « Super Papa », « Contes, comptines et autres chants de etc. », « Le Roi des papas.com », « En voiture avec le Roi des Papas », « Le Petit chaperon de ta couleur» et « Cochon-Neige ». Sans oublier le  “live’ incontournable, paru en 2005 et sobrement intitulé « Le roi des papas en conserve ». Des disques très fournis et loin des conventions du genre, qui vous démontreront qu’un conte, fut-il aussi usé que nos comptines et chansons de France, reprend force et couleurs dès lors qu’un enfant, un cochon de passage ou... Le Roi des Papas lui prête un peu de vie.

Depuis le 30 janvier 2006, le double album « Ultimate »de Vincent Malone est  de nouveau disponible au prix public conseillé de 23 €.

Pour plus d’information sur la carrière de Vincent Malone (notamment l’interprétation légendaire de l’été indien avec Chantal Lauby), consultez

www.bide-et-musique.com/artist/1383.html ou, bien-sûr, www.leroidespapas.com

 



World music

Titi Robain 

en concert -le 3/02-20:45 -le 11/02-20:30

 

 

Thierry Robin dit “Titi”, musicien autodidacte né à la fin des années 50 dans l’ouest de la France, a construit son  univers musical personnel en empruntant d’instinct des éléments de langage musical.  Il a ainsi largement puisé à la source des  deux cultures qu’il côtoyait quotidiennement, et qui l’ont directement et profondément influencé : les cultures gitanes et orientales. Avant qu’apparaisse le courant des musiques du monde, c’est au sein de ces deux communautés qu’il trouva un écho sensible et  des encouragements. L’hexagone musical ne comprenait alors pas vraiment sa démarche. A redécouvrir, donc.

3 février- 20h45-17 €  Espace Prévert, Savigny le Temple

11 février - 20h30 -

17,60 €  à 20,60 €  Espace Delta, Pleurtuit

 

tekno

Trimaps 

2 CDs disponibles

   

Trimaps mixe dans sa chambre. Pendant dix ans, il a été sur les  routes, dans d’improbables camionnettes pour aller en “teuf” dans les bois, dans les grottes, les squatts et aussi des lieux plus officiels. Il a mixé, a porté et réparé des amplis, tiré des câbles, soudé...

Tout le secret des ambiances réussies. Son ambition: une sorte de synthèse entre hip-hop, techno et jungle. Et bien sûr «balancer la sauce ». Ce qu’il fait toujours en toute discrétion. Ampli, rideaux, bidons et grilles : tout est bon pour se retrancher. L’important c’est la musique. Il faut rester concentré pour être dans le mix . Et puis Trimaps a bien pris le temps de vivre à son rythme, de faire des rencontres. C’est avant tout l’esprit qui compte : celui qui transpire tout au long des mixes énergiques, joyeux et inventifs qu’il décoche avec précision.

Bien sûr l’époque des infolines s’est un peu calmée. Mais Trimaps reste actif «quand ça se motive ». Le résultat : 2 mixes  qui vous mettent joyeusement la pression, et ne vous lâchent plus pendant 74 ou 80 minutes. Jamais une seconde de perdue.

 

Contact :

trimaps@hotmail.fr

Mix Haute Pression en écoute sur www.cavemen.org

 

 

Royal Bubble Orchestra

sortie de l’album RBO le 6/02

L’esprit Rock ne meurt jamais

 

Les intimes et les initiés disent déjà “RBO” (prononcer erb é o, comprenne qui pourra mon petit Nicolas...). Mais le groupe s’appelle officiellement Royal Bubble Orchestra. Un nom qui sonne un peu bucolique pour une formation qui n’engendre pourtant guère la mélancolie. Car c’est du Rock, du pur et hard qu’ont pu découvrir ceux qui ont assisté aux trois derniers concerts du groupe, en décembre dernier, à la Scène et au Réservoir, et le premier février dernier à la Guinguette Pirate. Un groupe “à l’ancienne” et qui le revendique haut et fort. « Lol [le chanteur] et moi avons écumé les studios pendant une dizaine d’années, déclare David Jacob, ex-bassiste de Trust. Beaucoup de contributions, des projets intéressants et de belles rencontres, notamment avec les anciens des Chaises de Daran. Tout ça marchait plutôt bien, mais il manquait souvent quelque chose : j’ai voulu être musicien pour jouer avec d’autres, et monter sur scène. Pas pour me planter des heures devant mon Mac et mon Pro-tools. Ni pour enregistrer des albums entiers sans qu’à aucun moment l’ensemble des musiciens ait joué ensemble. »

 

« Envie de jouer »

 

Constat identique pour Lol, qui croisait parfois David lors de séances d’enregistrement depuis la fin de l’expérience P-Vibes, en 91. « Nous nous sommes retrouvés en mai 2005 avec une vraie envie de jouer et avons décidé d’enregistrer une maquette avec Alex, de X-Libido, explique-t-il. » De son côté, Alex rêvait de faire la musique qu’il a envie d’entendre. « Pour moi qui suis plus jeune, le Rock ça veut dire rééduquer les oreilles et les esprits, reprendre le goût de la musique et des émotions “Live”,déclare-t-il. Il faut revenir à quelque chose de beaucoup plus simple et d’authentique. De la musique accessible, comme celle de Led Zep ou Nirvaña : c’est-à-dire que je peux prendre ma guitare et jouer un morceau. C’est important pour moi et pour beaucoup d’autres de ma génération. Et c’est comme ça que l’esprit Rock reprend tout son sens :avec de l’authenticité.»

 

« Nous faisons tout comme cela doit être fait: en famille ! »

 

C’est avec cet esprit, et à l’occasion de cette première maquette, qu’est vraiment né le Royal Bubble Orchestra. « Le courant est tout de suite passé avec Alex, reprend David Jacob. Beaucoup de fraîcheur, moins de problèmes d’agenda ... un vrai bonheur ! Depuis nous faisons tout comme cela doit être fait : en famille. Tout le monde contribue à l’écriture des textes, apporte sa touche aux compositions et surtout : nous jouons ensemble et nous faisons de la scène. Je crois que nous sommes un vrai groupe de Rock. Ce qui implique que nous avons aussi de l’ambition et que nous voyons loin. Nous voulons durer et nous ferons tout pour. »

 

 

Cet état d’esprit combatif et ambitieux n’a pas échappé à Fred Cardo qui y a cru dès qu’il a entendu, et a décidé de produire le groupe sur ce coup de cœur. Il a même été jusqu’à créer un label pour permettre au projet d’aboutir. L’esprit initial a été respecté à la lettre, et jusqu’au bout Dans chacun des douze titres de l’album, comme sur la jaquette du CD. « Nous voulions une pochette qui ressemble à celle des vinyles qui nous faisaient rêver, précise Lol. Nous avions en tête de rendre un hommage à certaines pochettes mythiques de l’histoire du Rock ». Le résultat est un bel objet, et le petit théâtre qui se déplie pour créer un mini-décor en 3 D devrait inévitablement faire penser à la braguette des Stones.

ça joue, ça booste et ça s’écoute fort

Côté Musique, vous pourrez découvrir le résultat dans les bacs à partir du 6 février.

 Il devrait tirer une larme à ceux qui se souviennent de la glorieuse époque du  Guitare/Basse/Batterie/Chant, comme à ceux qui succombent à System of a Dawn - dont le fils de Lol, du haut de ses quatorze ans, ce dont son père n’est pas peu fier. Mais il est de toute façon inutile d’évoquer une suite de références pour qualifier l’album. D’abord parce que le Royal Bubble Orchestra fait du Royal Bubble Orchestra, et que David Jacob et Lol sont parfois fatigués qu’on les présente inévitablement comme des “ex” de telle ou telle formation. Et ensuite parce qu’il faut avant tout l’écouter : il y a de l’énergie à revendre, et l’on s’aperçoit vite que le discours sur le “respect aux anciens” et à la “tradition du Rock n’ Roll”, que tiennent volontiers les membres du Groupe, n’est pas qu’un vain concept marketing revival. En résumé, ça joue, ça booste et ça s’écoute fort.

David Jacob nous livre le secret de cette galette “ à l’ancienne “ : « une bonne pré-production, 20 jours de répétition en studio, 5 jours de prise basse/batterie, 5 jours de peaufinage, 5 autres jours pour enregistrer les chorus anglais et espagnols - car l’album sortira dans ces deux langues... sans oublier l’essentiel : des enregistrements en Live à l’ancien Studio Vogue de Villetaneuse. » Et le “live”, cela s’entend. Tout l’album sonne vrai. D’ailleurs, l’un des plaisirs favoris de Lol est de guetter un grincement de pied de batterie. « Comme sur les vieux Led Zep».  G.L.

 

 

Royal Bubble Orchestra

sortie de l’album RBO le 6/02

RBO par RBO

 

RBO par RBO

 

La France est un drôle de shaker. Ouvert mais fier. Un pays où les coqs de basse-cour ont parfois la prétention d’inventer le cocktail qui fait grimper vite et haut. Certains rockers volatiles y ont même réussi des mélanges détonants. Les porteurs du projet Royal Bubble Orchestra ont (ap)pris de la bouteille l’art du dosage explosif. Trust, un toast avec Metallica et de multiples collaborations remarquables pour David Jacob, bassiste créatif, P-Vibes où le chanteur à gorge profonde Lol Nico, rencontra le premier. Un tiers de rock nerveux sans graisse, un tiers de métal post-nu , tendance “les artilleurs sont là pour envoyer du gros”, un tiers de mélodie pop, un tiers de fraîcheur décapsuleuse d’envie. Ça nous fait, donc, quatre tiers, plus quelques (é)quarts. La logique du cocktail dépasse forcément son arithmétique. Celle du Royal Bubble Orchestra augmente son goût pétillant d’un guitariste à riffs effervescents, Alex Dhée (X Libido), d’un batteur au passé hard, Marc Varez (ex-Vulcain), remplacé aujourd’hui par un frappeur turbulent: Rodolphe Perroquin, (entendu aux côtés d’Ilene Barnes). Cause commune mixée dans un shaker chromé, les quatre ont enregistré leur premier album en dix jours et en live. Apparemment le naturel coule de source. L’efficace s’appuie sur l’allégresse, la patate sur l’imaginaire et les compères panachent les Kinks et Motörhead (“Me and My Fuckin’gun”, “Time To Despair”, “Slave”), Black Sabbath ou Blue Oster Cult et Queen Of The Stones Age (“I Mingle With You”, “No Room Inside”, “It’s Not Your Day Today”). Le tout avec un hurleur caverneux capable de se muer en quasi-crooner, une rythmique sauvage mais une basse dédiée à l’harmonie et une guitare qui flirte parfois avec le garage.Il vous suffit d’écouter la très étonnante reprise de “Lullaby” (Cure), approuvée par Robert Smith himself, pour saisir, que décidément, c’est Royal, c’est Bubble, c’est Orchestra.

Olivier GARCIA

 

spectacle pour enfants

Un amour de princesse

du 25/01  au 10/05  - MER à 10:00

Théâtre Darius Milhaud- 5 et 8€

 

 

Une comédie musicale moderne, enjouée et interactive pour filles et garçons. L’ogre Zeronullo laissera-t-il Princesse trouver son fiancé ? En tous cas Bulbul le poisson rouge, Lapinou le lapin speed et la très excentrique fée Cool sont là pour l’aider.

 

Une jolie petite fille, que son papa appelle Princesse, nous accueille chez elle en compagnie de son poisson rouge Bulbul. Elle aimerait être une vraie princesse, mais surtout elle voudrait un fiancé. la fée Cool se propose de l’aider.

Cette fée excentrique et survoltée saura-t-elle répondre aux rêves de Princesse ? Peut-être Lapinou le lapin speed sera-t-il d’un meilleur secours ? D’autant plus que l’ogre Zeronullo, quelque peu idiot, arrive sur ces entrefaîtes.

 

De : Eric COUDERT, Vincent GAUDEL,  Olivier PIERRE-NOEL

Avec : Vincent Bouramoul, Elodie Harel, Adeline Lecadet

 

Du 25 janvier au 10 mai 2006

MER à 10 :00

Tarif : 5 € / 8 €

 

Théâtre DARIUS MILHAUD

80, allée Darius Milhaud

75019 Paris

Accès : Porte de Pantin,

M° Porte de Pantin

Parking : La Vilette Musique

accès : 211, avenue Jean Jaurès

(cité de la musique)

 

marionnettes

Zando de retour en Afrique

du 25/01  au 10/05  - MER à 10:00

Théâtre Darius Milhaud- 5 et 8€

 

Contes de

Danaye Kanlanfeï

 

Après le succès des Aventures de Zando au musée Dapper en janvier 2004, Danaye est de nouveau à l’affiche avec Zando, cette fois de retour en Afrique.

Créées par le conteur au gré de son inspiration avec des matériaux de récupération: bois peint, papier, tissus, plastique… les marionnettes sont manipulées à vue à l’aide de fils.

Récit et chansons rythment le spectacle qui livre une réflexion pleine d’humour sur les rapports humains.

Ici, Zando rentre chez lui après un long séjour aux pays des Blancs et tout le village attend qu’il distribue le bonheur qu’il a ramené.

 

tarifs:

enfants (- 12 ans)

Amis du musée Dapper

5 €

adultes : 8 €

 

Musée DAPPER

35 rue Paul Valéry

75116 PARIS

Tél : 01 45 00 01 50

 

 

un conte pour tous publics et une exposition

L’épopée de Guilgamesh

du 22 février au 26 mars 2006

reprise au Théâtre du Lierre

 

L’année passée “ l’Épopée de Guilgamesh “, adaptée et mise en scène par Farid Paya avec la Compagnie du Lierre avait remporté un beau succès public. Cette histoire quatre fois millénaire, qui constitue le plus ancien texte épique jamais découvert avait une nouvelle fois montré toute son actualité. Parce qu’elle parle de notre place dans l’univers, du rapport que nous entretenons avec notre environnement, du pouvoir, de l’amitié, de la vie et de la mort. Autant de questions pour le moins essentielles dans notre XXI° siècle dont on nous a assuré qu’il serait spirituel ou ne serait pas. Alors si vous avez raté Guilgamesh l’année dernière, n’hésitez pas ! Vous avez jusqu’au 26 mars prochain pour voyager pendant 1 h 40 dans l’antique Mésopotamie et découvrir la sagesse de nos lointains ancêtres.

 

La plus ancienne légende de l’Humanité

 

Guilgamesh a vraiment existé. Il y a près de 4000 ans, il fut même roi d’Uruk (prononcer Ourouk), une cité Mésopotamienne, dans l’actuel Irak. Mais si son nom est parvenu jusqu’à nous, il le doit surtout à la découverte de tablettes d’argile recouvertes de caractères cunéiformes, sur lesquelles on a fini par déchiffrer un émouvant poème épique, vieux de plus de 35 siècles. C’est tout simplement la première légende écrite de l’Humanité, bien antérieure au Mahâbharata indien ou à l’Iliade d’Homère. Elle comporte aussi de troublantes analogies avec le récit biblique, l’un des personnages rencontré par le héros à la fin de sa quête étant choisi par les Dieux pour survivre au Déluge, tout comme le Noé de l’Ancien Testament.

Par son ampleur, son souffle et son universalité, l’histoire de Guilgamesh constitue une véritable épopée. Elle est considérée comme un mythe fondateur de la civilisation. Et c’est cette histoire d’avant le déluge qu’a décidé de mettre en scène Farid Paya. Monter une pièce à partir d’un tel mythe est un défi. Il l’a relevé en mêlant récit, chants et danses, en n’hésitant pas à faire cohabiter tradition antique et mouvements contemporains. L’histoire est ainsi racontée par un chœur de quatre hommes et deux femmes et le rythme de la narration  oscille entre des danses spectaculaires, figurant les combats que doit mener le héros, et des passages plus apaisés où la gestuelle est au service du texte.

 

En quête de  sagesse

 

Le  pouvoir du roi, pour considérable qu’il fût - Guilgamesh était tout de même aux deux tiers divin - ne sera pas suffisant pour  le consoler de la mort de son très cher ami Enkidu. La mise en scène suit fidèlement l’histoire : celle de la quête éperdue de l’immortalité en réaction à cette séparation douloureuse.

Après diverses aventures, Guilgamesh ira cueillir la plante de Jouvence au fond de l’Océan mais- personne n’étant parfait- finira par se la faire ravir par un serpent. Rencontrant humains et dieux au cours de ce voyage initiatique, Guilgamesh nous fait partager sa quête de la sagesse.

 

Un voyage dépaysant et profond, qui peut être vu par des enfants de 12 ans et plus.

B. C

 

En parallèle

 

Une exposition d’Hassan Massoudy, artiste calligraphe

 

Du 22 février au 30 mars le théâtre du Lierre expose, en lien avec le spectacle l’épopée de Guilgamesh, 20 calligraphies de Hassan Massoudy. Cet artiste irakien avait depuis de longues années le projet de réaliser des calligraphies inspirées du poème épique mésopotamien. Il a fini par le faire dans une époque troublée pour son pays d’origine. Ces calligraphies sont, pour lui, le moyen d’instaurer un dialogue avec le texte antique, de s’interroger quant à la violence et la guerre qui fait rage chez lui, sur les lieux-mêmes où prend place l’épopée de Guilgamesh. Un moyen d’exorciser sa douleur, et de se confronter à une sagesse universelle pour se retrouver.

Pour le public, cette exposition est aussi l’occasion de découvrir ou re-découvrir l’art subtil de la Calligraphie, qui tisse un lien indissociable entre les mots et les images, comme le spectacle de Farid Paya mêle récit, chant et danse.

 

Le vernissage de cette exposition aura lieu le 22 février prochain à partir de 19 :00 au théâtre du Lierre. Hassan Massoudy dédicacera son ouvrage à cette occasion. Le vernissage sera suivi à 20 :30 de la pièce de Farid Paya.

B. C.

 

Théâtre du Lierre - 22 rue du Chevaleret Paris, 13°

Tél: 01 45 86 55 83 - theatredulierre.com de 5 à 18€

mise en scène et adaptation de Farid Paya

assisté de Joseph Di Mora

assistant à la dramaturgie : Aloual

Musique : Michel Musseau

Costumes, scénographie: Jean-Pierre Capeyron

 Lumières : Frédéric Ansquer

Maquillages:Michèle Bernet

Personnages humains : Guilgamesh  -  Enkidu  -  Ninsun  -  Le poseur de pièges   - Son père - La fille de joie - Le voyageur - Humbaba - Ishtar - Le taureau du ciel - L’homme scorpion - Siduri - Urshanabi - Utnapishtim - La femme d’Utnapishtim

Les dieux : Anu - Enlil - Shamash - Ea

Guilgamesh : Pascal Arbeille

Enkidu, Urshanabi : Anthony Moreau

Le poseur de pièges, le voyageur, Humbaba, le taureau du ciel, l’homme scorpion, chœur, dieux : Yanis Desroc

Ninsun, la femme d’Utnapishtim, chœur : Martine Midoux

Le père, Utnapishtim, chœur, dieux : Aloual

La fille de joie, Ishtar, Siduri, chœur : Ariane Lagneau

 

un conte pour tous publics et une exposition

L’épopée de Guilgamesh

du 22 février au 26 mars 2006

reprise au Théâtre du Lierre

 

Vu par le metteur en scène

“L’épopée de Guilgamesh” est un texte narratif épique avec une forte présence de l’action, le rêve y joue un rôle essentiel. Il s’agit là d’écrire une pièce de théâtre qui respecte la dimension épique originelle tout en réduisant considérablement l’aspect narratif. L’action est suggérée pour être jouée et rendue de manière spectaculaire. Les dialogues remplacent largement la narration. La dimension onirique est conservée dans la lettre du texte.  Ce texte épique se prête à un traitement musical. Tous les acteurs sont également chanteurs solistes. La musique est écrite pour six voix intervenant soit de manière soliste, soit en chœur. L’écriture musicale est actuelle mais joue avec des intonations vocales ethniques, car la musique doit elle aussi évoquer un peuple.

Farid Paya

 

Théâtre du Lierre - 22 rue du Chevaleret Paris, 13°

Tél: 01 45 86 55 83 - theatredulierre.com de 5 à 18€

mise en scène et adaptation de Farid Paya

assisté de Joseph Di Mora

assistant à la dramaturgie : Aloual

Musique : Michel Musseau

Costumes, scénographie: Jean-Pierre Capeyron

 Lumières : Frédéric Ansquer

Maquillages:Michèle Bernet

Personnages humains : Guilgamesh  -  Enkidu  -  Ninsun  -  Le poseur de pièges   - Son père - La fille de joie - Le voyageur - Humbaba - Ishtar - Le taureau du ciel - L’homme scorpion - Siduri - Urshanabi - Utnapishtim - La femme d’Utnapishtim

Les dieux : Anu - Enlil - Shamash - Ea

Guilgamesh : Pascal Arbeille

Enkidu, Urshanabi : Anthony Moreau

Le poseur de pièges, le voyageur, Humbaba, le taureau du ciel, l’homme scorpion, chœur, dieux : Yanis Desroc

Ninsun, la femme d’Utnapishtim, chœur : Martine Midoux

Le père, Utnapishtim, chœur, dieux : Aloual

La fille de joie, Ishtar, Siduri, chœur : Ariane Lagneau

 

cirque

Question de direction

La nouvelle création du collectif AOC et de Rebecca Murgi

 

Les circassiens d’AOC évoluent dans un dispositif scénique spécialement conçu pour favoriser bonds et rebonds, apparitions et disparitions. Le flux incessant des prouesses acrobatiques illustre autant de façons différentes d’être ensemble.

Voici donc  le nouveau spectacle du collectif AOC après ‘La syncope du 7’ et ‘K’Boum’. Un spectacle étonnant dans un chapiteau d’un nouveau genre.

Conçu comme une boîte à malice, ce spectacle fait se croiser à vive allure des prouesses acrobatiques... Jongleurs invisibles, trampoline communautaire, hauts talons sur fil, snow board sur trapèze... Trois filles et six garçons qui nous font partager leur maîtrise des disciplines du cirque et leur plaisir.

 

 

Du 24 février au 9 avril 2006

Espace Chapiteaux, Parc de la Villette, Paris

De 9 à 18 €

Renseignements

01.40.03.75.75

 

 

Les dindes galantes

Jusqu’au 4/03 au Trianon

 

 

Un nouveau délire des Caramels fous !!!

 

Panique dans la basse-cour : le coq est mort ce soir... Poules, dindes, pintades et autres oies blanches s’affolent à l’idée de finir à la cocotte, tandis que les dindons et le jars s’inquiètent de voir l’anarchie s’installer, ce qui ferait trop bien l’affaire des vilains canards ! Par chance surgit un coq qui promet de baisser les impôts, mais s’avère bien maladroit quand il s’agit d’engrosser la poule Amélie. Il suffira d’un cygne pour finir de semer le trouble chez les volailles...

 

Au Trianon, 80 boulevard Rochechouart, 75018 Paris

 

Jusqu’au 4 mars 2006

Renseignements

01.48.24.40.61

 

 

Don Giovanni de Mozart

Jusqu’au 25/02 à l’Opéra Garnier

 

 

Cette nouvelle production de l’opéra de Mozart en deux actes (1787) avec le livret en langue italienne de Lorenzo Da Ponte, est le fruit de Michael Haneke, le metteur en scène du film ‘La Pianiste’. Peter Mattei sera le Don Giovanni de cette version au secret jalousement gardé, présentée pour la première fois à l’opéra Garnier.

 

Mise en scène :

Michael Haneke

Direction musicale :

Sylvain Cambreling

Chef des Choeurs :

Peter Burian

 

Opéra Garnier

Place de l’Opéra, 75009 Paris

Renseignements

0892.89.90.90

 

 

comédie

Les monstres 

Spectacle tous publics

 de 5 à 555 ans !!!

 

Imaginez une fête organisée par des monstres où les enfants ne seraient pas invités... Tous les sept ans, le lion, le singe, l’aigle et la licorne invitent certains de leurs voisins les plus stupides à une grande fête mystérieuse d’où personne ne revient jamais. Cette année, un gosse tient absolument à s’y faufiler. Il fait connaissance avec un homme horloge et une fille miroir. A qui faire confiance, qui aura le dernier mot, comment trouver sa bonne étoile?

 

De : Roland Dubillard

Avec :

Caroline Coustère, Jean Patrick Gauthier, Mehdi Mangal, Prune Lichtlé, Frédéric Bonpart, John Kokou et Thomas Rouxel      

Miser en scène : Prune Lichtlé

Du 25 janvier

au 22 avril 2006

MER et SAM à 15 :00

Tarif : 8 €

 

Au Théâtre

Le Lucernaire

53 rue Notre-Dame-des-Champs

75006 Paris

M°: Notre-Dame-des-Champs

 


Xu

d’après «Le Baleinié,   dictionnaire des tracas»

 

La naissance de Xu, c'est une histoire toute simple, toute bête. C'est l'histoire de la découverte d'un petit livre vert, 'Le Baleinié, dictionnaire des tracas', qui a provoqué de grands éclats de rires.

La mise en scène de Christine Murillo, Jean-Claude Leguay et Grégoire Oestermann, est très complète :

acrobatie, tragédie, trampoline, chant, tap dance, masques, drame bourgeois, pantomime, mime, et Nô.

 

Théâtre du Rond-Point salle Roland Topor

jusqu’au DIM 26 février

 

 

Peinture abstraite

Eric le Mat 

du 1 au 26/02 Café Le Picardie Ivry s/Seine

 

Ouvrir les portes de l’imaginaire

 

Eric Le Mat fait partie des artistes qui ont su trouver dans la peinture abstraite un mode d’expression à la mesure de leur imaginaire.

 

« L’abstraction est avant tout un long cheminement. Plus j’avance dans mon travail et plus je ressens le besoin de revenir à des sensations premières, dépouillées d’artifices, qui me rapprochent de l’essentiel ».

 

C’est l’alchimie qu’il a réussi à créer entre le relief des matières, la chaleur des couleurs, essentiellement choisies dans les palettes d’ocres et de rouges, le jeu des contrastes et des transparences, qui crée les vibrations de ses toiles et vous invite à ouvrir  les portes de votre imaginaire.

 

www.ericlemat.com

 

VERNISSAGE prévu le 1er FEVRIER  à PARTIR de 19 H00

Exposition du 1er au 26 Février

CAFE « le PICARDIE »

1, rue Pierre Brossolette (Place Danton)

94200 Ivry-sur-Seine

(M° : Mairie d’Ivry)

 

 

public jeunes

L’ombre à la portée des enfants 

jusqu’au 3/09 - Cité des Sciences et de l’Industrie

en collaboration avec le Centre Pompidou.

 

une exposition pour les 5-12 ans, qui propose un parcours à la fois artistique, scientifique et poétique. Dès l’entrée de l’exposition, l’enfant est entraîné dans une fiction créée autour d’une maison et de son propriétaire : Archibald Ombre, professeur, rêveur, poète et collectionneur d’ombres. Archibald s’est absenté mais chaque pièce de sa villa garde la trace de sa passion et dévoile une part de l’ombre :

l’ombre du corps en mouvement dans le grand salon, l’ombre objet de curiosité dans ce qui fut autrefois sa chambre, l’ombre sujet d’expériences dans le laboratoire, … chaque décor, est un écrin dans lequel l’ombre est magnifiée, où elle échappe à sa banalité quotidienne pour devenir source d’attention, d’émotion et de création.

Cité des Sciences et de l’Industrie

30 avenue Corentin Cariou  PARIS 19

Métro Porte de la Villette

01 40 05 70 00 (standard - du LUN  au VENi)

01 40 05 80 00

 (serveur vocal) et

www.cite-sciences.fr

 

 

 

peinture

La collection Phillips

jusqu’au 26/03

Musée du Luxembourg

 

Si le doux nom de Philips ne vous évoque que les rasoirs électriques et les téléviseurs, allez donc faire un tour du côté du musée du Luxembourg, à deux pas du Sénat, pour découvrir la collection “Phillips”.

Une occasion d’apprécier la collection de Duncan Phillips, jeune homme de bonne famille américaine qui a voué sa vie à la peinture et qui a su découvrir et acquérir des toiles remarquables.

Au programme, de nombreux chefs d’œuvres, comme le célèbre “Déjeuner des canotiers” de Renoir ou encore les “Danseuses à la barre” de Degas.

Musée du Luxembourg

19 rue de Vaugirard

75006 Paris

Tél informations :

 01 45 44 12 90 -

-Site Internet :

www.museeduluxembourg.fr

M°: Saint-Sulpice, Odéon

RER B : Luxembourg

 

 

art brut

Images de l’Inconscient 

jusqu’au 26/02 - tlj de 10:00 à 18:00

Halle St-Pierre - 7 € et 5,5 €

 

Pour la première fois en France l’exposition d’art brut brésilien “Images de l’Inconscient”  montre la spécificité brésilienne de l’art brut et souligne la dimension internationale de

cette forme d’art aujourd’hui enfin reconnue.

 

Réalisées par des patients d’hôpitaux psychiatriques, les œuvres présentées sont considérées parmi les plus fortes de l’art brésilien contemporain. L’art brut au Brésil ne peut être dissocié du travail de la psychiatre Nise da Silveira qui  élabora un concept nouveau, celui “d’images de l’inconscient.“

L’exposition s’articulera autour d’une sélection d’œuvres provenant du Musée des Images de l’Inconscient.

Ces peintures et sculpture sont riches de symboles et d’images profondes. Elles, constituent un langage archaïque, universel.

 

HALLE SAINT-PIERRE

2, rue Ronsard

75018 Paris

Tél. : 01 42 58 72 89

M° : Anvers/Abbesses

www.hallesaintpierre.org

 

 

civilisation

L’âge d’or des sciences arabes 

jusqu’au 19/03

institut du Monde Arabe

 

L’exposition vise à montrer au public le développement extraordinaire qu’ont connu les sciences à l’époque de  l’âge d’or de la civilisation arabo-musulmane (aux VIIIe-XVe siècle). Elle interpelle par une approche  esthétique, pédagogique et ludique.  Plutôt que de procéder à un catalogue exhaustif des différentes disciplines constituant la science arabe. Le parcours considère trois ensembles dans lesquels seront traités à la fois l’élaboration et la diffusion des savoirs à travers les manuscrits, l’expérimentation et la pratique avec les instruments et les outils, enfin les résultats à travers des objets et des artefacts.

 

A l’Institut du Monde Arabe

Jusqu’au 19 mars 2006

1, rue des Fossés Saint-Bernard

Place Mohammed-V

75236 Paris cedex 05

Tél. 01 40 51 38 38 -

Fax 01 43 54 76 45

 

bijoux et photos d’étoiles

C’étaient les Stars

Deux expositions nostalgiques au Musée Carnavalet

Du 22 février au 26 mars

 

La piste aux étoiles

Vous souvenez-vous de Juliette Greco en dompteuse? De Jane Birkin funambule ou dresseuse d’éléphants ? De Marcello Mastroïanni en maître de manège ? Si oui, c’est que vous avez au moins assisté à l’un des galas annuels de bienfaisance organisés par l’Union des Artistes dans les années 70. Daniel Lebée, alors jeune photographe,  a capté de 1971 à 1975 des moments de cette grande fête familiale où, après la fin des représentations  théâtrales, vers minuit un soir de printemps, les comédiens se lançaient sur la piste du Cirque Bouglione pour exécuter des numéros saisissants, répétés avec des professionnels.

 

Pendant quelques minutes, les stars révélaient alors un facette inconnue de leurs talents en devenant trapéziste, jongleur, dompteur, écuyer ou acrobate... ou en se faisant couper en deux par un illusionniste comme Isabelle Adjani. Le tout-Paris était réuni pour assister à ces exploits, et versait sa contribution à l’aide des artistes dans le besoin. Le Cirque bruissait de “Ah” médusés et de “Oh” inquiets, avant de laisser place à des tonnerres d’applaudissements.

Les présidents de ces soirées joyeuses et fraternelles s’appelaient Maria Callas, Ingrid Bergman, Jerry Lewis ou Jacques Tati. On rêvait, passant du mystère au comique, et les Stars présentes faisaient admirablement leur travail de Star

 

Passant des loges aux coulisses et des coulisses à la piste Daniel Lebée a laissé plus de 100 photographies en noir et blanc en témoignage de cette manifestation. À les regarder certains se laisseront aller à la nostalgie, constatant que désormais, les vedettes sont à la télé, et que les vraies Stars - celles qui faisaient rêver et embellisaient la vie - ont disparu. D’autres goûteront la poésie de ces images où le sérieux côtoie le débridé et où l’humour se mêle souvent à l’émotion.

 

Le témoignage est touchant : il reflète toute une époque, aujourd’hui révolue, où les choses semblaient plus simples et peut-être plus belles. Mais ne nous laissons pas trop aller à la Nostalgie: car cette manifestation qui s’est déroulée chaque année de 1923 à 1975 était avant tout destinée à récolter des fonds à l’attention des artistes dans le besoin. C’était avant l’invention du statut d’intermittent. Le Gala des artistes s’est éteint car les choses allaient plutôt mieux pour la profession. Aujourd’hui, avec la réforme de l’intermittence, l’idée pourrait sans doute émerger à nouveau. Ne regrettons rien: cela ne serait certainement plus la Piste aux Étoiles.

G. L.

 

 « Diamonds are a girl’s best friend »  chantait Marylin Monroe. Et le célèbre refrain résonne dans les salles du Musée Carnavalet qui présente, comme en écho aux photographies de Daniel Lebée consacrées au Gala des artistes de 1971 à 1975 , plus de 200 pièces de haute-joaillerie dont plusieurs chefs d’œuvre de la joaillerie américaine. Toutes ces pièces sont issues des collections du National Jewelry Institute de New-York, et beaucoup ont été réalisées par des joailliers prestigieux comme Tiffany ou Van Cleef & Arpels pour des stars et des personnages importants du XX° siècle américain. Joan Crawford, Grace Kelly, Loretta Young, la Duchesse de Windsor ou Jackie Kennedy ont porté ces bijoux exceptionnels et ces parures, ajoutant la part de mythe à la rêverie que déclenche leur contemplation.

 

Après New-York et Londres, ces pièces exceptionnelless sont présentés à Paris au Musée Carnavalet jusqu’au 7 mai. Une occasion de rêver mais aussi de découvrir un portrait de la société américaine de la fin du XVIII° siècle à la fin du XX°. Point d’orgue :  la période allant des années 1930 à 1960. L’enthousiasme, le goût de la nature et des loisirs constituent le fil rouge de cette évolution, et se retrouvent tant dans d’extravagantes broches  de style animalier signées Tiffany, que dans la somptueuse parure de diamants d’Harry Wibston, ou encore la ballerine en platine et or inspirée de l’étoile de la danse Anna Pavlova, et commandée à Van Cleef & Arpels par le chorégraphe Balanchine

 

Le National Jewelry Institute est une association à but non lucratif qui se voue à l'organisation et au financement d'expositions consacrées aux bijoux les plus importants des XVIIIe, XIXe et XXe siècles. Situé sur la Cinquième avenue à New York, il soutient la formation aux métiers de la joaillerie afin de perpétuer cette tradition artistique dans toute sa pureté.

 

COMMISSARIAT DE L’EXPOSITION

National Jewelry Institute

Ashton Hawkins, Directeur général

Ralph Esmerian, Directeur général adjoint

Judith Price, Présidente

Musée Carnavalet

Jean-Marc Léri, Directeur

TARIFS

Renseignements au 01 44 59 58 58

Billet couplé pour les expositions

Bijoux de Stars et Le Gala de l’Union des Artistes

 

Plein tarif : 7 €

Tarif réduit : 5,50 €

Tarif jeune : 3,50 €

Gratuit jusqu’à 13 ans inclus et pour les Amis du musée Carnavalet

CATALOGUE

Chefs-d’œuvre de la joaillerie américaine : l’influence de la France sur la joaillerie américaine et le design

Par Judith Price

 

Format : 17 x 24 cm

208 pages

135 illustrations couleurs & 10 illustrations noir et blanc

Couverture brochée grand rabats

Prix : 36 €

 

SITES INTERNET

www.carnavalet.paris.fr

www.nationaljewelryinstitute.org

 

festival

Festival de l’Imaginaire 

Paris du 23/02 au 9/04

 

Depuis sa création il y a 10 ans le Festival de l’Imaginaire a pour maître-mot la découverte des formes d’expression propres aux hommes des cinq continents et inédites sous nos latitudes.

 

Source des pratiques, des croyances, des expressions et des langages des hommes, l’imaginaire est garant de la diversité de l’humanité. À  l’affût de nouvelles rencontres, le Festival de l’Imaginaire s’associe  en 2006 au festival francophone en France « francofffonies ! »

 

À Paris, du 23 Février au 09 Avril 2006    

Information et réservation

Tél: 01 45 44 72 30

www.mcm.asso.fr

 

 

architecture

Le Corbusier 

visite des maisons Jeanneret & La Roche et de l’appartement-atelier

 

Maison Jeanneret – Siège  de la Fondation Le Corbusier

8, square du Docteur Blanche

75016 Paris

Tél. 01 42 88 41 53

Fax.01 42 88 33 17

 

info@fondationlecorbusier.fr

 

Consultations bibliothèque :

rdv au préalable et toute la semaine de 13:30 à 18:00 ou 17:00.

LUN

13:30 /18 :00

 

MAR, MER, JEU

09:00 / 12:30

13:30 / 18:00

 

VEN

9:00/12:30

13:30 / 18:00

 

Des visites sont également organisées à la Maison La Roche

10, square du Docteur Blanche

75016 Paris

01 42 88 41 53

reservation@fondationlecorbusier.fr

 

Visites de l’appartement-atelier de Le Corbusier

24, rue Nungesser et Coli  75016 Paris

 

L'appartement-atelier de Le Corbusier, situé sur les deux derniers niveaux de l'immeuble Molitor, a été conçu et réalisé entre 1931 et 1934 par Le Corbusier et Pierre Jeanneret. Ce fut également son atelier de peinture, activité qu'il exerça quotidiennement pendant toute sa vie.

L’appartement-atelier de Le Corbusier est ouvert le mercredi matin de 9:00 à 12:00. Réservation obligatoire pour les groupes.        

Tarif unique : 3 €

Tél:  01.42.88.75.72

 

bande dessinée

Katja Tukiainen et Matti Hagelberg en Inde

exposition jusqu’au 18 Février 2006 A l’Institut Finlandais

 

Au cours de leurs explorations, Katja Tukiainen et Matti Hagelberg se sont plusieurs fois rendus en Inde, en tant que représentants de l’association Maailman sarjakuvat (Bandes dessinées du monde). Les récits présentés dans cette exposition retracent deux de ces voyages (en 2003-2004). Tout est vrai à 100 %.

 

Katja Tukiainen est l’un des grands noms finlandais du domaine des arts plastiques et de la bande dessinée et elle a participé à de nombreuses expositions dans différentes régions du monde. Ses bandes dessinées ont été publiées sur presque tous les continents. Elle est née aux alentours de 1970. De nombreux journaux suivent régulièrement ses activités.

 

Le chef de file de la bande dessinée finlandaise Matti Hagelberg (né au début des années soixante) n’a rien de particulier à dire sur lui-même, mais le fait est qu’il a publié en France une demi-douzaine de livres, qui semblent circuler sous les noms de The Sinful Ways of Simpli City, Zombie Justice, Holmenkollen, Le Sultan de Vénus et autres moelles d’invertébrés, Mr Mokamat et Universal Pictures. Matti Hagelberg appartient au groupe marseillais Le Dernier Cri. Il semble aussi avoir commis, en s’inspirant de ses bandes dessinées, le livret de l’opéra Marsin Mestarilaulajat (Les Maîtres chanteursde Mars) de Kimmo Hakola.

 

Quand ils ne sont pas occupés à explorer le monde, Tukiainen et Hagelberg travaillent dans leur bureau à Helsinki.

 

L’éditeur de bandes dessinées L’Association publiera en 2006 L’Association en Inde, ouvrage dans lequel figureront les deux récits présentés à l’Institut. 

 

Dans le cadre de l’exposition, deux ateliers jeune public Ötökkä ! sont organisés. L’ entrée est libre sur inscription.

 

- 8 février 2006 / Bougeons la bande dessinée, version 1 : Atelier de découverte de quelques notions d'expression corporelle pour construire sa propre série de mouvements à partir de certaines séquences des actions de la bande dessinée, animé par Riina Koivisto, chorégraphe et danseuse.

 

- 15 février 2006: Bougeons la bande dessinée, version 2 : Atelier de découverte de quelques notions d'expression corporelle pour construire sa propre série de mouvements à partir de certaines séquences des actions de la bande dessinée, animé par Riina Koivisto, chorégraphe et danseuse.

 

 

 

 

 

 

 

Petite histoire de l’Institut Finlandais

 

L'Institut finlandais en France a été inauguré en 1990. Il est situé en plein cœur de Paris, entre la Sorbonne et le musée de Cluny. La mission de ce centre culturel créé par la Fondation de l'Institut finlandais est de faire connaître la culture, la société et la vie économique finlandaises en France et de promouvoir la coopération franco-finlandaise dans ces secteurs. En outre, l'Institut finlandais participe activement à la coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur. Il remplit ces missions en proposant un programme culturel et scientifique riche et varié.

 

C'est Juhani Pallasmaa, un des grands noms de l'architecture finlandaise d'aujourd'hui, qui a conçu la rénovation des deux premiers niveaux de l'immeuble de style Haussman, datant de 1862, qui abrite les locaux de l'Institut. L'intérieur et l'ameublement, avec leurs matériaux typiques, sont représentatifs du design finlandais. Le bois est l'élément qui domine la décoration, et les fenêtres de la grande salle polyvalente ouvrent une perspective aérée sur les thermes de Cluny.

 

Les locaux, d'une superficie de 600 m2, sont la propriété de l'État finlandais.

Ils comprennent une salle polyvalente de 200 places, une salle de cinéma de 90 places, une salle pour des séminaires et une médiathèque. Rares sont les Parisiens qui se rappellent encore le cinéma «Cluny Écoles» qui se trouvait à cet endroit il n'y a pas si longtemps…

 

Institut finlandais

60, rue des Écoles  Paris 5°

Tél. 01 40 51 89 09

Fax 01 40 46 09 33

e-mail:

info@institut-finlandais.asso.fr

 

M°: Cluny-La Sorbonne, Saint-Michel, Odéon

RER B&C: Saint-Michel-Notre-Dame

bus: 27, 38, 63 , 86, 87

 

L'Institut est ouvert au public du MAR au SAM

de 12:00 à 18:00

Nocturne le MAR

de 12:00 à 20:00

Médiathèque

du MAR au SAM de 15:00 à 18:00

 

 

Culture-business : le grand écart

Écarts consulting

 

Ecart Consulting est une agence de communication spécialisée dans “l’événementiel culturel et artistique”. Elle se définit même comme la première dans son genre. Jusque-là rien de très original. Mais son PDG, est également connu sous son nom d’artiste. Il est chef d’orchestre de formation.

Issu d’une famille d’avocats d’affaires, et déplorant le manque de lien entre les mondes économique et artistique, il a décidé de combler ce vide en créant sa propre entreprise. Le nom de la société, est en tout cas évocateur de ce grand écart qu’il se propose de faire.

Le fondateur continue par ailleurs de s’occuper de son propre orchestre de musique classique, l’Orchestre XXI, composé de jeunes musiciens “en jeans/baskets”. Et avec Écarts Consulting il se propose  «d’œuvrer avec [les responsables] dans le sens de la responsabilité sociale de leur entreprise, en offrant à [leurs] cadres et collaborateurs des conférences culturelles, économiques ou musicales.» Écarts Consulting s’engage sur un point: «Les conférenciers que nous avons dénichés sont aussi compétents qu’impertinents.» assure la plaquette de présentation.

De fait la société est composée d’un “noyau” d’amis intellectuels, très spécialisés dans leur domaine respectif. On y trouve ainsi des directeurs de recherches au CNRS, des professeurs d’université, des écrivains, l’ancien directeur d’Universal Music Classique, et des Chefs d’orchestres de renom.

 

La société propose divers “produits culturels” tels que: la création d’une chorale au sein de l’entreprise, des conférences sur des sujets comme “les pouvoirs de Superman”, “le scientifique, l’artiste et le dirigeant”, mais aussi  “l’anatomie d’un orchestre”, “les conflits et la mythologie grecque” ou encore “de l’astronomie à la tintinologie ,  enquête scientifique au pays d’Hergé”...

 

 

Les thèmes abordés, leur traitement parfois déroutant, l’accolement d’idéaux humanistes à un discours managérial somme toute très classique - on y indique notamment que “De Gaulle, déjà, avait compris les besoins profonds des managers de ce début de siècle et on le cite : la véritable école du commandement est celle de la culture générale ”- .permettent d’hésiter.

S’agit-il d’un “thinktank” d’humanistes avant-gardistes ? D’un club de potaches experts en intoxication à l’instar des Yesmen d’outre-Atlantique ? D’une résurgence Dada ? D’ex-yuppies déguisés en bobos ? Tout semble possible. C’est déjà une performance en soi.

 

                                           B. C.

Pour plus d’informations, contacter :

Mélanie SILLY

Responsable Communication

Sté Ecarts Consulting

34, avenue des Champs-Elysées

75008 Paris

01-42-22-32-37 / 06-80-81-24-71

ecarts-consulting.com

 

Les intervenants

Raphaël Kempf, 20 ans Etudiant en droit et philosophie est Militant antipub. Malgré son jeune âge, il a déjà beaucoup participé au débat public.

A 17 ans, il crée un site Internet contre la philosophie

http://cncp.free.fr et lance aussi un forum de débat consacré à l'émission

de télé-réalité Loft Story http://www.JeboycotteLoftStory.fr.fm.

Il commence, après son bac et une année sabbatique, des études de droit et de philosophie,  Parallèlement, ce jeune homme aux dons évidents pour la communication devient militant antipub.

Son discours sur les raisons de cet engagement

est très représentatif de sa génération:  parce qu'il

est contradictoire et passionné. Les antipubs

d'aujourd'hui seront-ils les publicistes de demain ?

Ou, est-ce qu'une nouvelle approche de la consommation, dans laquelle l'éthique ne serait pas juste un argument pour vendre, est en train de naître ?

 

 

D'où viennent les pouvoirs de Superman ?

Un ouvrage fait enfin le point.

 

Physique ordinaire d'un super-héro: soulever une voiture à bout de bras, arrêter un train en marche, entendre une conversation qui se tient à des centaines de kilomètres… Ces exploits sont de simples travaux de routine pour Superman.

Vous êtes-vous déjà demandé d'où il tenait ces pouvoirs ? L'histoire officielle nous dit qu'ils lui viennent de Krypton, sa planète d'origine. Soit, mais comment le plus célèbre des super-héros s'y prend-il pour les accomplir sur la Terre ?

Un ouvrage tente enfin d’éclaircir ces mystères.

 

Roland Lehoucq

Editions EDP Sciences, 140 pages, 14,90€

Intervenant Ecarts Consulting

 

 

La culture selon Ecarts…

 

“ Un élitisme de façade pour que celle-ci garde son sens profond: c’est la situation actuelle.  De nos jours, la culture se résume souvent à quelques questions posées devant cinq millions de téléspectateurs. Dans une telle démarche, où est la principale composante de la culture, à savoir le plaisir ? Ecarts développe une approche qui s'intègre dans un développement harmonieux et durable de l'individu, qui l'aide à mieux se connaître, pour mieux se responsabiliser.

Ce que vous vend ecarts, c'est de la culture. Et, la

culture, ce n'est pas de la camomille. C'est un acte de conquête. Qui peut tout construire sans rien détruire.

Un bon dirigeant est un cadre cultivé.

Longtemps considérée comme un extra dans le monde de l'entreprise, la culture générale revient sur le devant de la scène.”

 

Para bailar la Salsa !

 

L'association Danse avec nous propose des soirées gratuites Afterwork salsa à la Boca Chica tous les LUN et MAR de 20:00 à 2:00 du matin ...

 

Cours de salsa (5 € sans conso )- niveau débutant 1 et 2 - LUN porto

 MAR cubaine)

de 20:00 à 21:00 avec Diane suivi de la soirée dansante...

DJ Dianita de hoy + guests (Tonio, ...) + 30 à 60 minutes de Open DJ ( les Dj en herbe sont les bienvenus)

L'entrée reste libre pour le 6e mois consécutif, mais merci de penser à consommer quelque chose pour continuer à faire vivre ces soirées irremplaçables !  (vestiaire obligatoire 2€)

La Boca Chica

58 rue de Charonne , Paris 11°

M° Ledru-Rollin

 

squatt ouvert

Scène ouverte à la Miroiterie

 

Le 25/02 à 20:00 le squatt artistique de la Miroiterie ouvre sa scène au groupe Pigment (reggae accoustique avec l’ex-chanteur de Human Spirit) , suivi du trio rock français

Edwige is OK. entrée libre + PAF

86 rue de Ménilmontant, Paris 20°

 

 

promenade culturelle

Pontoise par Pissaro

 

Du 1/01/05 au 31/12/06 le 2° DIM du mois à 14:30

La promenade emprunte ruelles et sentes du quartier de l'Hermitage, un guide vous accompagne pour vous raconter la vie et l'œuvre du célèbre peintre. Le visiteur a sous les yeux le paysage - presque - original de toiles exposées à Paris (musée d'Orsay), New York, Londres, Moscou... ou faisant partie de  collections particulières.

Office du tourisme de Pontoise

6, place du Petit-Martoy 95300 PONTOISE

Tél. 01 30 38 24 45

www.otpontoise.fr

Plein tarif : 6 €

 

 

manga

YO-GI-Oh !-R

 

Sortie de YO-GI-Oh !-R - Tome 1

le 17 février 2006 -11.5 x 17.5 cm -206 p

Yûgi et ses amis se reposent après la fin du Battle City. Un repos de courte durée, puisque Yakô Tenma, le directeur d'Industrial Illusion qui vient de s’emparer de la Kaiba Corporation, invite Yûgi à entrer dans son jeu maléfique. Tenma a enlevé Anzu pour provoquer Yûgi. De plus, il vient le défier avec une nouvelle carte de dieux…

 

 

 

multidisciplinaire

Flatland 

25/02 à la ferme du buisson

 

ARTS VISUELS FLATLAND EXTENDED

MULTIIMAGES IX SAM 25/02/2006

Les artistes et designers graphiques brésiliens Angela Detanico et Rafael Lain découverts lors du week-end à la Ferme « Made in Brésil » reviennent habiter le centre d’art avec leur film Flatland, le spectacle Weightless Days conçu avec le chorégraphe japonais Takeshi Yazaki et Megumi Matsumoto,  et des concerts électro confiés à leurs invités musiciens Dennis Mc Nulty, Hervé Boghossian (Raster Noton, List), Frank Bretschneider (Raster Noton, Mille Plateaux, 12 K).

 

Tous ces artistes travaillant sur la spatialisation de la lumière et du son, la déambulation sera sans doute une règle d’or pour découvrir les multiples facettes de leurs inventions.

 

Par ailleurs, le livre Flatland, est édité par la Ferme du buisson (Multiimages VIII) et Martine Aboucaya, à partir des images du film. De ces heures de tournage, ils en ont extrait huit vues de la rive, auxquelles ils font subir une découpe systématique de leur trame. Flatland est un livre d'images en couleurs : les 5120 images-cadres sont autant de déclinaisons chromatiques de lignes horizontales. Feuilleter Flatland revient à explorer les évolutions possibles de mélanges de couleurs non répertoriées. Le livre ressemble finalement à un grand nuancier, mais avec une qualité très spéciale de couleurs photosensibles qui restitueraient les brillances du jour et les matités de la nuit.

 

Ferme du Buisson

Allée de la Ferme, Noisiel

77  Marne-la-Vallée

[à 20 min. de Paris]

EN VOITURE

Porte de Bercy, autoroute A4

direction Marne-la-Vallée,

sortie Noisiel-Torcy, puis Noisiel-Luzard, puis fléchage.

EN RER

RER A direct, direction Chessy Marne-la-Vallée, station Noisiel,

puis fléchage (5 min à pied).

 

 

chanson

chansons la langue

André Minvielle - 22 représentations à Ivry s/Seine du 23/02 au 19/03

 

Artiste, artisan singulier, André Minvielle brasse dans sa Vocalchimie, le rap, le slam, le scat, le musette ou l'expérimental. Sur scène, il tchatche acrobatiquement et nous fait voyager vers des territoires connus et inconnus, ceux de la mémoire et de l’altérité de la langue, des mots et des sons. Il met le public en haleine en se risquant à l’improvisation verbale et musicale. Il émerveille. Il entre et sort des territoires et des genres.

 

Auteur, compositeur, chanteur, batteur-percussionniste, et joueur de “Main–vielle à roue” (vielle prototype électrique spécialement conçue pour l’occasion), il réunira autour de lui l’accordéoniste complice Lionel Suarez, Le Petit Orphéon formation composée de trois musiciens : Brice Martin (basson, saxophones et arrangeur), Hugues Mayot (clarinettes,saxophones) et Aymeric Avice (bugle,trompette), pour une instrumentation originale autour de son parcours de chanteur vocalchimiste entre thèmes anciens (albums Canto et ABCd'erre de la vocalchimie) et chansons nouvelles, comme un kiosque à musique. Harmonie kaléidoscope des langues qui composent ses textes : français, espagnol, anglais, latin, occitan, créolisation du libre maniements des mots et de leur improvisation musicale, pour un opéra nomade des sens dans tous les sons. Les « Chants-sons la langue » thèmes et pièces créolisées inclassables s’inspireront du collectage des rythmes, des sons et des voix. Ainsi, la chanson Ivry Body, reflètera directement les rencontres avec les gens d’Ivry dans toutes leurs diversités culturelles.

“L’éclaireur”Arno Tartary, mettra le spectacle en lumière et participera également à la scénographie de la création.

 

A Ivry - 22 représentations du 23 février au 19 mars 2006

Information et réservation

Tél 01 46 70 21 55

 

 

Un bar hip-hop à Paris

Twenty-one 

 

twenty one sound Bar

20 rue de la forge royale

75011 PARIS

M° Ledru-Rollin

Enfin un bar strictly Hip-Hop à Paris !!!

 

Tous les soirs (sauf le lundi), de 19:00 à 02:00, une ambiance différente, un cocktail différent, mais toujours du Hip-Hop et de bonnes vybz ! Et oui un petit goût de New York dans la capitale où le maître des lieux vous propose un savant mélange de cocktails originaux (et abordables) et de bon son distillé par des Dj toujours à l'avant garde du hip-hop, reggae et funk, accompagnés de nombreux ”guest” au micros : Ici la qualité n'est plus réservée à une élite!

Si le concept de sound bar n'est pas nouveau des deux cotés de l'atlantique, il prend tout son sens au 21 Sound Bar ou la jamaïque côtoie les différents styles de rap US au cœur du quartier Bastille dans un décor sobre mais classe.

Bref, si vous êtes exigeant sur ce qu'il y a dans vos verres et dans vos oreilles mais que vous ne voulez pas vous prendre la tête, vous serez servi !!!

Tous les mardi Touch It : Dj Weedim (Straight Up Sound) & Mc Webbafied (NYC) vous feront commencer la semaine en beauté via leur duo explosif One Drop Cocktail

Chaque mercredi,  soirée Reggae Hip Hop animées par Straight Up sound (Slecta Bus'High & Dj Weedim) & Fighta sound (Selecta Natty & selecta Mosé).

SouthWest Ryderz

un jeudis sur deux Smooth Operator propose ses Smoothshit Parties. Du pur blend Southernplayalisticwestcoastfunkymusic sera propagé au Twenty One Sound Bar

Come ride with us !!!

 

 

création contemporaine

heartgalerie 

 

Depuis plusieurs années la heartgalerie accueille des artistes bien vivants. Retour sur 2 expositions récentes.

 

Maria Svensson

Née à Södertälje en Suède en 1958 Maria Svensson vit et travaille à Paris. Après la fin de ses études à l’Ecole des Beaux Arts de Stockholm elle a participé à une trentaine d’expositions personnelles et collectives, en Europe et au Japon. Souvent, il s’agit de projets, d’installations in situ. Elle travaille verre et peinture. Les pièces sont réalisées selon la technique du verre stratifié.

 

Marc Zoro, né en 1957, s’installe à Paris en 1978, y fait ses études puis devient guitariste. Sa première rencontre avec la faïence est pour lui une expérience bouleversante. En 1993  il se lie d’amitié avec un groupe d’artistes auprès duquel il s’installe dans le 19ème arrondissement de Paris, au bord du canal de l’Ourcq.

 

Il y apprend la taille de la pierre, puis du marbre et découvre la technique de la cire perdue et la fonte du bronze.  Il fonde, avec Raul Castaneda, le mouvement de la Vache Bleue, et en 2001 découvre la gare des Batignolles où il s’installe.

 

Avec Denis Colin (sculpteur) il y installe des ateliers, fonde l’association Trans Art Express et organise des événements artistiques autour de la sculpture monumentale, du théâtre et de la vidéo.

www.heartgalerie.fr

 

heartgalerie 30 rue de Charonne,  Paris 11°

du MAR au SAM 14:30-19:30 et sur rdv 01 48 07 22 92

 

 

réouverture

musée d'Art moderne de la Ville de Paris 

 

Après deux ans de travaux de mise aux normes de sécurité, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris rouvre ses portes le 2 février 2006 avec Pierre Bonnard et Pierre Huyghe ainsi qu’un nouvel accrochage de ses collections.

 

Exposition Pierre Bonnard

(1867 - 1947)

L’œuvre d’art, un arrêt du temps

du 2 février au 7 mai 2006 

 

Peintre, illustrateur et lithographe français, influencé à ses débuts par l'art de Gauguin et par l'estampe japonaise, Bonnard participe aux expositions des Nabis. Rejetant au départ le modelé de la peinture traditionnelle en faveur d'aplats de couleurs franches, cernés par une ligne évocatrice et élégante qui vise à l'effet décoratif, il trouve progressivement une voie toute personnelle où il emploie pour peindre des sujets intimes, intérieurs, nus, fenêtres ouvertes sur le jardin, des effets impressionnistes servis par des palettes de couleurs légères et lumineuses, le tout soutenu par un sens très sûr de la composition et du dessin.  

 

L’exposition se veut une relecture de l’œuvre de Pierre Bonnard comme figure d’une conception «moderne» de la peinture menant jusqu’aux frontières de l’abstraction, à travers une sélection précise de quelque 90 peintures, ainsi qu’un ensemble de photographies et de dessins. Elle s’articule autour de thèmes récurrents:

- le nu féminin, depuis les nus aux bas noirs (1893-1900) aux ultimes nus dans la baignoire de la maturité dans une lumière qui dissout le corps au sein de la surface, triomphant de la matière et du sujet (Le Bain, 1936-38, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Nu dans le bain au petit chien, 1941-46, Carnegie Museum of Art, Pittsburgh),

- les paysages et terrasses, depuis les grandes décorations Morosov (1911-1912) - pour leur premier retour à Paris depuis leur création - jusqu’aux derniers paysages du Cannet évoluant vers l’abstraction, en passant par les grandes terrasses (Terrasse à Vernonnet, 1918-1920, Phillips Collection, Washington, Terrasse de Vernon, 1928, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf),

- les intérieurs et natures mortes, des premières scènes naturalistes aux salles à manger des années 30 (Salle à manger sur le jardin, 1930-31, MoMA, New York, Grande Salle à Manger, 1934-1935, The Guggenheim Museum, New York) et Café Au Petit-Poucet, 1928 (Musée de Besançon) et aux natures mortes, où se conjuguent les variations sur le rapport intérieur/extérieur redoublé par les effets de la fenêtre ou du miroir,

- l’autoportrait, depuis les premiers portraits où Bonnard assume son statut d’artiste jusqu’à la figure quasi monacale dans une tension silencieuse de plus en plus intériorisée (1946, Fondation Bemberg, Toulouse).

L’approche thématique, presque sérielle proposée ici, est loin d’épuiser le contenu d’une peinture dont le projet n’est pas de « peindre la vie mais de rendre vivante la peinture », et dont le principal sujet « est la surface qui a sa couleur, ses lois, par-dessus les objets. »

L’œuvre de Bonnard, travail de la perception articulée à la mémoire, est d’abord  « soumission au tableau ». Elle exige pour elle-même et pour le spectateur un « arrêt du temps».

         L’exposition Pierre Bonnard est réalisée grâce au soutien de

         LVMH / Moët Hennessy, Louis Guitton

 

Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

11, avenue du Président Wilson Paris 16°

Renseignements : 01 53 67 40 00

librairie : Tél : 01 53 67 40 45 / Fax : 01 53 67 40 75

libmamvp@club-internet.fr

 

 

Amis du Musée d'Art moderne de la Ville de Paris

Tél. : 01 53 67 40 40

lesamis@samamvp.com

 

 

 

promenades dans Paris 

 

Promenades architecturales et urbaines dans Paris

Les promenades-conférences dans Paris de "vraies promenades", à choisir par conférencier ou par lieu.

Visites par arrondissement

 

CONFERENCES ISABELLE HAULLER

Conférencière nationale diplômée d'Etat

Historien – Docteur en histoire de l'Art

 

LUN 6/02 : Visite de l'Institut Pasteur. Les appartements du Savant, la Chapelle souterraine, le génie de Pasteur dans son laboratoire. Les travaux actuels de l'Institut vous seront présentés. Beau film du metteur en scène Frédéric Rossif.

RDV. 14h30, 25, rue du Docteur Roux.

SAM 11/02 : Egypte symbolique au Louvre. Vie quotidienne du peuple et de Pharaon. Symbolique et gestuelle royales. Cérémonie d'initiation aux mystères d'Isis et d' Osiris. Les secrets de l'embaumement seront expliqués ainsi que les 12 heures après la mort.

RDV. 14h45, sortie du métro Palais-Royal.

SAM 18/02 : La Franc-maçonnerie: Société secrète. Qu'est-ce que l'Initiation, ses rites, sa gestuelle? De Gœthe à Michel Baroin, un humanisme qui a influencé le monde moderne. Un dossier d'actualité, où la Lumière Maçonnique et les Rose-Croix seront évoqués. RDV. 14h.30, 16, Rue Cadet.

 

ARTE/ASSOCIATION POUR LA  PROMOTION DU PATRIMOINE CULTUREL ET HISTORIQUE FRANÇAIS

Promenades et visites guidées : par Mme S. Chramosta Kec, conférencière diplômée d’Etat, de l’Ecole du Louvre et titulaire de licence et de la maîtrise d’art & archéologie de l’Université de Paris IV-Sorbonne.

 

SAM 4/02 à 14:30

La visite du Palais Royal, son histoire et ses passages

Viisite d’important lieu d’histoire depuis Richelieu, jusqu’à nos jours, les passages, couverts avec ses belles verrières et ses commerces, qui prolongent la promenade du Palais Royal

RDV  Métro Palais Royal, sortie Place du Palais Royal

Prix : 9 €

 

DIM 5/02 à 14:30

Promenade entre le Louvre et le Palais Royal.

L'histoire de la forteresse du Louvre, l'église Saint Germain l'Auxerrois et autres curiosités aux alentours, l'histoire tumultueuse du Palais Royal, la Place des Victoire et les beaux passages du quartier.

RDV sortie du Métro Louvre-Rivoli

Prix : 9 €

 

 

SAM 11/02 à 14:30

La Montagne Sainte Geneviève et ses monuments historiques.

Riche histoire de cette montagne, de la ville de Lutèce, de l’abbaye Sainte Geneviève, devenue Lycée Henri 4, le début d’enseignement à Paris, ses collèges et autre monuments.

RDV devant l’église Saint Etienne du Mont, place du Panthéon

Prix: 9 €

 

DIM 12/02 à 14:30

La splendeur de l’église Saint Etienne du Mont.

La visite de cette église, célèbre par son histoire, ses vitraux du 16e siècle, son jubé, le seul préservé à Paris et ses œuvres d’art.

RDV. devant l’église Saint Etienne du Mont, place du Panthéon

Prix: 9 €

 

MAR 14/02 à 14:30

L'Hôpital Saint Louis, le canal Saint Martin et autres curiosités du quartier.

La promenade entre la Place de la République et le canal Saint Martin, en passant par le plus vieux l'hôpital Saint Louis.

RDV Place de la République, n° 12, devant la caserne

Prix: 9 €

SAM 18/02 à 14:30

La visite du Palais Royal et son histoire.

La visite d’important lieu d’histoire, depuis Richelieu, jusqu’à nos jours. La visite de ses  passages,  arcades, et les rues adjacentes.

RDV  Métro Palais Royal, sortie Place du Palais Royal

Prix: 9 €

DIM 19/02 à 14:30

 

Le quartier de Croulebarbe, le château de la reine Blanche, la Bièvre et autres lieux intéressants.

Quartier intéressant par les vestiges du passée : le château de la Reine Blanche, la Bièvre avec ses tanneurs, teinturiers et tapissiers et les couvents.

RDV. Métro Place d’Italie, sortie mairie du XIIIe arrondissement

Prix: 9 €

 

MAR 21/02 à 14:30

La splendeur de l’église Saint Etienne du Mont.

La visite de cette église, célèbre par son histoire, ses vitraux du 16e siècle, son jubé, le seul préservé à Paris et ses œuvres d’art.

RDV. devant l’église Saint Etienne du Mont, place du Panthéon

Prix: 9 €

 

SAM 25/02 14:30

Les villages Montrouge et Plaisance et les ateliers d’artistes.

La visite des anciens villages, devenus Paris en 1860, où s’installèrent les artistes, mais aussi la population chassée de Paris par les travaux d’Haussmann. L’église Notre Dame du Travail et l’architecture d’aujourd’hui.

RDV  Métro Alésia, devant l’église Saint Pierre de Montrouge

Prix: 9 €

 

Contact ARTE :     

-       téléphone : 01 45 21 04 41 - e-mail : pc.arte@wanadoo.fr

courrier : Arte, 156, boulevard de Stalingrad, 94200 Ivry sur Seine

 

 


 

 

exposition bilan

une scène artistique française

Palais de Tokyo du 21/01 au 07/05

 

"Notre histoire..." une scène artistique française émergente    

 

"Notre histoire…" se veut “une exposition tournée vers le futur : une exposition pour constituer aujourd'hui la mémoire de demain. Les artistes émergents en France construisent la matière de notre avenir et, par son engagement à leurs côtés, le Palais de Tokyo accompagne cette histoire en train de s'écrire.”

 

Vingt-neuf artistes, considérés comme particulièrement représentatifs de la scène française actuelle, de son dynamisme, de son potentiel créatif et de son rayonnement international, présentent leurs oeuvres les plus récentes.

 

Adel Abdessemed, Boris Achour, Saâdane Afif, Olivier Babin, Jules de Balincourt, Virginie Barré, Rebecca Bournigault, Mircea Cantor, Alain Declercq, Leandro Erlich, Laurent Grasso, Loris Gréaud, Kolkoz, Arnaud Labelle-Rojoux, Matthieu Laurette, Michael Lin, Mathieur Mercier, Jean-François Moriceau et Petra Mrzyk, Nicolas Moulin, Valérie Mréjen, Bruno Peinado, Bruno Serralongue, Nathalie Talec, Agnès Thurnauer, Barthélémy Toguo, Tatiana Trouvé, Fabien Verschaere, Wang Du, proposent ici un vaste panorama d'une scène artistique française qui construit, oeuvre après oeuvre, "Notre histoire..." et dessinnent notre futur

 

 

Palais de Tokyo

13 avenue du Président Wilson, Paris 16°

www.palaisdetokyo.com

 

 

 

ABCD, lieu atypique

 

Cette galerie accueille la plus importante collection privée d’art brut au monde. Elle a été conçue comme un loft dédié à l’art. Ce lieu de 150m2 au cœur du bas Montreuil imaginé pour accueillir des manifestations à caractère culturel et artistique.

 

Des expositions y sont organisées tout au long de l’année et la galerie est également dotée d’un petit espace de projection numérique avec un écran plasma. Son concepteur a pensé cet espace pour pouvoir y organiser des prises de vues photographiques et cinématographiques.

à 2 minutes de la Porte de Montreuil

12 rue Voltaire

93100 MONTREUIL

www.abcd-artbrut.org

Tél. : 01 42 87 36 04

Tarif : sur mesure en fonction des prestations demandées

 

Accès :

  Robespierre

Voiture : périphérique sortie porte de Montreuil

 

 

altérité

 

Ce nouveau lieu - ouvert aux cultures étrangères et plus généralement à tout ce qui sort des sentiers battus  vous propose des livres mais également des objets dans un espace convivial et chaleureux.

Dans les rayons, des romans d'auteurs étrangers traduits: littérature africaine, anglo-saxonne, arabe, asiatique, d'Europe centrale, francophone, germanique, hébraïque, indienne, italienne, scandinave, slave, sud américaine.

Adresse

Librairie Altérité

9 rue des Gâtines, Paris 20°

Tél: 01 47 97 01 82  / contact@alterite.fr

LUN 12:30 –20:00. MAR-SAM 10:30-20:00.

M°: Gambetta  / Bus : 26, 60, 61, 69, 102

 

rétrospective intégrale

Scorsese sous toutes les coutures

 

Centre Pompidou du MER 23 novembre 2005 au LUN 6 mars 2006

 

Pendant trois mois et demi, le centre Pompidou montre toute l'œuvre de celui que Michael Powell avait surnommé "le Goya de la 10e rue" (fictions, documentaires, films musicaux, clips, publicités, courts et longs métrages), rendant ainsi hommage à l'une des figures les plus marquantes du cinéma contemporain, passeur entre classique et post-modernité et véritable conscience historique du cinéma mondial.

 

Au programme:

Une rétrospective intégrale,

Carte blanche: Martin Scorsese remontera aux origines de sa cinéphilie et présentera quarante films essentiellement américains, britanniques et italiens des années 40 et 50,

Un livre d'entretiens, co- édité par le Centre Pompidou et Les Cahiers du cinéma, accompagnera et prolongera cette rétrospective.

 

Petit-fils d'immigrants siciliens, Martin Scorsese se dit lui-même "Americanitalian". La "Little Italy" où il a grandi et qu'il a restituée dans ses premiers films à la fin des années 60 et dans les années 70 est d'abord new-yorkaise : elle conjugue la violence et la misère urbaines modernes à la culture italienne traditionnelle dominée par la religion, la famille et le clan.

 

Le cinéma de Scorsese est né dans ces rues et y habite toujours. La jungle urbaine, sa faune déjantée ou mafieuse en sont l'un des motifs principaux de Who's That Knocking at My Door à Gangs of New York, de Taxi Driver jusque À tombeau ouvert. Arpenté par des personnages en quête de salut mus par une culpabilité dévorante, cet enfer existe d'abord à travers leurs yeux, comme projection de leurs fantasmes ou de leurs phobies. Dès le début des années 70, Robert De Niro a donné corps à ces personnages au point qu'ils se confondent avec lui. De Mean Streets à Casino, le cinéaste et son acteur ont dessiné une figure unique et protéiforme, incarnation tragique de l'Amérique moderne, déchirée entre déchéance et rédemption, schizophrénie et paranoïa, frustration sexuelle et déchaînement de violence.

 

 

Pendant trois mois et demi, le Centre Pompidou montrera toute l'œuvre de celui que Michael Powell avait surnommé « le Goya de la 10ème rue » (fictions, documentaires, films musicaux, clips, publicités, courts et longs métrages), rendant ainsi hommage à l'une des figures les plus marquantes du cinéma contemporain, passeur entre classique et post-modernité et véritable conscience historique du cinéma mondial.

 

Des films essentiels aux plaisirs coupables, Martin Scorsese remontera également aux origines de sa cinéphilie en présentant près de 40 films américains, britanniques et italiens des années quarante et cinquante, vus dans l'enfance et l'adolescence, et qui ont fondé son cinéma.

 

Pour accompagner et prolonger cette rétrospective intégrale et cette carte blanche, le Centre Pompidou et les Cahiers du cinéma co-éditent un livre d'entretiens avec Martin Scorsese sur l'ensemble de ses films menés par Michael Henry Wilson, compagnon de route du cinéaste. Un album illustré par des photographies et documents inédits provenant des archives de Martin Scorsese.

 

Centre Pompidou

19, rue Beaubourg Paris 4°

M°: Hôtel de ville ou Rambuteau

Tel: 01 44 78 12 33

www.centrepompidou.fr

 

Tarifs:

Tarif normal: 5€

Tarif réduit:  3€

Accès gratuit pour les adhérents du Centre Pompidou

 


 

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